Blog

  • « Au soleil suivi de La vie errante et autres voyages » de Maupassant…

    « Au soleil suivi de La vie errante et autres voyages » de Maupassant…

    Un jour nous n’allons plus à l’école.

    Les années passent…

    On finit par les « oublier », ces écrivains d’un temps passé, parce que parfois ils nous ont agacé dans la façon d’avoir été imposés, dans la façon d’avoir été enseignés ou choisis de façon peu opportune avec le recul.

    Et puis plus tard, vous vous lancez dans le challenge (dingue ?) de lire deux classiques par mois mais à la barre, c’est vous.
    Vous qui décidez en fonction de vos envies, de vos affinités.

    Et là, la magie opère…

    Ce livre, c’est une pépite comme je les aime !
    Il a désormais intégré ma PLDC (pile livres de chevet).

    Je ne savais même pas qu’il existait jusqu’à ce que je me replonge dans la bibliographie de Maupassant.
    Pour dire…
    A  force de parler toujours des mêmes, eh bien voilà.

    Il fleure bon le voyage, les impressions qui l’accompagne.
    L’écrivain peint de sa plume ce qu’il voit, sent, vit.
    Entre les lignes se révèle le journaliste, l’auteur, l’homme.

    Ou comment le lecteur retrouve également tous ses sens…

    Belle lecture à tous !

    « J’ai quitté Paris et même la France ,
    parce que la tour Eiffel finissait par m’ennuyer trop »

    Note de l’éditeur (Folio) :

    1881 : Maupassant découvre l’Algérie en insurrection ; il y retourne, ainsi qu’en Tunisie, en 1888. Il voyage également en Italie, en Sicile, en Bretagne. Les articles qu’il donne aux journaux – et reprend pour certains en recueils – nous permettent de suivre le parcours d’un écrivain qui fut journaliste durant toute sa vie littéraire.
    Des paysages nouveaux, aux couleurs crues ; des hommes aux habitudes différentes des nôtres : Maupassant ne pouvait qu’être captivé par ces révélations. Ses positions politiques, son obsession pour le soleil, son goût des autres font l’intérêt de ces récits, qui ont le talent et la force des contes. Parfois l’auteur s’inspire des guides, s’ennuie, rêve… Mais le vrai est aussi beau que l’imaginaire.
    Ces textes témoignent de l’originalité des impressions de Maupassant et d’une sensibilité naissante qui éclatera dans ses romans et ses nouvelles.

  • « Correspondance passionnée » d’Anaïs Nin et Henry Miller…

    « Correspondance passionnée » d’Anaïs Nin et Henry Miller…

    La correspondance est une des formes littéraires que j’affectionne depuis très longtemps.
    Je pense que cela remonte aux « Liaisons dangereuses » de Pierre Choderlos de Laclos.

    Dans mes chouchous (non exhaustifs et dans le désordre) on trouve Kafka et Miléna, Anne Pingeot et François Mitterrand, Alexandra David-Néel et son mari, Madame de Sévigné, Camille Claudel et Rodin, Frida Kahlo, George Sand…

    Grâce au Reading Classics Challenge de ce mois de juin, mon choix s’est donc porté tout naturellement sur les lettres passionnées que se sont échangés Anaïs Nin et Henry Miller.

    Ce que j’aime particulièrement c’est qu’au-delà des mots fleure bon une époque, malheureusement révolue.
    C’est délicieusement exaltant.

    Ce recueil rejoint ces livres (peu nombreux) que j’aime feuilleter de temps en temps parce que j’apprécie les faire infuser, les savoir là, non loin de moi et prêts à être ouverts et réouverts au gré de mes envies.

    C’est tout simplement beau, et cela fait du bien.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Stock) :

    « Je serai la seule femme que vous n’aurez jamais? Une vie trop intense diminue l’imagination : nous ne vivrons pas, nous ne ferons qu’écrire et parler pour faire gonfler les voiles. »
    Anaïs Nin et Henry Miller ont entretenu pendant vingt ans une correspondance passionnée. Commencée en 1932, elle s’achève en 1953, en Californie, alors qu’ils sont tous les deux devenus célèbres. Récit d’un amour fou, qui fait place peu à peu à la tendresse, ces lettres expriment la bienveillance constante qui anime la relation entre ces deux écrivains d’exception.
    La sélection qui a été faite – Nin et Miller s’écrivaient tous les jours – suit l’évolution de leurs rapports au travers des années et offre un complément aux Cahiers secrets qui révélaient la passion littéraire et amoureuse qui les a unis. Le lecteur assiste à des échanges passionnants sur le devenir de leur oeuvre et le sens de l’écriture. Sans complaisance l’un envers l’autre, ils s’encouragent, sans cesser de s’adresser critiques et conseils sur leurs travaux respectifs.
    Cette correspondance constitue également un témoignage sur l’époque passionnante que ces deux êtres ont traversée et les personnalités du monde des lettres et des arts qu’ils fréquentaient. Deux personnages exceptionnels unis dans une fidélité essentielle, physique, matérielle et littéraire.

  • « Comment rendre mon chat heureux ? » d’Isabelle Pasquet…

    « Comment rendre mon chat heureux ? » d’Isabelle Pasquet…

    Une vétérinaire formidable (que je connais depuis plusieurs années désormais et que je continue de vivement recommander), à savoir Isabelle Pasquet, Fondatrice de Vetinparis (où nos poilus ont leurs habitudes et où toute l’équipe est fantastique), gage de la qualité du contenu ainsi que des illustrations bien sympathiques by Sobigraphie.

    Ce guide, je l’ai trouvé super agréable côté papier et très ludique à lire.
    Je l’ai donc beaucoup apprécié : un p’tit historique (digeste) du chat et de l’homme, des conseils pour embellir le quotidien avec nos félins (tout est évoqué, rien n’est oublié), des DIY à faire avec vos compagnons, des questions / réponses, des citations, des documents utiles…

    Les pages fleurent bon la passion pour un métier de coeur appliqué à l’animal de compagnie le plus apprécié en France et ailleurs dans le monde.

    En prime ? Un carnet de santé et de bien-être.

    Au final, un concept original et un design des plus réussis.

    « ALLEZ CHEZ VOTRE LIBRAIRE. »
    Ceci est un ordre de Sacré Jayavarman et Coon Nabuchodonosor (qui ont la chance d’avoir des humains qui font tout pour leur bonheur)…

    Belle lecture à tous !

  • « Fille du silence » de Carole Declercq…

    « Fille du silence » de Carole Declercq…

    Ce livre, j’ai eu le bonheur de le lire en octobre dernier.
    C’était alors encore un manuscrit, et il s’appelait « Je n’ai pas d’âge ».

    Après « Ce qui ne nous tue pas… » et « Un autre jour pour mourir » , Carole Declercq signe là son troisième roman qu’elle a écrit « avec les tripes » comme elle le dit et cela se sent.

    Il a fait l’objet de ma part d’une lecture attentive d’une traite et de huit feuilles de notes, ce qui n’est pas si fréquent.
    Ce personnage (Rita Atria) qui a inspiré le film « La sicilienne » a existé et était digne d’un roman, assurément.
    Je ne veux pas trop en dire pour ne pas déflorer l’histoire, mais cette jeune femme est fascinante, captivante.
    L’écrivain s’en est emparé et lui donne vie d’une manière magistrale !

    Cri d’amour pour sa terre la Sicile Rina, grâce à la plume de son auteur, a le don de nous faire humer le pays, autant pour les douceurs qu’il peut offrir que dans les horreurs qu’il a subi.
    Les souvenirs, la famille, la transmission, la Cosa Nostra, les assassinats, les sacrifices, la justice, des juges extraordinaires (Falcone et Borsellino)…
    On vit tout au long des pages le cheminement d’un témoin de premier ordre.

    Une tragédie d’une force inouïe servie par une écriture qui s’affirme incontestablement.
    Carole Declercq ne fait plus qu’un avec Rina, l’île et tout ce qui fait ces lignes incroyables.
    J’ai littéralement ADORÉ !

    Paru le 16 mai dernier, je vous le recommande vivement.
    Plusieurs mois après sa lecture, ce livre m’habite toujours. Et je prends les paris que ce sera le cas pour vous aussi.

    Belle lecture à tous !
    Il mérite une belle place dans le paysage littéraire. A bons entendeurs…

    Note de l’éditeur (Terra Nova) :

    « Sous le soleil de plomb sicilien, Rina a vécu une enfance pleine de violence et de non-dits dans une famille différente des autres. Une famille gangrenée par la mafia, où les hommes disparaissent parfois mystérieusement, où la plupart des femmes sont veuves ou orphelines. Lorsque le père de Rina, le « parrain » du village, est assassiné, le monde de l’adolescente s’effondre complètement. Doit-elle vraiment se résigner et accepter son destin, comme sa mère le lui demande ? Et son frère, le seul homme encore vivant de sa famille, finira-t-il lui aussi enterré dans un terrain vague ? Pour Rina, c’est hors de question. Alors, elle va mener sa propre vendetta. En brisant la loi du silence, elle va s’attaquer au fragile équilibre qui avait jusqu’alors cimenté son existence. Au risque de faire voler en éclats sa vie et celle de sa famille…

    Pour échapper à son destin, elle est prête à tous les sacrifices. »
  • « La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement » de Svetlana Alexievitch…

    « La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement » de Svetlana Alexievitch…

    Relever certains défis fait du bien. Cela nous sort de notre zone de confort…
    Grâce au Reading Classics Challenge, je n’ai aucune honte à révéler que j’ai découvert la plume de Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de Littérature en 2015 (mais pas que).

    La lecture de ce livre fait écho à celui d’un autre écrivain, Maureen Demidoff, que j’ai lu en temps que jurée du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 : « La tête et le cou » .

    Si ce n’est pas une lecture aisée, facile à appréhender du fait notamment du nombre de pages et des horreurs décrites, le choix des témoignages le rendent très marquant.
    On se rend très vite compte que l’on a entre les mains l’Histoire du peuple soviétique, ces russes qui ont « besoin de croire en quelque chose » malgré ce qu’ils ont connu, subi (et c’est encore toujours le cas sur beaucoup de points).

    Svetlana Alexievitch a collecté « les voix de centaines de témoins brisés » pour créer ce testament édifiant de ce que fut l’URSS.
    Au lecteur de se faire son avis.
    Personnellement j’en suis ressortie assez rincée et une question reste en suspens : mais quel avenir ont-ils ?!

    Note de l’éditeur  (Babel) :

    Depuis Les Cercueils de zinc et La Supplication, Svetlana Alexievitch est la seule à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’URSS, la seule à écrire la petite histoire d’une grande utopie. Mais elle est avant tout un écrivain, un grand écrivain. Ce magnifique requiem utilise une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés.

  • « Thérèse Raquin » d’Emile Zola…

    « Thérèse Raquin » d’Emile Zola…

    C’est le hasard qui a fait que mon choix du mois dans le cadre du Reading Classics Challenge s’est porté sur « Thérèse Raquin« .
    J’ai poussé la porte d’une librairie de livres anciens non loin de chez moi et hop, il s’est imposé à moi dans le rayon concerné…

    Se replonger dans Zola m’a remémorée des souvenirs (plutôt scolaires) de lecture : « La curée » ,  » L’Assomoir » , « Au bonheur des Dames » , « Germinal » , « Nana », « Pot-Bouille » ; un peu plus tard « L’Affaire Dreyfus, la vérité en marche » aussi et tant d’autres…
    Pour en avoir lu pas mal c’est qu’à l’époque sur le plan littéraire les histoires des Rougon-Macquart m’avaient plues. J’ai compris ensuite, comme beaucoup je pense, le côté social, humaniste et plus politique de son oeuvre.

    Après avoir refermé « Thérèse Raquin » , je pense que c’est LE roman de Zola qui me laissera le plus de trace tant il est fort, tragique et glaçant !
    Paru en 1867, je comprends pourquoi cette passion criminelle deviendra une pièce de théâtre dramatique en quatre actes en 1873.
    Les psychologies de Thérèse et Laurent sont particulièrement réussies, sans parler de la science des descriptions de l’auteur que j’avais déjà perçue pendant mes années estudiantines et qui fait la plume que l’on connaît.

    Bref j’ai passé un excellent moment de lecture, que je vous recommande vivement !

    Note de l’éditeur (Fasquelle) :

    Thérèse a été élevée par sa tante dans le but d’épouser son fils, un homme au tempérament maladif. Bientôt, elle ne supporte plus cette vie cloîtrée, ni ce sinistre passage du Pont-Neuf où Mme Raquin installe sa mercerie. Toute sa sensualité refoulée s’éveille lorsqu’elle rencontre Laurent, un peintre raté dont elle devient la maîtresse. Les amants décident de noyer le mari. L’âpreté, la sexualité, le crime. Zola est déjà Zola dans ce mélange puissant de roman noir et de tragédie, dans cet implacable réalisme social et humain.

  • « Le visiteur inattendu » d’Agatha Christie…

    Trouver un Agatha Christie non encore lu relève de l’exploit, mais j’ai réussi à le relever avec brio pour le Reading Classics Challenge du mois d’avril après mon Marivaux .

    Voici mon p’tit rapport factuel, sans aucun spoil, rédigé avec mes deux fidèles chatssistants :

    Présents : 10 personnes
    Absents : Hercule Poirot et Miss Marple
    Particularité : roman adapté de la pièce de théâtre initiale
    Temporalité : vers minuit un soir de novembre et le lendemain
    Lieu : maison isolée des Warwick en Galles du Sud près du canal de Bristol
    Victime : Richard Warwick (une balle dans la tête)
    Arme du crime : revolver
    Coupable(s) : en apparence sa femme mais meurtre qui a pu être commis par tous ceux qui se trouvent là
    Ambiance : huis clos dans une maison
    Point de départ : un visiteur

    Une fois de plus, Agatha nous balade et elle se fiche bien de nous franchement au final, comme elle sait si bien le faire !

    Elle reste pour moi LA Reine incontestée et inégalée du crime malgré de très bons nouveaux « disciples » contemporains… 😉

    Belle enquête à tous !

    L'Ile aux Esclaves Marivaux Editions Folio Le visiteur inattendu Agatha Christie Editions Le Masque

    Note de l’éditeur (JC Lattès Le Masque) :

    Minuit, un coup de feu retentit dans la grande maison isolée des Warwick. Laura vient de tuer son mari Richard, d’une balle dans la tête. Il est vrai qu’il l’a bien cherché et que personne ne le regrettera. L’affaire semble entendue mais il faut parfois se méfier des apparences. Après tout, Laura n’est pas la seule qui voulait se débarrasser de lui, il y a aussi sa propre mère, miss Bennett la gouvernante, ou encore Angell le majordome. Mais voici qu’un visiteur inattendu pénètre sur la scène du crime. Est-ce un hasard ? Et pourquoi propose-t-il élégamment à Laura d’effacer les traces de sa culpabilité ?

  • « L’Ile des Esclaves » de Marivaux…

    « L’Ile des Esclaves » de Marivaux…

    J’ai adoré retrouver une langue merveilleuse.
    Cela faisait bien trop longtemps…

    J’adore le théâtre, et ce depuis très longtemps, ayant baigné dedans très petite (Tante attachée de presse et Oncle comédien, metteur en scène et acteur). 

    Cette pièce de théâtre que je n’avais jamais lue est certes très courte mais des plus percutantes et d’une modernité folle !

    Ce Marivaux est une succulente mise en bouche qui mériterait a minima un dîner complet sur un sujet qui se prête à un plus long développement mais après tout, à nous de continuer la réflexion entamée… 

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Folio) :

    Des naufragés jetés par la tempête dans l’île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d’échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d’usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des cœurs peut rendre l’inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l’égalité des âmes. Cette transformation est l’œuvre d’Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L’Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.

  • « Il n’est jamais plus tard que minuit » d’Isabelle Never…

    « Il n’est jamais plus tard que minuit » d’Isabelle Never…

    Le titre (magnifique !), tiré d’un proverbe birman, est à lui seul tout un poème.
    Sans parler de la couverture.

    Isabelle Never signe un premier très beau roman où l’Asie et sa culture fleurent bon à chaque page, à chaque mot.
    Il paraît aujourd’hui. Encore un grand merci à Laetitia des Carnets Nord de me l’avoir envoyé.

    Comment, pourquoi vivre lorsque l’on a perdu l’homme de sa vie et ses enfants ?
    Partir, fuir tout en retrouvant certains lieux jadis partagés est-elle LA solution pour tenter de se reconstruire ?

    Ce sont là les interrogations posées par l’auteur dans lesquelles tout lecteur peut se retrouver.
    D’autant plus lorsque l’on aime ce continent et tout ce qui le fait au quotidien.

    Il est question de destin, de chemins, de choix, de souffrance métaphysique sans aucune forme de jugement, jamais.

    Iabelle Never nous conte une histoire, certes tragique mais baignée d’optimisme entre les lignes.

    Un livre sur le dépassement de soi lorsque le malheur frappe, au doux parfum de bienveillance envers soi-même et les autres malgré les transcendances à vivre et à accepter, qui fait fi de certaines violences évoquées et où la culture occidentale se heurte quelque peu à l’orientale qui a beaucoup à nous apprendre en la matière.

    Je ne sais pas quel est le degré autobiographique des faits évoqués ou si tout est imaginé, mais Isabelle Never a tellement bien retranscrit les émotions que l’on peut se poser la question.

    Certaines choses arrivent parce qu’elles doivent arriver.
    A  chacun de trouver sa nouvelle voie par la suite.
    Nul doute qu’elle a trouvé la sienne, à travers sa plume.

    « Qui a plusieurs vies a plusieurs décès ».
    Ce n’est ni de moi ni de l’auteur . C’est de Grand Corps Malade et je trouvais que cela offrait la meilleure des conclusions.

    Comme vous l’aurez compris, JE RECOMMANDE VIVEMENT en direct de Bangkok !

    Note de l’éditeur (Carnets Nord) :

    Rangoun, Birmanie, 2004.

    « L’odeur me saisit ; mélange d’effluves de fleurs, de feux de bois, de fumets de cuisine, de gaz d’échappement, l’odeur d’un peuple qui vit dans la pauvreté, la chaleur et l’humidité. »

    En quelques mots, Jeanne marque son retour en Birmanie, où elle espère s’oublier puisqu’elle ne pourra jamais effacer le drame : son mari et ses deux petites filles morts dans un accident d’avion. Derrière les rideaux de bambous d’un monde qu’elle côtoyait sans le connaître, en se dépouillant de ses vêtements d’Occidentale, Jeanne découvre peu à peu un peuple qui pense et respire autrement. En prise avec ses démons intérieurs, elle voyage dans ce pays où s’affrontent violences et aspirations spirituelles.

    Il n’est jamais plus tard que minuit est le beau et subtil portrait d’une femme qui, sans oublier ceux qu’elle a perdus, retrouve doucement goût à la vie, par un travail intime face à la douleur. Ce roman nous laisse entrevoir des âmes vagabondes, des lieux où l’on sent que l’essentiel demeure mystérieux.