Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler.
La vie, l’amour, la maternité…
Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine…
« La rivière, les bois, les champs, la maison »…
Des allers-retours dans le temps…
Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…
Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture.
Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ».
Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant.
Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée.
Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires.
C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.
Note de l’éditeur (Albin Michel) :
« Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là, à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir.
Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »