« Holmes (1854-1891 ?) » de Cecil & Brunschwig…

Aussitôt offerts (à moi-même) les deux premiers tomes, aussitôt dévorés !
Je récupère les deux suivants chez mon libraire ce soir…

Il faut dire que Holmes, c’est comme Poirot : j’ai du mal à y résister, quel que soit le support…

Les planches sont de toute beauté (vraiment, VRAIMENT !) et le parti pris de l’histoire des plus intrigantes…

4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux Chutes de Reichenbach. Pour son frère, Mycroft Holmes, sa mort est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue.
Mycroft tente de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, pour cela, il envoie des hommes de main au 221B Baker Street… Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse de croire à cette version des faits.
Il se lance à travers l’Europe entière dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Bande dessinée complètement addictive, je recommande vivement !
En sirotant un Earl Grey, of course! (ici le « Grand Parfum » de George Cannon…)

Holmes (1854-1891 ?) Cecil & Brunschwig Editions Futuropolis

Editions Futuropolis

Le bonheur continue depuis les livres I et II…
Toujours avec un Earl Grey mais celui de Fortnum & Mason désormais ! ;) 

©Céline Huet-Amchin

« Manderley for ever » de Tatiana de Rosnay…

« Les gens et les objets disparaissent, pas les lieux »

Ce livre étant dans ma PAL depuis 2 ans.
2 ans.

A quelques jours de la diffusion du documentaire qui est consacré à Daphné du Maurier sur Arte (good timing isn’t it?!), je me suis (enfin) plongée dedans…

Note de l’éditeur :

« J’ai rêvé la nuit dernière que je retournais à Manderley. » C’est par cette phrase que commence Rebecca, le roman de Daphné du Maurier porté à l’écran par Alfred Hitchcock.

Depuis l’âge de douze ans, Tatiana de Rosnay, passionnée par la célèbre romancière anglaise, fait de Daphné du Maurier un véritable personnage de roman. Loin d’avoir la vie lisse d’une mère de famille, qu’elle adorait pourtant, elle fut une femme secrète dont l’œuvre torturée reflétait les tourments.

Pour qui suit un tant soit peu Tatiana de Rosnay connaît son amour incommensurable pour Daphné du Maurier, et ce depuis son plus jeune âge.
Le titre du livre lui rend bien : c’est une indubitable déclaration.

Avec cette biographie romancée extrêmement bien documentée, cette relation viscérale, unique en son genre, prend tout son sens.

Elle entraîne en effet le lecteur dans les pas de l’écrivain, véritable enquête  – pélerinage de Londres à Paris en passant par New York, sans oublier la Cornouaille si chère à son coeur.

Et comme j’ai aimé la suivre, les suivre !

La construction alterne le travail considérable de recherches de Tatiana et l’immersion totale dans la vie de Daphné, pour ne faire plus qu’un.
On se prend vite au jeu et surtout d’affection pour tous les lieux parcourus, habités, au point de vouloir refaire exactement le même parcours.

J’ai vraiment passé un très bon moment.
Arrivée à la fin du voyage, j’étais triste de les quitter toutes les deux tellement je me sentais bien avec elles.

Ou comment un écrivain irrésistiblement libre et anticonformiste devient un personnage de roman…
Ou comment un écrivain peut émouvoir un autre auteur… et leurs lecteurs.

Belle lecture à tous !

Editions Albin Michel / Héloïse d’Ormesson

« Une vie avec Alexandra David-Néel » de Fred Campoy et Mathieu Blanchot…

Ces deux albums ont fait mon bonheur en début d’après-midi, confortablement installée sous ma couverture douille-douille avec Jayavarman et un bon thé…

C’est la vie illustrée d’Alexandra David-Néel qui nous est proposée ici, grâce au récit de Marie-Madeleine Peyronnet, sa dernière secrétaire.

Le coup de crayon est réussi.
C’est une « biographie » facile d’accès, rythmée en ce sens qu’elle alterne le « présent » (en noir et blanc) et le passé ( en couleurs). J’ai particulièrement apprécié cette manière de faire.

Je vous les recommande vivement.

Belle lecture à tous !

Editions Grand Angle

Il me tarde désormais l’exposition que le Musée Guimet va consacrer à cette exploratrice fascinante et anticonformiste à compter du 22 février prochain…

Et depuis cette brève du 11 février 2017 est également paru en 2018 le troisième tome, à lire aussi !

« La clochette du Mandarin » d’Agnès Laroche et Marcelino Truong…

Ce livre inaugure la section « Littérature jeunesse » du blog.
Je ne pensais pas du tout la créer jusqu’à maintenant. Mais après tout, ayant gardé mon âme d’enfant, elle risque de s’étoffer au fur et à mesure de hasards comme celui-ci.

La couverture et le titre me narguaient depuis un moment dans la vitrine de mon libraire (Libralire, 116 rue Saint Maur, Paris XIe).
Et puis j’ai fini par craquer. Juste pour voir…

Vous me connaissez (ou vous apprendrez à me connaître pour les p’tits nouveaux qui me suivent) : je ne spoilerai pas l’histoire.
Je déteste qu’un billet en dise trop.

J’ai beaucoup apprécier les illustrations, et c’est vraiment un très joli conte avec une philosophie des plus merveilleuses.

Je ne peux que vous le recommander (pour vous et/ou pour vos enfants).

Belle lecture à tous !

Editions Sarbacane

Stéphanie Ledoux : ses beaux livres !

Cette Artiste, je ne la mettrai jamais assez en avant à mes yeux.
De temps en temps « copiée », jamais égalée, elle a le don rare de croquer (particulièrement les portraits) comme personne avec une intensité, une force qui dépasse l’entendement artistique.

Stéphanie, je vous en ai déjà parlé plusieurs fois ici (exposition « Thé Indigo », No Mad Festival 2016,  boîtes à trésors, exposition avec Maud Villaret).

Elle s’est donnée cette chance de pouvoir vivre de ses crayons et pinceaux et elle a la gentillesse infinie de nous faire partager ses voyages dès qu’elle le peut sur son blog et sur les réseaux sociaux.

Elle a déjà fait paraître à ce jour trois très beaux livres édités chez Elytis et qui ont une place de choix dans notre salon.

  • « Portraits de voyage (2012) : du Yémen au Vanuatu, de l’Asie du Sud-Est à Madagascar, le portrait se construit à la faveur d’une rencontre. »
    Son tout premier, celui qui nous fait comprendre son talent pour les visages désormais emblématiques de son travail de création
  • « Enfant d’éléphants (2014 / co-écrit avec Prajna Chowta) : histoire vraie d’une petite fille de quatre ans qui vit dans une forêt du sud de l’Inde, parmi les éléphants. »
    Laissez-vous émerveiller, tout simplement…
  • Et le tout dernier paru en 2016, « Rencontres autour du monde » qui retrace son parcours de globe-trotter depuis plus de dix ans à la rencontre de celles et de ceux qui font la richesse de ses voyages et dont elle retranscrit l’essence même de ce qu’elle en capte sur papier ou toile avec la magie qui la caractérise…
    Son toucher (soft touch) est incroyable et reflète extrêmement bien ses créations.

A offrir.
A s’offrir.
A admirer, encore et toujours.

Et vivement le prochain !