New York, dans un futur proche. La vie de Mitchell Zukor mathématicien surdoué mais solitaire va basculer le jour de sa rencontre avec Charnoble, représentant de « FutureWorld », société futuriste dont le siège est un bureau vide de l’Empire State Building. Le poste que ce dernier lui propose va pouvoir révéler son génie concernant le calcul des pires scénarios possibles qui peuvent arriver et dont les prospectives sont vendues aux sociétés clientes afin de les indemniser contre toutes catastrophes futures.
Un jour, la pire de ses prophéties se révèle exacte…
La base de l’histoire est originale : c’est un mélange de réalité et de fiction qui aurait pu être intéressant mais cela traîne en longueur à mon goût (j’ai trouvé la partie « Le Futuriste » bien trop redondante) et aucun des personnages a réussi à me séduire (ni le héros Mitchell dont la dérive sera à la hauteur de son génie, ni Jane l’ambitieuse qui deviendra une amie au fil du temps et qui créera sa propre société protectrice en se servant de lui, ni la mystérieuse Elsa -son dernier contact avec la réalité- dont le coeur peut s’arrêter de battre à tout moment).
Je suis qualifiée de « littéraire » depuis mes plus tendres années, donc pas du tout une « scientifique » dans l’âme. Les probabilités, les statistiques, les algorithmes, les formules et autres formes du genre, même si cela flirte avec la philosophie du désastre, ne me font pas rêver du tout.
Est-ce la raison pour laquelle je me suis profondément ennuyée ?
Ce n’est malheureusement pas un premier roman que je défendrai…
Editions du Sous-sol
NDLR. Cette chronique a été rédigée pour Lecteurs.com, en tant qu’Explorateur de la rentrée littéraire.
C’est peut-être une question de regard, car le sujet peut être aussi propice à la réflexion. Cf., dans cette veine, https://www.pop-up-urbain.com/la-science-fiction-pour-habiter-les-mondes-en-preparation-entretien-avec-yannick-rumpala-maitre-de-conference-en-sciences-politiques/