Claire Castillon a visiblement le don d’appuyer là où ça fait mal : la réalité.
La réalité du couple, des enfants, des courses, de l’appartement en commun, du devoir conjugal, de la vaisselle, les week-ends, du passé, des concessions, du reproche, de la rupture, etc… etc…
Une écriture comme un couperet, une claque en pleine poire !
Non pas que ce qu’elle couche sur le papier est faux, mais faut-il à ce point décortiquer toutes ces mécaniques quotidiennes pour en faire des conséquences malheureuses durant 203 pages ?
C’est dramatique stricto sensu, alors que cela aurait pu être drolatiquement affreux.
Il manque donc une dose d’humour bien placée et j’aurais pu être conquise…
Editions Grasset
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