Note de l’éditeur :
New York, 3 novembre 1954. Dans quelques jours, le centre d’immigration d’Ellis Island va fermer. John Mitchell, son directeur, resté seul dans ce lieu déserté, remonte le cours de sa vie en écrivant dans un journal les souvenirs qui le hantent : Liz, l’épouse aimée, et Nella, l’immigrante sarde porteuse d’un très étrange passé. Un moment de vérité où il fait l’expérience de ses défaillances et se sent coupable à la suite d’événements tragiques. Même s’il sait que l’homme n’est pas maître de son destin, il tente d’en saisir le sens jusqu’au vertige.
Ellis Island fait partie des rares endroits lors de ma découverte de New York qui m’a particulièrement touchée historiquement parlant.
Je n’ai jamais rien écrit dessus, mais nul doute que si j’avais eu un blog à l’époque j’aurais couché sur le clavier ce que j’avais ressenti en la visitant.
« C’est par la mer que tout est arrivé »
Les lignes nous rendent spectateur, témoin d’une époque heureusement révolue (mais non moins tragique autrement malheureusement).
L’écrivain nous ancre au port…
« L’île de l’espoir et des larmes.
Le lieu du miracle, broyeur et régénérateur à la fois »
Gaëlle Josse donne voix (directement ou non) à toutes les personnes qui sont passées sur l’île en en faisant une critique nécessaire parce que factuelle (on imagine aisément le travail de documentation avant l’écriture du livre).
Les souvenirs se fracassent sur les thèmes de l’exil, la solitude, les rêves, les espoirs, les déceptions…
Elle le fait avec toute la bienveillance et la douceur qui la caractérise, sans omettre néanmoins d’aborder tout le tragique du lieu, des murs, du sol que l’on peut désormais fouler en « touriste ».
Belle lecture à tous !
Editions J’ai Lu
Honte à moi, je suis allée plusieurs fois à NYC, et jamais nous n’avons poussé jusqu’à Ellis Island alors que c’est une histoire fascinante… (certainement un signe pour que j’y retourne ☺️)
Next time!