« Captive » de Margaret Atwood…

Grace Marks, femme de chambre, a-t’elle tué son employeur Thomas Kinnear et sa gouvernante Nancy Montgomery avec la complicité du domestique James McDermott ?
Si oui, était-elle sous emprise, folle au moment des faits ? 
C’est ce que va essayer de comprendre le Dr Simon Jordan, spécialiste des maladies mentales, lors d’entretiens avec elle… 

Inspiré d’un fait divers canadien sanglant datant de 1843 et adapté sous forme de mini-série par Netflix (qui respecte complètement le livre à peu de détails près), ce livre est une plongée aussi fascinante qu’effroyable dans les conditions de vie des domestiques et des femmes en particulier au XIXe siècle, dans la psychologie humaine. 

Margaret Atwood ne prend pas partie en faveur ou contre Grace Marks. Hors les pages, les faits ont été jugés et Miss Marks graciée après 30 ans de prison et un séjour en hôpital psychiatrique. Elle nous offre une histoire glaciale, implacable avec de belles envolées littéraires. 

Les auteurs canadiens ont souvent le meilleur des deux mondes : ils savent nous passionner, nous tenir en haleine avec leurs histoires formidablement bien contées à la manière anglo-saxonne et leur qualité d’écriture à la française diablement réussie.

Vous aimez osciller entre le mensonge  et la vérité ? Vous aimez être psychologiquement baladés ? Ce livre est assurément pour vous. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (10/18) : 

« 1873. Grace Marks, seize ans, est condamnée à la réclusion à perpétuité pour le double meurtre de son jeune employeur et de sa gouvernante. Victime sous emprise ou monstre en jupons ? Face à l’échec des rapports psychiatriques, le Docteur Jordan s’empare du dossier, bien décidé à la sortir de son amnésie. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?

Inspiré d’un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur. Captive est aujourd’hui adapté en série TV. »

« L’énergie vagabonde » de Sylvain Tesson…

Sylvain Tesson dans tous ses états !

Carnets, calepins, récits d’aventure, journaux, aphorismes, critiques, études, reportages et regards… 
Tout ce qui fait cet écrivain voyageur hors normes que j’adore. 

Un indispensable à avoir dans ses bibliothèques, à portée de mains toujours… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (Robert Laffont) : 

« En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s’il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
L’énergie vagabonde, c’est la traversée de l’éphémère, perpétuellement renouvelé.L’énergie vagabonde consiste à faire moisson d’idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd’hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l’Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n’a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l’Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j’ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l’espoir de donner un ordre à ces agitations.
Je crois aux vertus de la tangente et de l’échappée.
Puisse l’énergie vagabonde ne jamais se tarir ! »
(Sylvain Tesson)

« Retour à Winterhouse Hôtel » de Ben Guterson…

Elizabeth retrouve Norbridge, Freddy, Leona et découvre de nouveaux clients intrigants pour de nouvelles aventures toujours aussi magiques, énigmatiques et livresques en parallèle de l’évolution de sa situation familiale.
Au programme dans ce second tome ? Découvrir les passages secrets de l’hôtel… 

Quel bonheur d’avoir pu retrouver l’atmosphère enneigée de Winterhouse Hôtel !
Ben Guterson a su créer un univers et des personnages aussi intéressants et attachants les uns que les autres. L’histoire reste toujours autant addictive. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Wiz, Albin Michel) : 

« Après des mois d’attente, Elizabeth est enfin de retour à Winterhouse Hôtel !  Elle apprend avec bonheur que Norbridge a finalement réussi à prouver qu’il est bien son grand-père, elle va donc s’établir à l’hôtel pour de bon ! Toute à sa joie de retrouver Freddy et sa bibliothèque chérie, Elizabeth n’en remarque pas moins quelques bizarreries… Qui est cette Elana qui l’assaille de questions ? Que signifient les mots gravés sur le sceau de Winterhouse Hôtel ? Pourquoi la tombe de Gracella est-elle introuvable au cimetière de la ville ? Autant de mystères à résoudre dans l’atmosphère envoûtante de Winterhouse Hôtel !
À partir de 10 ans »

« Descartes pour les jours de doute et autres philosophies à la française » de Marie Robert…

Que vous dire de plus suite à ma brève du 13 janvier dernier ? ( « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » )

Après Spinoza, Aristote, Nietzsche, Épicure, Platon, Pascal, Levinas, Heidegger, Kant, Bergson, Wittgenstein et Mill, au tour de Rousseau, Montaigne, Descartes, Foucault, Sartre, Voltaire, Ricoeur, de Beauvoir, Camus, Valéry, Baudrillard et Weil !

Une plongée toujours aussi géniale dans les pensées de nos grands philosophes, 100% français cette fois avec la même formule qui rend le tout hyper digeste : une situation que tout le monde a connu ou peu connaître, le concept philosophique à appliquer, une petite biographie, un livre en particulier  et l’encart « Philo Rescue ». Avec en prime dans ce nouvel opus une « citation à emporter » !

Je suis vraiment devenue « fan » des écrits de Marie Robert ! La période est terriblement propice pour la découvrir ou la relire. 
Il me tarde désormais d’ouvrir « Le voyage de Pénélope » qui m’attend dans ma PAL… 

@ bientôt donc et belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

« Comment gérer un patron tyrannique ? Peut-on survivre à la honte ? Comment garder son calme face à des enfants surexcités ? Peut-on triompher de sa timidité ? Faut-il ralentir pour vivre à son rythme ?
Ce livre a pour ambition d’apporter du confort à l’inconfort et de construire une passerelle entre des philosophes renommés et notre intimité.
Douze situations inspirantes nous plongent au cœur de nos émotions pour nous aider à affronter nos doutes et nos questionnements. Et apprendre à les surmonter. »

« L’Ickabog » de J.K.Rowling…

Bienvenue dans le royaume merveilleux de Cornucopia où tout le monde est heureux !
Sous le règne de Fred Sans Effroi et dans la capitale Chouxville en particulier, il fait bon vivre et les pâtisseries de Mes Beamish, Chef Pâtissière, sont à se damner.
Seule une ombre plane sur ce tableau idyllique : une légende venue tout droit du Nord du pays parle d’une créature monstrueuse qui habiterait les Marécages et qui mangerait les enfants……….. et les moutons !
Mythe, ou réalité ?
Une expédition royale s’organise suite au décès apparemment mystérieux de Mrs Doisel… 

Nul besoin de présenter ici J.K. Rowling qui nous a tellement régalés avec la saga que tout le monde connaît. 
Elle a dépoussiéré cette histoire inventée il y a dix ans pendant l’écriture des tomes d’Harry Potter et racontée à ses enfants qui attendait sagement son heure de gloire au grenier.
Très sensible au premier confinement contre la Covid 19 qui a empêché des millions d’enfants de se voir et d’aller à l’école, elle a décidé de mettre l’histoire  gratuitement en ligne et de proposer un concours d’illustrations (que vous retrouverez dans le livre). 

Au-delà de cette adorable attention qui me fait encore plus apprécier l’auteur, vous allez adorer vous immerger dans ce conte (qui n’a rien à voir avec vos sorciers adorés) à double lecture et qui vous tient en haleine du début jusqu’à la fin, que vous soyez un enfant ou un adulte. 

Je n’en dis pas plus et croyez-moi, vous me remercierez de ne rien avoir dévoilé qui aurait pu tout gâcher… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallimard Jeunesse) : 

« Haut comme deux chevaux. Des boules de feu étincelantes à la place des yeux. De longues griffes acérées telles des lames. L’Ickabog arrive…

La Cornucopia était un petit royaume heureux. On n’y manquait de rien, le roi portait la plus élégante des moustaches, et le pays était célèbre pour ses mets délicieux: Délice-des-Ducs ou Nacelles-de-Fées, nul ne pouvait goûter ses gâteaux divins sans pleurer de joie!
Mais dans tout le royaume, un monstre rôde: selon la légende, l’Ickabog habitait les Marécages brumeux et froids du nord du pays. On disait de cette créature qu’elle avait de formidables pouvoirs et sortait la nuit pour dévorer les moutons comme les enfants. Des histoires pour les petits et les naïfs? Parfois, les mythes prennent vie de façon étonnante…
Alors, si vous êtes courageux et voulez connaître la vérité, ouvrez ce livre, suivez deux jeunes héros déterminés et perspicaces dans une folle aventure qui changera pour toujours le sort de la Cornucopia. »