Étiquette : Romans français

  • « Célèbre » de Maud Ventura…

    « Célèbre » de Maud Ventura…

    Jeune femme bourgeoise à la double nationalité, belles études… Cela aurait pu lui suffire. Bien sûr que NON. Cléo ne désire qu’une chose dans la vie : devenir célèbre ! Elle le sait : elle est faite pour ça, depuis toujours.

    Le pouvoir, le “no limit”, les abus, la surexposition, l’arrogance, etc.
    Maud Ventura, qui a décidément le don de se mettre dans la peau de ses personnages, dissèque la célébrité (et ses affres) à coup de scalpel. Et ça fait mal. Très mal !

    Avouons que l’on aime (de manière assez malsaine ?) autant l’ascension de Cléo que sa chute tant attendue, espérée, souhaitée, voulue.
    Le lecteur est pris à son propre jeu d’adoration (non avouée) et de détestation (non cachée).
    Tout simplement jouissif, JUBILATOIRE.

    Courez en librairie ! Ce livre est aussi addictif que la meilleure des séries.

    Bonne lecture à tous ! 

    NDLR. Nul doute que si ce livre ne vous plaît pas c’est qu’il est peut-être (sans doute) le reflet de votre propre moi… Prêt à tout et n’importe quoi pour percer. Soit grâce à un véritable art dont vous seriez exceptionnellement pourvu, soit à cause de cette maladie sociale de notre époque qui est le reflet d’un ego quelque peu trop affirmé.

    J’avais déjà adoré « Mon mari« .
    Il ne faut jamais rencontrer ses idoles…
    Alors je vais attendre pour vous rencontrer Maud ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (L’Iconoclaste) : 

    La célébrité est ma vie. Est-ce que j’étais préparée à un tel succès ? Bien sûr que oui.
    Cléo grandit dans une famille dont elle déplore la banalité. Dès l’enfance, elle n’a qu’une obsession : devenir célèbre. Au fil des années, Cléo saute tous les obstacles qui s’imposent à elle, arrachant chaque victoire à pleines dents, s’entaillant la cuisse à chaque échec.
    À la surprise de tous, sauf d’elle-même, Cléo devient une star mondiale, accumulant les millions de dollars, les villas à Los Angeles et les récompenses….

  • « La nuit des enfants rois » de Bernard Lenteric…

    « La nuit des enfants rois » de Bernard Lenteric…

    Mon Brun me parlait depuis longtemps de ce roman dit culte (première publication en 1982). J’ai donc fini par le sortir de ma PAL…

    De quoi parle-t-il ?
    Jimbo Farrar, informaticien surdoué, est chargé par une multinationale de mettre au point un programme destiné à découvrir des enfants au QI extraordinaire. Une fois trouvés ils vont être évalués puis quelques années plus tard réunis et exhibés dans le cadre de l’attribution d’une bourse d’études jusqu’à ce qu’une sortie nocturne à Central Park vienne tout bouleverser…

    Mon avis ?
    Si j’ai ressenti dès le départ une vraie atmosphère intrigante qui flirte avec les codes du thriller j’avoue que l’auteur m’a quelque peu perdue au fil des pages avec son style d’écriture, le manque de profondeur des personnages et des contextes évoqués ainsi que la présence de certaines inutilités narratives. Dommage parce que les thèmes évoqués (intelligence hors norme, manipulation, pouvoir, dilemmes moraux, limites scientifiques, défis éthiques…) laissaient entrevoir d’excellentes possibilités.

    Bonne lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d’où l’on sort ébloui.
    Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté…
    Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.

  • « Les désobéissantes : les heures insouciantes » de Carole Declercq…

    « Les désobéissantes : les heures insouciantes » de Carole Declercq…

    “Les heures insouciantes” est le premier tome d’une nouvelle grande saga amicale, familiale et historique au souffle romanesque qui a tout pour plaire… française qui plus est s’il vous plaît !

    Suivez Pauline et Nathalie (et toutes celles et ceux qui les entourent au fil des pages) à la veille de la Seconde Guerre Mondiale entre Paris et Berlin !

    La mise en place des différents protagonistes rend l’histoire d’ores et déjà complètement addictive. Certains sont bien mystérieux et il me tarde d’en savoir plus !
    La plume de Carole Declercq est toujours aussi agréable à lire et documentée.

    Bref ne passez pas à côté de ce premier opus et vivement la suite en novembre prochain !

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Eyrolles) : 

    Pauline Kermadec et Nathalie de Tresnel ont grandi ensemble. À dix-neuf ans, malgré des personnalités opposées, elles sont inséparables.

    Pauline, fille de diplomate réservée, pose un regard curieux et angoissé sur une Europe au bord du gouffre. Nathalie, issue d’une famille désargentée de la noblesse, lutte avec panache contre les préjugés et les convenances de son milieu.

    L’actualité de l’été 1938 les rattrape. Pauline doit suivre son père à Berlin, au chevet d’une paix toujours plus fragile. Au milieu des élites politiques européennes, elle fait la connaissance d’un séduisant éditeur allemand. Nathalie n’est pas en reste : un jeune officier fait battre son coeur, n’en déplaise à leurs familles respectives.

    Dans un monde aux portes de la guerre la plus dévastatrice que va connaître l’humanité, l’avenir des deux amies est incertain. Pourtant, armées de la vigueur et de la détermination de la jeunesse, elles entendent imposer leurs choix et conquérir leur indépendance.  

  • « Les heures insouciantes, la saga des désobéissantes t.1 » de Carole Declercq…

    « Les heures insouciantes, la saga des désobéissantes t.1 » de Carole Declercq…

     “Les heures insouciantes” est le premier tome d’une nouvelle grande saga amicale, familiale et historique au souffle romanesque qui a tout pour plaire… française qui plus est s’il vous plaît !

    Suivez Pauline et Nathalie (et toutes celles et ceux qui les entourent au fil des pages) à la veille de la Seconde Guerre Mondiale entre Paris et Berlin !

    La mise en place des différents protagonistes rend l’histoire d’ores et déjà complètement addictive. Certains sont bien mystérieux et il me tarde d’en savoir plus !
    La plume de Carole Declercq est toujours aussi agréable et documentée. 

    Bref ne passez pas à côté de ce premier opus et vivement la suite en novembre prochain ! 

    Belle lecture à tous !

    Carole Declercq est agrégée de lettres et de langues anciennes. Elle enseigne le français dans un collège nord-isérois. Elle a déjà écrit plusieurs livres. 
    J’ai le plaisir de la suivre depuis son tout premier roman “Ce qui ne nous tue pas…”. 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (éditions Eyrolles) : 

    « Pauline Kermadec et Nathalie de Tresnel ont grandi ensemble. A dix-neuf ans, malgré des personnalités opposées, elles sont inséparables.

    Pauline, fille de diplomate réservée, pose un regard curieux et angoissé sur une Europe au bord du gouffre. Nathalie, issue d’une famille désargentée de la noblesse, lutte avec panache contre les préjugés et les convenances de son milieu.

    L’actualité de l’été 1938 les rattrape. Pauline doit suivre son père à Berlin, au chevet d’une paix toujours plus fragile. Au milieu des élites politiques européennes, elle fait la connaissance d’un séduisant éditeur allemand. Nathalie n’est pas en reste : un jeune officier fait battre son coeur, n’en déplaise à leurs familles respectives.

    Dans un monde aux portes de la guerre la plus dévastatrice que va connaître l’humanité, l’avenir des deux amies est incertain. Pourtant, armées de la vigueur et de la détermination de la jeunesse, elles entendent imposer leurs choix et conquérir leur indépendance. »

  • « Les indécis » d’Alex Daunel…

    « Les indécis » d’Alex Daunel…

    Imaginez…

    Vous êtes mort.

    Mais « la bonne surprise, c’est que mourir ne veut pas dire disparaître. »
    Et à votre « âme en transit » un guide vous demande : quel est votre genre littéraire ?
    Vous avez 24h pour arrêter votre choix.
    À partir de là, il faudra qu’un écrivain vous choisisse en guise d’inspiration « pour être là pour tous ceux qui vous aiment, et même d’autres, mais différemment… ».

    Un concept ô combien génial qui m’a ravie !
    Des évocations de livres en guise de souvenirs, ou de futures pages à dévorer…
    C’est ce que propose ce premier roman fort réussi qui se dévore.
    En raconter plus ferait de moi une criminelle franchement.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Archipoche) : 

    Mort dans un accident de voiture, Max, 33 ans, se retrouve à l’Inspiratoire : un lieu où les défunts inspirent des auteurs qui les transformeront en personnages de roman. Encore faut-il choisir un genre littéraire.
    Policier ? Fantastique ? Max est indécis. Heureusement, Mme Schmidt, sa défunte professeure de français de 3e, l’accompagnera dans son voyage introspectif au cœur de sa vie passée et du rôle que les livres y ont joué.
    Alors que l’éternité est devant lui, le temps est compté : il n’a que vingt-quatre heures pour prendre la plus importante décision… de sa seconde vie !

  • « L’heure des oiseaux » de Maud Simonnot…

    « L’heure des oiseaux » de Maud Simonnot…

    Beauté de l’écriture…

    Tragique par l’histoire librement inspirée des multiples abus commis à l’orphelinat de la honte (du Haut de la Garenne) sur l’Île de Jersey…

    Un livre pour ne plus pouvoir dire « on ne savait pas » et qui vous donnera certainement envie, comme moi, d’en savoir plus sur les faits…

    Un livre sensible et poignant qui ne souffre d’aucun pathos.

    À lire absolument ! 

    « Les enfants sont capables de réenchanter l’endroit le plus sordide
    et de créer un monde plus heureux. Un instant.”

    “Elle possède des richesses que personne ne pourra lui dérober :
    sa liberté de penser et l’enchantement procuré par la nature.”


    “Cette heure merveilleuse, suspendue avant l’aube, où tous les chagrins s’effacent,
    où tous les espoirs semblent permis. L’heure des oiseaux.”

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (L’Observatoire) : 

    « Île de Jersey, 1959. Pour survivre à la cruauté et à la tristesse de l’orphelinat, Lily puise tout son courage dans le chant des oiseaux, l’étrange amitié partagée avec un ermite du fond des bois et l’amour inconditionnel qui la lie au Petit.
    Soixante ans plus tard, une jeune femme se rend à Jersey afin d’enquêter sur le passé de son père. Les îliens éludent les questions que pose cette étrangère sur la sordide affaire qui a secoué le paradis marin. Derrière ce décor de rêve pour surfeurs et botanistes se dévoilent enfin les drames tenus si longtemps secrets. »

  • « Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable…

    « Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable…

    Un revolver, des résidus de poudre sur des mains… Un juge se voit immergé dans un triangle amoureux à travers la lecture de poèmes et de haïkus. 

    De François-Henri Désirable j’avais lu sa merveilleuse enquête dans les pas de Romain Gary « Un certain M. Piekielny ».
    Déjà en 2017 il m’avait bluffée par son intelligence littéraire.

    Dans « Mon maitre et mon vainqueur » (merci Verlaine) l’auteur porte un regard des plus réalistes (et malgré tout fort original) sur la passion amoureuse. La vraie. La belle. La pire. La terrible parfois. Celle qui peut peut-être amener à commettre le pire. Celle qui parle à tous, assurément. 

    Un roman récompensé par Le Grand Prix de l’Académie Française 2021 !
    Je comprends le jury…

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    « Le cahier, c’était la première chose que m’avait montrée le juge, quand tout à l’heure j’étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.
    Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu’on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d’une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.
    Voilà ce qu’il en restait, j’ai pensé, de son histoire d’amour. »

  • « La carte postale » d’Anne Berest…

    « La carte postale » d’Anne Berest…

    Tout part d’une carte postale anonyme reçue glissée au beau milieu des traditionnels voeux en janvier 2003. Elle n’est pas récente. Au recto, l’Opéra Garnier. Au verso, quatre prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques. Quatre prénoms connus, gravés à jamais dans l’histoire familiale et dont les échos reviennent de terribles profondeurs. Ils vont chambouler le présent. La mère d’Anne, la narratrice, lui raconte une histoire : la sienne, la leur… 

    Anne Berest nous plonge une nouvelle fois avec toute la justesse qui la caractérise au coeur de ses liens de parenté par le biais d’une enquête incroyable qui aboutit à ce livre. L’immersion dans la seconde guerre mondiale permet des années plus tard de continuer de s’interroger sur la judéité et l’antisémitisme. 

    L’Histoire dans une histoire. Nous retrouvons ici des thèmes certes maintes fois abordés en littérature mais qui sont toujours aussi nécessaires parce que trop souvent (tristement) d’actualité.
    Passionnant.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Grasset) : 

    « C’était en janvier 2003.
    Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
    Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
    L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
    Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
    Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
    J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
    Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque. »

  • « Mon mari » de Maud Ventura…

    « Mon mari » de Maud Ventura…

    Une femme parle de son mari, de son amour (complètement fou) pour lui, de son amour d’aimer et ce chaque jour de la semaine.
    Elle a bien évidemment tout pour être heureuse (enfin, aux yeux de certains): deux enfants, une magnifique maison, une destinée sociale assurée.
    Mais… 

    Ce livre est mon tout premier coup de coeur de la rentrée littéraire, et quel coup d’coeur ! 

    L’écrivain, dont j’ai adoré l’audace et le grain de folie, aurait pu être belge ou anglaise… Et bien non : elle est française ! (comme quoi certains savent faire)
    Un humour truculent à souhait, des questionnements irrésistibles, un épilogue tout simplement génial… Il n’y a absolument rien à jeter.

    Un premier roman original des plus réussis. Ne passez pas à côté et laissez-vous vite tenter ! 

    Belle lecture à tous !

    “Les souvenirs amoureux ne tombent pas du ciel.
    Il faut bien que l’un de nous deux se dévoue pour les fabriquer.”

    ©Céline Huet-Amchin

    Autre roman à lire de l’auteur : « Célèbre« .

    Note de l’éditeur (L’Iconoclaste) : 

    « C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d’une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l’émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l’aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. Du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.
    On rit, on s’effraie, on se projette et l’on ne sait sur quoi va déboucher ce face-à-face conjugal tant la tension monte à chaque page. Un premier roman extrêmement original et dérangeant. »