« Anne Hidalgo, présidente élue du C40 et maire de Paris, préface de prochain beau-livre de Guy Hervier Great New-York : « Parmi les villes-mondes qui véhiculent un imaginaire quasi-mythiques, par l’attraction qu’elles provoquent, l’histoire qu’elles convoquent et la modernité qu’elles incarnent, Paris et New-York se ressemblent particulièrement ». »
Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent !
Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.
Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages. Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté…
La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement. Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture.
J’ai lu ce livre grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin.
Note de l’éditeur (Albin Michel) :
« Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé… Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »
Voilà.
Il est 1h21.
Plus aucun bruit si ce n’est la douce respiration des poilus à mes côtés.
Je viens de refermer « Des Mots de Contrebande, (aux inconnus qui comme moi…). Quel titre sublime !
Alain Cadéo est un grand homme de Lettres comme on n’en a malheureusement plus beaucoup.
Alain Cadéo, c’est notre nouveau Cyrano !
Ces lignes se prêteraient à des lectures par l’écrivain lui-même dans un théâtre, une librairie, un salon de thé…
A bons entendeurs !
Au-delà des mots, nous sommes à mes yeux en présence de la langue française dans toute sa splendeur. Celle que j’aime et qui a construit la personne que je suis.
Avec ce recueil de billets le lecteur entrera dans l’intimité d’un écrivain, ce qui fait son essence, son encre…
Il plongera dedans comme il le souhaite : soit de manière très policée les uns après les autres, soit de manière désordonnée ou plutôt choisie en fonction de ses envies.
Et surtout il les laissera infuser, comme il se doit.
Il fera aussi attention à ce qui est en italique, si poétique pour peu que l’on se prête au jeu d’assembler les morceaux…
Les mots et leurs significations.
Les mots et leurs sens.
Les mots et leurs conséquences.
Les mots et leurs comportements.
Les mots et leurs silences.
Les mots et leur beauté.
C’est un objet rare et donc précieux que l’on a entre ses mains, un de ces livres de chevet dont on s’imprègnera, encore et toujours et qui ne cessera jamais de nous accompagner.
Alain Cadéo est un magnifique passeur de réflexions, d’émotions.
A nous de savoir les recevoir, les faire vivre, les partager, les transmettre.
« Ces petits mots, ces intentions, ces billets, sont destinés à celles et à ceux qui, ne se connaissant pas, font partie de la même famille éparpillée : les affamés d’azur.
Nous, mendiants de la lumière, tendant la main pour des piécettes de partage, menue monnaie de notre joie, ce que nous cherchons c’est de pouvoir, sans aigreur ni amertume, poursuivre notre quête, nous rassembler autour des « mots de la tribu ».
Là, dans la caverne aux mille reflets de nos têtes, devant un bon brasier de phrases crépitantes, compagnons retrouvés nous tenant chaud, enfin ne nous ne serons plus seuls… »
Je me suis offert ce livre sur les bons conseils de la journaliste littéraire et cinéma que j’adoooooooooooore suivre sur Instagram depuis un bon moment désormais, je veux parler de Nicky Depasse.
Pour toutes celles et ceux qui, comme moi, sont des fans absolus d’Agatha Christie et d’Hercule Poirot en particulier…
Une bien jolie édition pour des citations finement relevées qui donnent envie de se replonger dans toutes les enquêtes que le p’tit homme à moustache (que l’on ne présente plus) a résolu !
Imaginez un magazine de qualité…
Imaginez un magazine sans aucune publicité…
Imaginez des articles de choix, écrits par des personnalités littéraires sélectionnées aux petits oignons…
Imaginez une vraie matière en mains, bien loin du papier glacé, avec de belles photos à l’esprit vintage et des illustrations à tomber…
Eh bien ce magazine, ce n’est pas un rêve mais la réalité depuis quelques semaines…
Et il s’appelle America.
Créé par François Busnel (que l’on ne présente plus) et Eric Fottorino (ancien directeur du Monde), il est consacré à l’Amérique de Trump.
C’est un magazine trimestriel, qui aura donc vocation à être éphémère puisqu’il s’arrêtera à la fin de la mandature du 45e Président Américain (en sachant cela, on a presque envie qu’il soit réélu le cas échéant le bougre…).
Franchement, ne passez pas à côté, parce que vous le regretterez.
Ce n’est vraiment pas tous les jours que la presse écrite peut nous ravir à ce point.
Bref, vous avez compris : je vous la recommande vivement !
LISEZ-LA, SOUTENEZ-LA en vous abonnant, OFFREZ-LA, COLLECTIONNEZ-LA…
Ce livre se laisse infuser, comme un bon thé.
Je l’ai ouvert lorsque j’en avais envie, entre un terminé et un autre ouvert.
Je m’en imprègnerai, encore et encore.
Son format et son papier sont d’une élégance folle.
Au passage, je découvre une maison d’édition que je ne connaissais pas.
Ce qu’on y trouve ? Des extraits de romans, d’essais; des poèmes; des reproductions de tableaux, de lithographies, de sculptures, de photographies; des haïkus… qui ont pour thème commun la pluie donc.
Où que vous l’ouvriez, vous lirez ou regarderez les gouttes d’eau qui tombent dehors ou sur vous comme vous ne l’avez jamais fait; comme vous ne les avez jamais humées, respirées, ressenties; comme des muses.
Même pour les plus récalcitrants, je suis certaine que vous apprendrez à l’apprécier (je suis prête à prendre le pari).
Pour ma part, je confirme et je signe : la pluie est une véritable poésie des sens…
Ce tout petit livre a le goût des pages, des lignes, des mots, de Shakespeare and Co, de souvenirs, de voyages (immobiles ou réels), de l’Amour, d’un pêcher dans un jardin, d’une maison, de la famille, de l’écriture, d’une machine à écrire, de la poésie, du silence partagé, d’une chambre verte, de tablettes de chocolat, de trognons de pommes, des p’tits boulots, de l’appel d’un éditeur, des bibliothèques, des librairies, de léopards, du temps libre……………….. d’une vie.
Dans ce court récit, Julia Kerninon, pas encore trente ans, façonne sa propre légende. Née de parents fous de lecture et de l’Amérique, elle tapait à la machine à écrire à cinq ans et a toujours voulu être écrivain.
Ce livre est une véritable autopsie de la CPI (Cour Pénale Internationale) battie sur les espoirs les plus hauts et rattrapée par la réalité d’un monde à l’agonie.
Il est nécessaire mais il laisse un sentiment d’amertume totale.
C’est une enquête extrêmement bien documentée, digne d’un thriller dans sa construction.
Mais si je n’avais pas fait mon Droit m’aurait-il plu ? Je n’en suis pas certaine.
Pour les amateurs du genre donc…
Je remercie Babelio et Masse critique de m’avoir proposé cette lecture pour la chroniquer sur leur plateforme littéraire ( « Le Joker des puissants » ).
Un peu plus de 400 pages de Sagesse, de pur Bonheur tout simplement !
Imaginez…
Trois amis se réunissent pour aborder des thèmes qui leur sont chers.
Le premier est moine bouddhiste, le deuxième philosophe et le troisième psychiatre.
Trois façons différentes de voir la vie. Ou pas.
Trois très beaux conseils de vie ai-je envie de dire.
C’est touchant.
C’est vrai, authentique.
C’est un livre qui fait réfléchir.
Il fait du bien.
Si vous me permettez juste un petit conseil : il n’est pas à lire d’un seul coup.
Il faut prendre son temps. Le laisser infuser, comme un bon thé. Le garder près de soi. Y revenir.
C’est devenu un ouvrage de chevet me concernant, que je prendrai plaisir à repicorer comme il se doit…