« Anne Hidalgo, présidente élue du C40 et maire de Paris, préface de prochain beau-livre de Guy Hervier Great New-York : « Parmi les villes-mondes qui véhiculent un imaginaire quasi-mythiques, par l’attraction qu’elles provoquent, l’histoire qu’elles convoquent et la modernité qu’elles incarnent, Paris et New-York se ressemblent particulièrement ». »
L’écrivain nous plonge dès les premières lignes dans une atmosphère mystérieuse et captivante, où la nature et « Bondrée » sont des personnages à part entière, dans une sorte de huis clos que je ne vous dévoilerai pas.
Les Québécois ont, selon moi, le meilleur des deux mondes : le côté littéraire très français et le côté conteur d’histoire hors pair spécifique aux anglo-saxons. Les connaisseurs apprécieront…
Si les éditions Rivages ont classé le livre dans leur collection Noir, Andrée A.Michaud mérite que l’on s’intéresse aussi à sa plume. Elle a un tel talent que vous vous laisserez happer par ses magnifiques descriptions (qui sont très cinématographiques au passage), les chemins dans lesquels elle vous emmène pour mieux vous perdre jusqu’au dénouement final dans les dernières pages.
Une réussite et une personne humaine profondément attachante que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier au soir avec d’autres membres enthousiastes grâce au Picabo River Book Club et aux Editions Rivages (un GRAND MERCI renouvelé à Léa et Alain qui se reconnaîtront).
Belle lecture à tous !
Je ne sais pas ce que j’ai avec les Québécois en ce moment, mais leur Littérature est une merveilleuse découverte à mes yeux. Je vous parlerai bientôt de leurs poètes…
« À l’été 67, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac aux confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur enterré depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, sa jambe déchirée par un piège rouillé. L’enquête conclut à un accident : Zaza Mulligan a été victime des profondeurs silencieuses de la forêt. Mais lorsqu’une deuxième adolescente disparaît à son tour, on comprend que les pièges du trappeur ressurgissent de la terre et qu’un tueur court à travers les bois de Bondrée. Une écriture raffinée au service d’atmosphères angoissantes et de subtiles explorations psychologiques, dans la plus pure tradition de Twin Peaks de David Lynch.
ANDRÉE A. MICHAUD, romancière québécoise de premier plan, est l’auteure de dix ouvrages, dont Le Ravissement (2001, Prix du Gouverneur général du Canada) et Mirror Lake (2007, Prix Ringuet).
Bondrée a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada, le Prix Arthur Ellis et le Prix Saint-Pacôme du roman policier. »
Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent !
Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.
Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages. Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté… ;)
La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement. Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture.
J’ai lu ce livre grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin.
Note de l’éditeur (Albin Michel) :
« Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé… Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »
Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler.
La vie, l’amour, la maternité… Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine… « La rivière, les bois, les champs, la maison »… Des allers-retours dans le temps… Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…
Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture.
Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ». Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant. Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée. Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires. C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.
« Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là, à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain. Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir. Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »
Avec ce premier roman paru aux Editions Flammarion, « Le quartier des petits secrets » affirme son talent de conteuse.
Une galerie de portraits irrésistibles : une fleuriste qui aurait dû embrasser la magistrature, une vieille dame qui prend la boutique de fleurs pour son jardin, un aide soignant surnommé « Monsieur Propre », une patronne de café « qui virevolte entre les tables du Marronnier’ (joli clin d’oeil au passage) et son fils, un assureur, une « inspectrice » avec un parapluie, un libraire mystérieux, un chat qui pue…
C’est un livre très bien construit, joliment écrit et les personnages se révèlent dès les toutes premières pages terriblement attachants.
Commencé dans un train, je l’ai terminé sur notre canapé accompagnée d’un bon Earl Grey et de nos deux poilus.
Sophie a le don de créer une atmosphère, de s’appuyer sur un humour qui ne sont pas sans rappeler un certain style anglo-saxon que j’affectionne tout particulièrement.
Vivement le prochain…
La quatrième de couverture en révélant suffisamment à mon goût et mon but depuis toujours étant de ne jamais spoiler un livre, plongez-vous donc dans ce roman. Vous passerez un délicieux moment !
« La quartier des petits secrets », on aurait bien envie d’y habiter…
« Clémentine est fleuriste à Bordeaux, dans un quartier en retrait de l’effervescence urbaine. Sa plus proche amie, Nicole, tient le café sur la place et, ensemble, elles s’amusent à observer les habitudes de chacun. De cet homme qui commande exactement les mêmes bouquets chaque semaine. De ce bouquiniste qui ne sort jamais. De « L’Inspectrice » qui passe en faisant claquer son parapluie… Et puis il y a Viviane, bien sûr, qui s’échappe régulièrement de sa maison de repos pour venir passer un moment dans son jardin imaginaire – la boutique de Clémentine – où elle coupe, tranche, éventre… Viviane est adorable mais ses pertes de repères ne favorisent pas le commerce. Pourtant, lorsque cette dernière ne se présente plus, Clémentine s’inquiète. Une mauvaise chute empêche la charmante massacreuse de venir ratiboiser ses bouquets. Malgré sa faiblesse, elle trouve la force de dessiner une fleur étrange… que Clémentine ne parvient pas à identifier. Quelle est donc cette variété qui semble tellement importante pour la dame âgée ? Il n’en faut pas plus pour que Clémentine commence son enquête. »