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  • « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    Bienvenue à Highmoor, superbe manoir sur lequel soufflent les embruns. Les filles du Duc Thaumas semblent confrontées à un funeste sort : elles meurent les unes après les autres… Est-ce vraiment dû à la malédiction comme semble le marteler la rumeur ou autre chose ? Qui est derrière tous ces meurtres ?

    Au-delà de cette histoire qui joue avec nos nerfs, Erin A.Craig campe une atmosphère incroyable.
    Entre rêve et réalité le lecteur est plongé dans une histoire terriblement addictive et a hâte de comprendre le pourquoi du comment.
    Les suppositions vont bon train tout au long des pages tournées.

    Roman jeunesse ? Thriller ? Roman fantastique ? « La malédiction de Highmoor » est un peu aux confins de tout cela.
    Si vous aimez l’air iodé, les lieux et les personnages énigmatiques,  laissez-vous envoûter ! 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Casterman) : 

    « Au manoir de Highmoor, isolé au milieu d’un vaste océan, le duc Thaumas a déjà perdu quatre de ses filles dans de dramatiques circonstances : noyade, chute, maladie…
    L’une d’elles, Annaleigh, refuse de croire à la folle rumeur selon laquelle elles seraient toutes maudites. En enquêtant sur le tragique accident de sa sœur Eulalie, Annaleigh découvre un passage caché dans la falaise. Une porte mystérieuse ouvre sur un royaume qui fait oublier tous leurs soucis aux jeunes duchesses. Noyées dans la joie et les fêtes, elles dansent jusqu’à l’aube, comme envoutées.
    Seule Annaleigh réussit à s’arracher à ces bals hypnotiques, déterminée à comprendre la puissante malédiction de Highmoor, au risque comme ses sœurs d’y perdre la vie…

    Librement inspiré du conte des frères Grimm Le Bal des douze princesses, ce roman de fantasy aux accents horrifiques rappelle les films de Guillermo del Toro et l’atmosphère vénéneuse de Rebecca de Daphné du Maurier. »

  • « La carte postale » d’Anne Berest…

    « La carte postale » d’Anne Berest…

    Tout part d’une carte postale anonyme reçue glissée au beau milieu des traditionnels voeux en janvier 2003. Elle n’est pas récente. Au recto, l’Opéra Garnier. Au verso, quatre prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques. Quatre prénoms connus, gravés à jamais dans l’histoire familiale et dont les échos reviennent de terribles profondeurs. Ils vont chambouler le présent. La mère d’Anne, la narratrice, lui raconte une histoire : la sienne, la leur… 

    Anne Berest nous plonge une nouvelle fois avec toute la justesse qui la caractérise au coeur de ses liens de parenté par le biais d’une enquête incroyable qui aboutit à ce livre. L’immersion dans la seconde guerre mondiale permet des années plus tard de continuer de s’interroger sur la judéité et l’antisémitisme. 

    L’Histoire dans une histoire. Nous retrouvons ici des thèmes certes maintes fois abordés en littérature mais qui sont toujours aussi nécessaires parce que trop souvent (tristement) d’actualité.
    Passionnant.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Grasset) : 

    « C’était en janvier 2003.
    Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
    Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
    L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
    Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
    Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
    J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
    Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque. »

  • « Mon mari » de Maud Ventura…

    « Mon mari » de Maud Ventura…

    Une femme parle de son mari, de son amour (complètement fou) pour lui, de son amour d’aimer et ce chaque jour de la semaine.
    Elle a bien évidemment tout pour être heureuse (enfin, aux yeux de certains): deux enfants, une magnifique maison, une destinée sociale assurée.
    Mais… 

    Ce livre est mon tout premier coup de coeur de la rentrée littéraire, et quel coup d’coeur ! 

    L’écrivain, dont j’ai adoré l’audace et le grain de folie, aurait pu être belge ou anglaise… Et bien non : elle est française ! (comme quoi certains savent faire)
    Un humour truculent à souhait, des questionnements irrésistibles, un épilogue tout simplement génial… Il n’y a absolument rien à jeter.

    Un premier roman original des plus réussis. Ne passez pas à côté et laissez-vous vite tenter ! 

    Belle lecture à tous !

    “Les souvenirs amoureux ne tombent pas du ciel.
    Il faut bien que l’un de nous deux se dévoue pour les fabriquer.”

    ©Céline Huet-Amchin

    Autre roman à lire de l’auteur : « Célèbre« .

    Note de l’éditeur (L’Iconoclaste) : 

    « C’est une femme toujours amoureuse de son mari après quinze ans de vie commune. Ils forment un parfait couple de quadragénaires : deux enfants, une grande maison, la réussite sociale. Mais sous cet apparent bonheur conjugal, elle nourrit une passion exclusive à son égard. Cette beauté froide est le feu sous la glace. Lui semble se satisfaire d’une relation apaisée : ses baisers sont rapides, et le corps nu de sa femme ne l’émeut plus. Pour se prouver que son mari ne l’aime plus – ou pas assez – cette épouse se met à épier chacun de ses gestes comme autant de signes de désamour. Du lundi au dimanche, elle note méthodiquement ses « fautes », les peines à lui infliger, les pièges à lui tendre, elle le trompe pour le tester. Face aux autres femmes qui lui semblent toujours plus belles, il lui faut être la plus soignée, la plus parfaite, la plus désirable.
    On rit, on s’effraie, on se projette et l’on ne sait sur quoi va déboucher ce face-à-face conjugal tant la tension monte à chaque page. Un premier roman extrêmement original et dérangeant. »

  • « La seconde vie de Jane Austen » de Mary Dollinger…

    « La seconde vie de Jane Austen » de Mary Dollinger…

    Et si Jane Austen avait vécu à notre époque, que diable ce serait-il passé ?! 

    Avec un humour incroyable et sans se départir de certains éléments biographiques et bibliographiques réels de la célèbre romancière anglaise, Mary Dollinger  fait revivre la femme et l’écrivain pour le plus grand plaisir de tous ses fans (dont je fais partie).

    C’est tout simplement G.É.N.I.A.L !

    Et je prends les paris que vous aurez envie de lire ou de relire toutes les oeuvres mentionnées.

    Une lecture des plus réjouissantes qui ne saurait attendre… 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Nouvel Attila) : 

    « Imaginez que Jane Austen vit et écrit aujourd’hui dans un village de la Drôme. Son installation bouleverse la vie de la communauté, d’autant que chouchou des médias, elle intègre très rapidement la liste des best sellers !

    Fable irrésistible sur les coulisses de la presse et de l’édition, ce récit assume son anachronisme, tout en soulevant quelques problématiques : comment serait reçue l’œuvre d’Austen si elle avait été écrite aujourd’hui ? Son message féministe est-il toujours d’actualité ? »

  • « La maison au milieu de la mer céruléenne » de T.J Klune…

    « La maison au milieu de la mer céruléenne » de T.J Klune…

    Linus Baker est un agent du Ministère de la Jeunesse Magique. Son travail est de s’assurer que les enfants dans les orphelinats jouissent d’un certain bien-être. Un jour, il est convoqué par les Cadres Extrêmement Supérieurs qui lui confient une mission secrète : se rendre sur l’Ile de Marsyas dans une maison où résident six enfants dangereux encadrés par Arthur Parnassus et rédiger un rapport sur le lieu et ses occupants… 

    Au-delà d’une histoire fort réussie qui nous immerge dans un ailleurs énigmatique et envoûtant, l’écrivain s’empare avec brio d’un sujet peu traité en littérature jeunesse et qui est plus que nécessaire étant donné l’évolution de notre société.
    Je ne peux pas vous dire quoi car ce serait tout dévoiler ou presque… 

    Amoureux des personnages extraordinaires et des lieux enchanteurs, ce livre est pour vous.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (De Saxus) : 

    « Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

    Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu’agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s’assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.

    Mais lorsqu’il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l’île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.

    Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l’établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l’île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.

    À mesure qu’il découvre d’incroyables secrets et qu’il se rapproche d’Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur. »

    Autre livre lu de l’auteur : « Sous la porte qui chuchote« . 

  • « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    Que se passerait-il si Madame Holmes (mère) disparaissait tout à coup sans crier gare? Et si Sherlock et Mycroft avait une………….. soeur qui refuse de se résigner sur l’éventuel sort de cette dernière et prend l’enquête en mains ?! 

    Premier tome d’une série de livres qui a été adapté par Netflix, vous serez conquis par ce p’tit bout d’femme de quatorze ans qui n’a pas froid aux yeux.
    Avec elle vous allez vivre une aventure à faire pâlir d’envie Sir Arthur Conan Doyle…

    Nul doute que vous passerez un bon moment terriblement efficace en vous plongeant dans cette toute première enquête ! Et je prends les paris : vous serez assurément tenté (tout comme moi) de poursuivre votre lecture avec les autres opus. C’est charmant et totalement IRRÉSISTIBLE.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Nathan) : 

    « Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l’existence de sa soeur : Enola Holmes !

    1888. Le jour où Enola Holmes découvre que sa mère a disparu, elle pressent qu’elle seule pourra la retrouver. Elle qui a grandi libre, est alors soumise par ses frères à l’apprentissage des bonnes manières d’une lady, puis expédiée droit vers un pensionnat de jeunes filles. Mais la chère enfant a du cran et de la ressource et elle échappe à son détective de frère, plogeant dans les basfonds de la capitale… »

     

  • « Le voyage de Pénélope » de Marie Robert…

    « Le voyage de Pénélope » de Marie Robert…

    Suite à une rupture amoureuse et après avoir démissionné de son travail, Pénélope, 30 ans, part en Grèce sur les traces de son homonyme homèrienne. Mais une fois arrivée à Athènes rien ne se passe comme prévu et ses pas vont la guider à travers toute l’Europe après avoir rencontré deux français férus de philosophie…  

    Voyage dans le temps, voyage urbain, voyage à travers les différents courants de pensée, voyage au coeur de soi : vous aurez du mal à résister à cette odyssée peuplée de rencontres et de remises en questions ! 

    Après « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » et « Descartes pour les jours de doute et autres philosophes inspirants » Marie Robert continue de vulgariser une discipline qui (souvent) effraie et d’insuffler ce petit quelque chose terriblement réjouissant que j’apprécie tant.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Flammarion) : 

    « Pénélope, tu n’es pas ici par hasard. Tu veux vivre quelque chose, ton cœur brûle, ta tête t’assaille de réflexions, mais tu refuses d’aller plus loin,tu refuses de plonger. Tu restes spectatrice et tu rumines. C’est ça ton grand voyage ? Tu sais, chaque individu a un rôle à jouer. Chaque personne peut utiliser la force de son esprit pour devenir acteur de son existence et du monde qui l’entoure. Ensemble, à force de réflexions et d’actions, nous ferons de ces ruines un palais. »

    Ceci est une odyssée. Un périple au cœur de nos doutes, de nos errances, de nos tempêtes. Pénélope ne sait plus quel chemin de vie emprunter. Les questions existentielles la bousculent. Qui suis-je ? Où vais-je ? Quel sens donner à mes choix ? En quittant son amour, son travail et sa ville natale pour rejoindre la Grèce, elle part en voyage à travers elle-même, mais aussi à travers l’histoire de la philosophie.

  • « Un éléphant dans ma salle d’attente » de Florence Ollivet-Courtois…

    « Un éléphant dans ma salle d’attente » de Florence Ollivet-Courtois…

    Suivez les pas de Florence Ollivet-Courtois, première vétérinaire libérale et itinérante qui soigne les animaux sauvages en France depuis plusieurs années ! Une référence.

    Elle est passée par l’École vétérinaire de Maisons-Alfort et a beaucoup appris de ses formations à l’étranger.
    Lorsqu’elle se rend chez son ostéopathe ce n’est jamais pour rien: dos en vrac pour avoir lancé la tête d’une girafe lorsque celle-ci a dû se relever suite à une anesthésie, cheville fragile après avoir aidé un tigre à descendre d’un camion… Pas commun n’est-ce pas ?
    Les zoos et parcs animaliers n’ont plus de secrets pour elle si ce n’est ce qui peut parfois arriver de très spécial à un animal sauvage. Car au-delà de sa désormais expertise médicale en la matière, elle doit faire travailler son imagination et sa créativité pour parvenir à soigner ces bêtes hors normes lors de nombreuses interventions.

    Un récit PASSIONNANT pour peu que vous vous intéressiez aux animaux, aux vies faites d’aventures et d’anecdotes en tous genres.

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (humenSciences) : 

    « Un éléphant qui boite, une tortue qui ne veut pas hiberner, un chameau qui a mal aux dents, l’oeil du python qui s’est infecté…, Florence Ollivet-Courtois intervient. Dans sa trousse : des tranquillisants, des anti-inflammatoires, mais aussi un fusil hypodermique et des tenues de camouflage car ses patients ne sont pas toujours coopératifs.

    Première vétérinaire libérale en France à exercer exclusivement sur la faune sauvage et les animaux des réserves zoologiques, cette scientifique dévouée aux animaux a notamment inventé une technique insolite pour faire une prise de sang à un mâle otarie de 400 kg ou encore convaincu une femelle chimpanzé diabétique de prendre chaque jour son insuline.

    Une vie d’aventures au service des animaux sauvages.

    Florence Ollivet-Courtoisest vétérinaire et conseillère scientifique de La tanière Zoo Refuge (Eure-et-Loir), un lieu unique en Europe qui accueille des animaux sauvages et domestiques, abandonnés, maltraités ou en situation critique. »

  • « La mélancolie du monde sauvage » de Katrina Kalda…

    « La mélancolie du monde sauvage » de Katrina Kalda…

    Le jour où Sabrina va découvrir la beauté offerte par l’Art à la faveur d’une visite scolaire au Musée Rodin, ça va lui provoquer un tel choc que ça va changer sa vie………… pour toujours ! 

    Ce roman d’apprentissage est absolument merveilleux. Autant par l’histoire qu’il relate, les multiples thèmes abordés que par la plume de l’écrivain.
    Katrina Kalda nous conte la laideur aussi bien que la beauté. En oscillant entre ces deux antagonismes, elle parvient à ses fins pour nous faire comprendre la nécessité de savoir contempler le beau quelques soient les vicissitudes rencontrées.
    Je suis certaine que le personnage de Sabrina va vous marquer (et vous manquer une fois la dernière page tournée), assurément.

    Laissez-vous vite tenter par le quatrième roman de Katrina Kalda !
    Pour ma part il m’a donné envie de me plonger dans ses précédents écrits tellement il a su retenir mon attention et combler mes attentes de lectrice.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) :