Étiquette : Thrillers Polars & Romans noirs étrangers

  • « Un animal sauvage » de Joël Dicker…

    « Un animal sauvage » de Joël Dicker…

    {Lu dans les airs entre Paris & Bangkok}

    Ce qui aurait dû être un banal braquage à Genève va bouleverser la vie de deux couples, pièces centrales d’un puzzle complexe nécessitant de nombreux voyages dans le passé pour en découvrir la véritable nature.

    Ne jamais se fier aux apparences… Nous pourrions ainsi résumer le dernier livre paru de Joël Dicker qui est une nouvelle fois des plus addictifs ! Dès les premières lignes, vous ne voudrez plus le lâcher. Bien qu’éloigné de ses précédents romans, c’est encore une réussite, n’en déplaise à ses détracteurs !

    L’écrivain nous propose une intrigue diabolique à un rythme intense avec un compte à rebours qui entraîne chacun des protagonistes dans un tourbillon de conséquences inattendues.

    À lire de toute urgence !
    Vous ne serez pas déçus.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

     

    Note de l’éditeur (Rosie Wolfe) : 

    2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d’être un banal fait divers…

  • « Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen…

    « Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen…

    Hannah, romancière danoise primée, est contre toute forme de littérature «facile» et prône une littérature digne de ce nom, plus profonde. Lorsqu’elle provoque publiquement un auteur à succès qu’elle exècre, Jorn Jensen, en lui affirmant que «n’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois», elle ne s’attend pas à se retrouver en Islande pour écrire un livre d’un genre littéraire qui n’est pas le sien ni à enquêter sur un meurtre…

    Jenny Lund Madsen est plus connue dans son pays pour ses scénarios, et pour un premier roman, c’est un coup de maître! Elle a su camper admirablement ses personnages et les immerger dans un double jeu passionnément addictif.

    Une nouvelle plume à découvrir c’est toujours intéressant! Au-delà du côté policier j’ai beaucoup apprécié les réflexions qui portent sur la littérature et la création littéraire.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallmeister) : 

    “N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois !” Hannah en est persuadée lorsqu’elle interpelle Jørn Jensen, star du polar au Danemark. Snob, alcoolique et solitaire, Hannah est elle aussi romancière, mais elle écrit de la ‘‘vraie’’ littérature. Même si, dernièrement, elle est en panne d’inspiration. Aussi, quand Jensen la met au défi d’écrire un polar en trente jours, accepte-t-elle le pari. Direction l’Islande, ses tempêtes de neige et sa nature indomptable, le décor idéal pour un roman policier. Le voyage prend néanmoins une autre tournure lorsqu’un adolescent est retrouvé mort dans le village où Hannah a posé ses valises. La romancière s’improvise alors enquêtrice. Mais ses maladresses et son insistance ne sont pas du goût de tous. Entre orgueil et écueils, Hannah trouvera-t-elle enfin sa propre lumière ?

    Du jeu de pistes au jeu d’écriture, Trente jours d’obscurité est un polar dépaysant et touchant, loin des sentiers battus.

  • « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    Bienvenue à Highmoor, superbe manoir sur lequel soufflent les embruns. Les filles du Duc Thaumas semblent confrontées à un funeste sort : elles meurent les unes après les autres… Est-ce vraiment dû à la malédiction comme semble le marteler la rumeur ou autre chose ? Qui est derrière tous ces meurtres ?

    Au-delà de cette histoire qui joue avec nos nerfs, Erin A.Craig campe une atmosphère incroyable.
    Entre rêve et réalité le lecteur est plongé dans une histoire terriblement addictive et a hâte de comprendre le pourquoi du comment.
    Les suppositions vont bon train tout au long des pages tournées.

    Roman jeunesse ? Thriller ? Roman fantastique ? « La malédiction de Highmoor » est un peu aux confins de tout cela.
    Si vous aimez l’air iodé, les lieux et les personnages énigmatiques,  laissez-vous envoûter ! 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Casterman) : 

    « Au manoir de Highmoor, isolé au milieu d’un vaste océan, le duc Thaumas a déjà perdu quatre de ses filles dans de dramatiques circonstances : noyade, chute, maladie…
    L’une d’elles, Annaleigh, refuse de croire à la folle rumeur selon laquelle elles seraient toutes maudites. En enquêtant sur le tragique accident de sa sœur Eulalie, Annaleigh découvre un passage caché dans la falaise. Une porte mystérieuse ouvre sur un royaume qui fait oublier tous leurs soucis aux jeunes duchesses. Noyées dans la joie et les fêtes, elles dansent jusqu’à l’aube, comme envoutées.
    Seule Annaleigh réussit à s’arracher à ces bals hypnotiques, déterminée à comprendre la puissante malédiction de Highmoor, au risque comme ses sœurs d’y perdre la vie…

    Librement inspiré du conte des frères Grimm Le Bal des douze princesses, ce roman de fantasy aux accents horrifiques rappelle les films de Guillermo del Toro et l’atmosphère vénéneuse de Rebecca de Daphné du Maurier. »

  • « Huit crimes parfaits » de Peter Swanson…

    « Huit crimes parfaits » de Peter Swanson…

    Malcolm Kershaw, un libraire de Boston spécialisé dans les romans policiers, se voit questionner par un agent du FBI sur une série de meurtres qui correspondraient en tous points à une liste qu’il a écrite il y a plusieurs années de cela et intitulée « Huit crimes parfaits » tirés d’intrigues connues. Se peut-il qu’il soit le coupable ? Un ou des copycat serai(en)t-il(s) dans la nature et auquel cas court-il un danger ? 

    Chers amateurs du genre  je prends les paris que vous allez ADORER ce livre ! 
    Nous seulement il vous donnera envie de lire ou de relire les intrigues mentionnées mais encore il vous surprendra de bout en bout jusqu’au dénouement final. 
    L’auteur orchestre avec brio une toile d’araignée policière et littéraire complètement dingue et irrésistible.

    Si vous le commencez, prévoyez environ 3h devant vous parce qu’il y a peu de chance que vous souhaitiez le refermer avant le point final… 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallmeister) : 

    « Libraire spécialisé en roman policier, Malcolm Kershaw reçoit la visite surprise du FBI. L’agent Gwen Mulvey enquête sur deux affaires étranges : une série de meurtres qui rappelle un roman d’Agatha Christie, et un « accident » qui fait écho à un livre de James Cain. Elle espère donc que l’avis d’un expert du genre lui permettra d’interpréter correctement les (rares) indices à sa disposition. Et ce n’est pas tout : Malcolm, quinze ans plus tôt, a publié sur son blog une liste intitulée ”Huit crimes parfaits”, où figuraient ces deux intrigues. Serait-il possible qu’un tueur s’en inspire aujourd’hui ? Très vite, l’angoissante certitude s’impose : le tueur rôde déjà à proximité. Malcolm commence à le voir partout, et sent un véritable nœud coulant se resserrer autour de son cou.

    Une intrigue irrésistible et une brillante variation autour du roman policier, avec en filigrane cette question éternelle : le crime parfait existe-t-il ? »

  • « L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker…

    « L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker…

    Suite à une rupture amoureuse et au décès de son éditeur mentor et ami, un écrivain à succès part se reposer au Palace de Verbier dans les Alpes suisses.  La Direction l’installe dans la chambre 623, qui fait suite aux chambres 621 et 621 bis. Mais pourquoi la chambre 622 n’existe-t-elle pas ?!

    Toute l’énigme part de là, sur fond d’enjeux financiers, d’espionnage et en filigrane ce que j’avais beaucoup apprécié à l’époque de « La vérité sur l’affaire Harry Québert » : une réflexion sur l’écriture avec, en prime, une ode à la relation que peuvent entretenir un écrivain et son éditeur.

    Difficile de résister à l’histoire  qui nous tient en haleine. Vous dévorerez les 569 pages d’un trait, les fins de chapitre étant d’irrésistibles cliffhangers… 😉 

    Quoi que nous puissions penser du succès de l’auteur (mérité ou non tel n’est pas le sujet ici), pour moi Joël Dicker fait le job : personnages principaux et secondaires bien brossés, intrigue aux différentes temporalités qui tient la route, lecteur qui est baladé comme il se doit jusqu’au dénouement final.
    Il a le don de savoir efficacement nous captiver et ça, personne ne peut lui retirer. 

    Belle lecture à tous ! 

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Editions de Fallois) : 

    « Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.

    Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

    Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?

    Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça. »

  • « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    Sur fond de souvenirs, de perte d’innocence et d’illusions, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère sombre, pauvre et raciste des années 30 aux Etats-Unis où l’ignominie humaine est omniprésente. 

    Des marécages troublants, étouffants, dérangeants…

    Une lecture qui ne peut pas laisser indifférent !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Folio policier) : 

    « Texas, 1933. La Grande Dépression s’éternise. Quand le jeune Harry Collins et sa petite sœur découvrent le cadavre sauvagement mutilé d’une femme noire dans un marais, la peur s’empare de leur village. Et quand le corps d’une Blanche est retrouvé peu après, Harry ne peut qu’assister impuissant au lynchage d’un innocent par les membres du Klan local. Aidé de sa sœur, Harry décide de partir à la recherche du vrai meurtrier et s’enfonce dans les profondeurs du bayou, là où les ténèbres règnent… »

    Livre lu dans le cadre du dernier swap organisé par le Picabo River Book Club
    Merci à Mylène qui était mon binôme ! 

  • « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    Lu en octobre 2018…
    Je continue d’essayer de rattraper mon retard ! 

    Si le début de ce livre ne m’a pas rendue euphorique, toute l’histoire commence à compter de la page 119 selon moi.

    Patricia Highsmith n’est pas qu’une ombre servant de référence. Véritable personnage de l’histoire à part entière, elle entraîne l’auteur et le lecteur dans un docu-fiction intrigant, dans une histoire assez perverse, psychologique à souhait où on nage continuellement entre deux eaux volontairement obscures. 

    L’écrivain n’est pas sans malmener son lecteur. Jill Dawson joue en effet sur les deux tableaux et elle interroge entre les lignes sur le processus créatif.

    Je qualifierai donc cette vraie/fausse bio, ce vrai/faux thriller de subtil et d’ambigu.
    Le lecteur peut s’y perdre mais personnellement je salue l’originalité du livre.

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Lorsque, au milieu des années 1960, la romancière Patricia Highsmith s’installe dans un petit cottage dans le Suffolk, en Angleterre, c’est pour s’isoler et se donner le temps d’écrire, mais également pour protéger son intimité : elle entretient en effet une liaison avec Sam, une femme mariée qui vit à Londres. Cependant Patricia est convaincue que quelqu’un l’observe, la surveille, et cette sensation ne fait qu’augmenter avec l’arrivée d’une jeune journaliste qui multiplie les intrusions dans le sanctuaire où elle espérait trouver la quiétude. Lorsque Sam vient la rejoindre pour une escapade amoureuse, les choses ne tardent pas à tourner au drame? Ironie suprême, la grande Patricia Highsmith, qui excelle dans l’art de raconter des histoires de meurtre et de violence, ne serait-elle pas en train de devenir l’héroïne de ses romans d’angoisse ? »

  • « Bondrée » d’Andrée A. Michaud…

    « Bondrée » d’Andrée A. Michaud…

    L’écrivain nous plonge dès les premières lignes dans une atmosphère mystérieuse et captivante, où la nature et « Bondrée » sont des personnages à part entière, dans une sorte de huis clos que je ne vous dévoilerai pas. 

    Les Québécois ont, selon moi, le meilleur des deux mondes : le côté littéraire très français et le côté conteur d’histoire hors pair spécifique aux anglo-saxons. 
    Les connaisseurs apprécieront… 

    Si les éditions Rivages ont classé le livre dans leur collection Noir, Andrée A.Michaud mérite que l’on s’intéresse aussi à sa plume. 
    Elle a un tel talent que vous vous laisserez happer par ses magnifiques descriptions (qui sont très cinématographiques au passage), les chemins dans lesquels elle vous emmène pour mieux vous perdre jusqu’au dénouement final dans les dernières pages.  

    Une réussite et une personne humaine profondément attachante que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier au soir avec d’autres membres enthousiastes grâce au Picabo River Book Club et aux Editions Rivages (un GRAND MERCI renouvelé à Léa et Alain qui se reconnaîtront). 

    Belle lecture à tous ! 

    Je ne sais pas ce que j’ai avec les Québécois en ce moment, mais leur Littérature est une merveilleuse découverte à mes yeux.
    Je vous parlerai bientôt de leurs poètes…  

    Note de l’éditeur (Rivages noir) : 

    « À l’été 67, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac aux confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur enterré depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, sa jambe déchirée par un piège rouillé. L’enquête conclut à un accident : Zaza Mulligan a été victime des profondeurs silencieuses de la forêt. Mais lorsqu’une deuxième adolescente disparaît à son tour, on comprend que les pièges du trappeur ressurgissent de la terre et qu’un tueur court à travers les bois de Bondrée.
    Une écriture raffinée au service d’atmosphères angoissantes et de subtiles explorations psychologiques, dans la plus pure tradition de Twin Peaks de David Lynch.
     
    ANDRÉE A. MICHAUD, romancière québécoise de premier plan, est l’auteure de dix ouvrages, dont Le Ravissement (2001, Prix du Gouverneur général du Canada) et Mirror Lake (2007, Prix Ringuet).
     
    Bondrée a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada, le Prix Arthur Ellis et le Prix Saint-Pacôme du roman policier. »

  • « Tout n’est pas perdu » de Wendy Walker…

    « Tout n’est pas perdu » de Wendy Walker…

    Si l’idée d’être dans la tête d’un thérapeute a pu me plaire de prime abord, mon intérêt est malheureusement retombé comme un soufflet.

    J’avoue en effet m’être arrêtée aux alentours de la page 120 : trop de redondances, pas suffisamment profond psychologiquement parlant sur le fond (le coeur du sujet pourtant) et surtout coupable déjà trouvé ! (suspicion vérifiée et contrôlée en lisant les dernières pages – oui je sais, ce n’est pas bien – ). 

    J’ai appris à m’octroyer le droit d’abandonner un livre au profit d’un autre étant donné la taille de ma PAL.

    Il trouvera certainement ses lecteurs…

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Alan Forrester est thérapeute dans la petite ville cossue de Fairview, Connecticut. Un jour, il reçoit en consultation une jeune fille, Jenny Kramer, qui présente des troubles inquiétants. Celle-ci a reçu un traitement post-traumatique afin d’effacer le souvenir d’une abominable agression dont elle a été victime quelques mois plus tôt. Mais si son esprit l’a oubliée, sa mémoire émotionnelle est bel et bien marquée.
    Bientôt tous les acteurs de ce drame se succèdent dans le cabinet d’Alan, confiant leurs pensées les plus intimes, laissant tomber le masque, et faisant apparaître les fissures et les secrets de la ville en apparence si tranquille… »