Étiquette : Les inclassables

  • Les cahiers de vacances pour adultes…

    Les cahiers de vacances pour adultes…

    Les trois cahiers qui m’accompagnent depuis plusieurs semaines et qui ne me quitteront pas tant que je ne les aurai pas entièrement terminés…

    Ils se méritent parce qu’ils ne sont pas simples, mais c’est ce que j’apprécie justement ! 💪

    1- La littérature de Maïté Defives (Mademoiselle Lit sur les réseaux) aux éditions Marabout
    2- La langue française de Karine Dijoud (Les parenthèses élémentaires sur les réseaux) aux éditions Gallimard
    3- Les enquêtes de Franck Thilliez aux éditions Fleuve

    Ce n’est pas parce que l’Été est en voie de se terminer qu’il ne faut pas continuer de se les procurer et de les faire vivre !
    Ils sont dits « de vacances », mais on peut se challenger et s’amuser toute l’année non ?

    Bonnes révisions à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

     

  • « Highlands » de Jérôme Magnier-Moreno…

    « Highlands » de Jérôme Magnier-Moreno…

    À la faveur d’une séparation, Jérôme Magnier-Moreno prend la poudre d’escampette en Écosse, berceau de précieux souvenirs…

    C’est un formidable journal de bord-récit-carnet artistique que nous propose l’auteur ! Le texte côtoie merveilleusement les peintures (et vice et versa) et font de ce livre un objet hors du commun comme je les apprécie. Chaque chapitre est une couleur, reflet des émotions vécues.

    Une expérience immersive qui flirte avec le sublime et peint avec les mots un portrait vivant et coloré de l’Écosse ! Cet ovni littéraire est un magnifique lien entre l’homme et son environnement.

    Belle lecture à tous ! 

    NDLR. Livre offert par l’écrivain, que je remercie beaucoup. 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) :

    Highlands a été écrit en mouvement. Celui des trains de nuit et des autocars qui m’emportaient là-haut vers le nord de l’Écosse, puis celui des longues marches sur le sol souple de la lande, et enfin ce déplacement d’un autre type, plus intérieur, qui faisait revivre mon enfance à mesure que je m’approchais d’un certain lac sans nom.
    De retour de mes vagabondages par les herbages et les tourbières, c’est le calme de mon atelier que je retrouvais, sa chaleur, sa musique, sa profondeur. Une caverne aux rideaux tirés où, dès que je fermais les yeux, je repartais vers une lande qu’il ne me restait qu’à peindre.
    Ce livre est le fruit d’un double travail d’écriture et de peinture proposant non pas un texte classiquement illustré, mais la rencontre entre deux univers créatifs distincts — celui du peintre et celui de l’écrivain qui se rejoignent pour raconter chacun leur version d’une même histoire.
    J. M.-M.

  • « Les chats et la petite fille » de Kwong Kuen Shan…

    « Les chats et la petite fille » de Kwong Kuen Shan…

    À gauche quelques lignes qui relatent des souvenirs d’enfance ponctuées de paroles de sagesse chinoises. À droite une aquarelle de l’écrivain (quarante en tout).

    Kwong Kuen Shan, écrivain et peintre, est née à Hong-Kong et habite par amour au pays de Galles.

    Ses années de petite fille ont été chamboulées par la double vie de son père et l’emprise que ce dernier lui a fait subir. C’est grâce à celui devenu son mari qu’elle a réussi à mettre de côté les tempêtes vécues (sans toutefois les avoir oubliées) ainsi qu’à deux êtres merveilleux, Healey et Joseph, félins de leur état. En 2021 naissent ces réflexions illustrées, véritables catharsis, parues en poche en 2023.

    Ce petit GRAND “album” inclassable se lit, s’admire puis se laisse infuser. Une jolie pépite comme je les apprécie. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Il est tout à fait exceptionnel de tomber amoureuse non d’un mais de deux chats, pour la grande phobique de ces animaux que j’étais. Qui eût cru que ces deux félins auraient une telle influence sur ma vie ? Dans cet album empli de souvenirs d’enfance, j’ai rassemblé quarante aquarelles originales, assorties de paroles de sagesse. »

  • « Le livre que personne ne voulait lire » de Richard Ayoade et Tor Freeman…

    « Le livre que personne ne voulait lire » de Richard Ayoade et Tor Freeman…

    C’est LE livre qui donne la plume à………. un livre !

    Que pense-t-il lorsqu’il est corné, éventuellement malmené, etc. etc. ?

    Avec un humour so british (forcément décalé, inégalé de fait) et des illustrations au poil il est à mettre entre toutes les mains. Un bon moment assuré !

    La finalité est extra (n’insistez pas je ne vous en parlerai pas).

    Si vous souhaitez une lecture à part, ce livre est pour vous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Hélium Actes Sud)

    « Vous l’aurez compris : je vais vous parler d’un Livre que personne ne voulait lire. Alors préparez vos mouchoirs et vos zygomatiques ! Car je peux vous l’avouer en toute modestie : il s’agit sans doute du livre le plus exceptionnel de toute l’histoire du livre. Pourquoi ? Mais parce que c’est le tout premier livre à avoir été écrit par un livre !
    Oui oui, vous tenez entre vos mains une lecture délicieusement inédite… »

    Un petit livre drôle, ponctué d’images qui le sont tout autant, à dévorer comme un roman.

  • « L’usage du thé : une histoire sensible du bout du monde » de Lucie Azema…

    « L’usage du thé : une histoire sensible du bout du monde » de Lucie Azema…

    {Un de mes jolis cadeaux de Noël…}

    Vous l’avez sans aucun doute déjà vu passer sur les réseaux au moment de sa parution, trop vite éclipsé par d’autres alors qu’il mérite que nous nous attardions sur lui.

    Ce livre doit se laisser infuser comme il se doit et non être bu d’un trait ou survolé tellement il offre de beautés dont nous devons nous délecter.

    Personnellement j’ai fait le choix qu’il m’accompagne pour un certain temps, à savoir lors de cette parenthèse enchantée qu’est mon bol de matcha et tout le cérémonial qui l’accompagne les matinées où je peux prendre mon temps.

    Le thé est synonyme d’errances, d’escales et d’ancrages comme l’écrit et le décrit si bien Lucie Azema.
    
Une ode aux feuilles et à l’eau, à l’introspection, une plume magnifique et un sublime objet à chérir précieusement.

    Belle lecture à tous ! 

    « Le thé porte l’ivresse de l’aventure, se consomme paradoxalement dans les moments
    de sédentarité, de suspension hors du temps, de recentrage. Il offre une fenêtre sur le moment présent, en rendant possible la reconnexion à soi et aux autres,
    par l’intimité et les rencontres qu’il suscite. »

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Flammarion) : 

    La route des thés oscille entre nomadisme et sédentarité, elle est faite d’étapes, comme autant de points d’attache dans un mouvement perpétuel. Elle symbolise le voyage. Les buveurs de thé sont une confrérie dont fait partie la grande voyageuse Lucie Azema.
    L’autrice parcourt l’histoire de ce breuvage millénaire, des premières caravanes aux colonisations, de ses usages à ses significations. Elle explore cette tension entre arrêt et mouvement, qui nous incite à embrasser nos propres errances et nos ancrages, à approcher une philosophie du voyage par étapes, à naviguer en suivant les aléas des chemins et des rencontres, à emprunter des routes aussi bien physiques qu’imaginaires.

  • « Anatomie comparée des espèces imaginaires » de Jean-Sébastien Steyer…

    « Anatomie comparée des espèces imaginaires » de Jean-Sébastien Steyer…

    Un sacré cabinet de curiosités répertoriées par le paléontologue Jean-Sébastien Steyer !

    Laissez-vous captiver par cette nouvelle édition revue et augmentée parue en septembre dernier.

    Totoro, le Dragon, les Gremlins, Chewbacca et tant d’autres n’auront (presque) plus de secret pour vous…

    Un bestiaire des animaux imaginaires à la lumière de la Science, original et passionnant !

    Les illustrations (“à l’ancienne”) d’ Arnaud Rafaelian sont sublimes.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le cavalier bleu) : 

    Créatures de films, BD, comics…, les univers fictionnels passionnent et regorgent d’espèces ­imaginaires ­qui ­empruntent leurs caractéristiques fantastiques aux espèces bien réelles.
    Illustré à la manière des ­planches anatomiques d’antan, cet ouvrage rassemble les figures parmi les plus emblématiques de la culture geek. Il en analyse les spécificités avec la mé­­thode scientifique, en s’appuyant sur les apports des sciences naturelles. On découvre, dans leurs anatomies, habitudes, environnements, un bestiaire riche d’enseignements, permettant d’éveiller notre curio­sité et de forger de façon ludique notre sens ­critique.
    D’Alien à Totoro, en passant par Spider-Man ou le Loup-garou, mélangeant les genres et les époques, chacun retrouve ses personnages favoris. Une véritable invitation à découvrir la science autrement !

    Jean-Sébastien Steyer est paléontologue au CNRS et au Muséum de Paris, auteur et conférencier. Spécialiste de l’évolution des faunes d’avant les dinosaures, il est également connu pour ses ouvrages sur les sciences dans la culture des mondes imaginaires.

    Arnaud Rafaelian est illustrateur et graphiste indépendant. Il collabore depuis sa création à la revue Espèces.

    Nouvelle édition revue et augmentée

  • « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    Un grand procès.

    Des animaux comparaissent et vous devoir argumenter.

    Pourquoi donc les Hommes devraient les protéger ?

    Seule une espèce sur dix sera sauvée…

    147 pages que vous dévorerez sur fond d’enjeux majeurs de notre temps.
    Une fable irrésistible.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Faubourg)

    Un procès à grand spectacle, sous l’œil des caméras du monde entier. Des animaux défilent devant le président du tribunal. Chacun d’eux doit dire pourquoi son espèce mérite de survivre. Pourquoi l’homme devrait dépenser des fortunes pour sa protection. Seul un sur dix sera sauvé. Le jury, ce sera le public.

    Comparaissent le grand hibou, le martinet noir, le papillon vulcain, l’arénicole… Les interrogatoires sont vifs, tendus, hilarants. Et les animaux très convaincants. Alors, lequel choisir ? Le président du tribunal est de plus en plus nerveux. Il faut dire qu’il y a des coups de théâtre…

    Cette fable satirique est aussi une joyeuse leçon d’écologie. Elle nous invite à regarder le monde animal d’un autre œil. Émerveillé et complice. »

  • « L’homme qui aimait les livres » d’Allison Hoover Bartlett…

    « L’homme qui aimait les livres » d’Allison Hoover Bartlett…

    John Charles Gilkey vous dit-il quelque chose ? 
    Ken Sanders peut-être ?

    Le premier est un voleur de livres rares (donc coûteux).
    Il a à ses trousses le deuxième, libraire qui veut tout entreprendre pour qu’il soit arrêté et qui s’improvise de fait détective.
    Ça vous tente ? 

    Ce pourrait être seulement des personnages de fiction.
    Allison Hoover Bartlett, journaliste, va se documenter (beaucoup) et enquêter sur ces deux personnages hors normes… qui existent ! 

    Le lecteur se voit proposer un livre passionnant qui n’est ni un vrai polar, ni une vraie biographie, ni un vrai essai… mais un mélange d’un peu tout ça.
    Il dissèque les thèmes de l’obsession, de la mystification, de la passion et va vous donner assurément envie de relire certains auteurs américains dépoussiérés (et parfois d’autres nationalités). 

    Un seul mot : jubilatoire ! 

    Et vous, de quoi seriez-vous capables pour vous procurer les livres que vous souhaitez en cette période de confinement où les librairies indépendantes sont fermées ? 😉

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Un voleur de livres rares, un libraire obstiné, l’histoire d’une traque haletante entre deux amoureux du livre.

    Jusqu’où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu’où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ?
    L’Américain John Gilkey a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C’était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libraire irascible, qui s’improvise détective et mène l’enquête.
    À travers le récit de cette traque, l’auteur nous plonge dans l’univers fascinant du livre ancien en se posant toujours cette question : de quoi serions-nous capables par amour des livres ? »

  • « À la ligne » de Joseph Ponthus…

    « À la ligne » de Joseph Ponthus…

    À mon libraire je m’entends encore demander 
    Avez-vous toujours le Ponthus 
    LE Ponthus
    Un premier roman
    Et déjà un classique 

    Les pensées d’un homme simple
    Les pensées d’un ouvrier
    Les pensées d’un sans dent
    Les pensées d’une personne du peuple
    Dans sa manière la plus circonstanciée

    Sa relation au travail
    Sa relation avec les autres
    Sa relation avec sa femme
    Sa mère aussi

    Le travail à la chaîne
    Les conversations
    Les attitudes
    Les grèves
    Le management
    La fatigue
    Le corps meurtri
    La maladie
    Les missions à la petite semaine
    L’attente des paiements

    Chers hommes politiques
    Si ce n’est pas déjà fait
    Ayez le courage et la volonté de lire ce livre
    Vous pourrez certainement enfin comprendre
    Ce qu’une grande majorité de Français vivent au quotidien
    Bien loin de toutes les dorures de la République

    Parce qu’à l’usine il ne faut pas croire
    On peut y croiser des écrivains
    Guillaume Apollinaire, Georges Perec
    Des chanteurs aussi
    Barbara, Trénet, Nougaro, Brel, Vanessa Paradis
    Et des poètes
    Léo Ferré
    Pour ne citer qu’eux

    Pas de ponctuation pour mieux comprendre ce qu’est la répétition
    Des vers libres comme un pied de nez
    Beauté tragique d’une époque devenue complètement folle
    Ou comment la Littérature peut sauver de tout

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (La Table Ronde) : 

    « À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer. 
    Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes. »