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  • « Miss Charity » de Marie-Aude Murail

    « Miss Charity » de Marie-Aude Murail

    Miss Charity raconte la vie d’une petite fille qui devient une femme hors du commun dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle.
    Charity Tiddler s’est créée dès son plus jeune âge une bulle, un univers au troisième étage de la demeure familiale, entourée d’animaux étudiés au microscope puis aquarellés. Elle apprend en outre par coeur les oeuvres de Shakespeare…

    Autant vous le dire tout de suite : j’ai ADORÉ cette lecture certes romancée mais théâtrale par bien des aspects. 
    Ce livre a le parfum de l’enfance, de l’imagination, de la création, de la littérature, de l’atmosphère so british que j’affectionne tant (malgré les diktats sociaux de l’époque somme toute peu réjouissants pour les femmes notamment) d’un voyage immobile artistique (les charmantes illustrations de Philippe Dumas illuminent le texte). 
    Oui, Miss Charity est assurément tout cela !

    L’histoire rend hommage à Beatrix Potter pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui ont aimé ses livres pour enfants (vous vous souvenez forcément de Peter Rabbit, Mrs Tiggy Winkle, Jemina Puddle-Duck, Mr Tod, Johnny Town Mouse & Co !).
    S’invitent également dans les pages Oscar Wilde, Bernard Shaw, Charles Dickens…

    Bref ce petit joyau littéraire vous  réjouira et vous fera complètement oublier les tracas du monde. 
    À lire en solitaire avec un thé, un pyjama en pilou  et un chat qui ronronne ou en famille à voix haute. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (L’école des Loisirs) : 

    « Charity est une fille. Une petite fille.
    Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde.
    Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d’ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l’espoir qu’un jour quelque chose va lui arriver… »

  • « La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

    « La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

    Janvier 1944. Dita Kraus est transférée du ghetto de Terezin (Prague) à Auschwitz avec ses parents. Huit livres ont été sauvés (et rafistolés) à l’insu des Nazis. Avec le soutien de Fredy Hirsch elle devient, à 14 ans, « la bibliothécaire d’Auschwitz » et fait circuler les ouvrages au péril de sa vie dans le bloc 31…

    Ou comment rendre le plus « positif » possible un contexte dont nous connaissons l’horreur. 
    Tout le tragique de la situation est quelque peu « atténué » par l’espoir que suscitent ces huit livres qui circulent sous la robe de Dita. 

    « Plus qu’une bibliothécaire , Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres. »

    « Nous avons passé un après-midi très agréable.
    Un après-midi très agréable, à Auschwitz ? »

    « Lire est une joie.»

    « La bibliothèque est maintenant son armoire à pharmacie,
    et elle va donner aux enfants un peu de ce sirop qui lui a permis de retrouver le sourire quand elle croyait l’avoir perdu pour toujours . » 

    Succombez comme moi à ce best seller international qui sera bientôt adapté au cinéma !

    Formée à la bibliothérapie, je suis persuadée qu’un livre dramatique peut faire relativiser un évènement triste que nous connaissons. Osez vous immerger dans une période plus dure que celle que nous traversons actuellement : si des personnes ont retrouvé quelque peu le « sourire » grâce à Dita à Auschwitz, nul doute que vous pourrez le retrouver en vous plongeant dans ces pages malgré ce confinement saison 2.
    Lire a souvent été un acte de résistance. Aujourd’hui encore. Les livres et l’amour que nous leur portons est au-dessus de tout. 

    « Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu’au présent. »

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Flammarion) : 

    « À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
    Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz. »

  • « À rude épreuve » d’Elizabeth Jane Howard…

    « À rude épreuve » d’Elizabeth Jane Howard…

    Nous sommes en septembre 1939. La famille Cazalet doit faire face non seulement à la seconde guerre mondiale mais également à certains tourments familiaux, sociétaux…

    Retrouvez avec bonheur tous les personnages, tout ce qui a fait le charme du premier livre de la saga !
    Dans ce second opus, la voix est particulièrement offerte aux femmes (mères et filles). Les thèmes abordés sont toujours aussi diversifiés, la psychologie des protagonistes admirablement bien disséquée et la société de l’époque irrésistiblement brossée.
    Si parfois vous pouvez penser que certains passages sont emprunts d’un peu de lenteur c’est assurément pour mieux planter le décor, pour mieux servir cette ambiance so british que personnellement j’apprécie tout particulièrement.

    Celles et ceux qui ont aimé « Étés anglais » attendaient « À rude épreuve » avec impatience et vont espérer vite voir s’écouler les prochains mois. Le tome III « Consolation » est annoncé en mars 2021 ! Keep calm: prenez votre mal en patience et en attendant d’autres merveilleux livres sont à découvrir, à détester, à dévorer…

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (éditions La Table Ronde collection Quai Voltaire) : 

    « Septembre 1939. La famille Cazalet, réunie à Home Place, apprend l’entrée en guerre de l’Angleterre à la suite de l’invasion de la Pologne. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l’abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun – parent, enfant ou domestique – sont régulièrement interrompues par les raids allemands.
    Polly, dont les parents s’enfoncent dans un insupportable mutisme, se tourne vers les discours pacifistes de Christopher et l’oreille attentive de Miss Milliment. Clary, sa meilleure amie, renseigne chaque parcelle de sa vie dans des carnets et élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père Rupert, porté disparu sur les côtes françaises. Serait-il devenu espion aux côtés du général de Gaulle? Zoë, sa femme, vient de donner naissance à Juliet, qui ne connaîtra peut-être jamais son père. Fascinées, les deux adolescentes observent aussi leur cousine Louise: à dix-huit ans, alors qu’elle fait ses débuts dans un sinistre théâtre de province, elle fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille.

    Deuxième tome de la saga des Cazalet, À rude épreuve reprend le fil de l’existence de personnages dont Elizabeth Jane Howard continue d’explorer les secrets les plus enfouis, alors que l’Angleterre subit de plein fouet le conflit mondial tant redouté. »

  • « Contre nature » de Cathy Galliègue…

    « Contre nature » de Cathy Galliègue…

    Trois femmes.
    Une prison.
    Trois destins reliés par une même catharsis : l’écriture !

    Un uppercut littéraire viscéral, carcéral, qui ne peut pas laisser indifférent.

    « L’ennui comporte de belles pages de rien entièrement consacrées à la réflexion.»

    « Il faut avec les mots de tout le monde écrire comme personne. »

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Seuil) : 

    « Trois femmes sont incarcérées dans la même prison. C’est là, dans la bibliothèque du centre pénitentiaire, que Pascale, Vanessa et Leïla se rencontrent.

    Captives de leur condition humaine et des préjugés, elles ont chacune une manière différente de vivre leur détention. Il y a celle qui se pose en redresseuse de torts, celle qui voudrait faire oublier le sort réservé à ses bébés, celle qui imagine que les livres les sauveront toutes les trois. Sensibiliser Vanessa à la lecture et vaincre les réticences de Pascale, tels sont les défis que se lance Leïla.

    Alors qu’elles n’ont rien en commun, qu’elles ne cherchent pas l’amitié, la pratique cathartique de l’écriture va leur donner l’occasion d’établir une relation, d’évoquer la violence qui les a conduites à l’enfermement. »

  • « Chat-Bouboule Fat and Furious #4 » de Nathalie Jomard…

    « Chat-Bouboule Fat and Furious #4 » de Nathalie Jomard…

    Retrouvez les facéties, les acrobaties, les tribulations et autres comportements propres à l’espèce du célèbre Chat-Bouboule, de son humaine et des grumeaux composant la famille qui habite avec chez lui… 

    Après « Chroniques d’un prédateur de salon », « La nuit, tous les chats sont gros » et « Intermittent de la sieste », l’illustratrice Nathalie Jomard récidive avec « Fat and furious » pour notre plus grand plaisir. 

    Toujours aussi fort à propos, juste et surtout réaliste (c’est une libraire comportementaliste félin qui vous l’affirme), fous rires garantis ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Michel Lafon) : 

    « Le huitième jour, Chat-bouboule fit la sieste dans le tambour de la machine à laver et vit que cela était con « . Chatoyante fresque hagiographique du père fondateur de l’église chapostolique du Bouboulisme Croquettopaganique, cet ouvrage vous révèlera l’éblouissant parcours lymphatique d’un champion incontesté de la ronflette duirne ou du 100 mètres crottocul. Plongez dans une allégorie flamboyante de la condition féline au milieu domestique qui vous mènera aux portes de la révélation ultime ainsi formulée par Bouffon Chargaryen, Mère des Chattons, suzeraine des Sept Litières et Protectrice de la Boite à Croquettes :  » Rhaaaaa ! Il a encore vomi sur mes chaussons !  »

    Vous l’avez compris, le félin charismatique de la République bananière et autoproclamée du Grumeauland est bel et bien de retour pour notre plus grand plaisir ! »

  • « Le cercle des derniers libraires » de Sylvie Baron…

    « Le cercle des derniers libraires » de Sylvie Baron…

    Emma, libraire à Saint-Flour dans le Cantal, a créé Le cercle des derniers libraires. Trois de ses membres ont trouvé la mort dans des circonstances plus que suspectes. En parallèle de l’enquête de police, Adrien Darcy, journaliste, est envoyé sur place… 

    Outre les clins d’oeil littéraires à Jane Austen (et à d’autres écrivains), ce polar qui fleure bon le terroir est un joli éloge aux livres et aux libraires.
    Le lecteur rentre très vite dans l’histoire, ne peut que s’attacher aux différents personnages et joue à Hercule Poirot jusqu’aux dernières pages qui nous livrent le dénouement final. 

    Loin de cette rentrée littéraire terriblement morose, bien au chaud chez vous, sous une couverture douille-douille accompagné(e) d’une tasse de thé fumante et des ronrons de votre chat, vous passerez un excellent moment. 

    Belle lecture à tous ! 

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

    « À Saint-Flour, Emma est une jeune libraire dynamique, créatrice d’une association de défense de la librairie indépendante, le Cercle des derniers libraires.
    Victime d’un accident de vélo, Adrien Darcy n’est pas près de se remettre en selle. Mais quand le rédacteur en chef de La Montagne lui propose de mener l’enquête sur de mystérieux meurtres commis sur des libraires, le jeune homme, d’abord réticent, accepte de relever le défi.
    Premier indice : les trois victimes appartenaient au Cercle des derniers libraires. Qui se cache derrière cette association ? Qui lui en veut au point d’en supprimer ses membres ? C’est ce que Darcy compte bien découvrir !

    Une déclaration d’amour aux livres et à ceux qui les font vivre : les libraires. »

  • « Il était deux fois » de Franck Thilliez…

    « Il était deux fois » de Franck Thilliez…

     Julie, la fille du lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato disparaît en 2008. Son enquête le mène à l’Hôtel de la Falaise où il s’endort une nuit dans la chambre 29. Il se réveille le lendemain matin dans la chambre 7 et apprend qu’il est en 2020… 

    Une fois encore, Franck Thilliez joue avec les nerfs des lecteurs comme il sait si bien le faire en les embarquant dans une histoire complètement dingue dont il a le secret. 

    Si vous n’avez pas lu « Le manuscrit inachevé », rien de grave vous comprendrez parfaitement l’intrigue. Mais l’écrivain vous obligera à vous plonger dedans afin de pouvoir accéder aux toutes dernières pages ! (si toutefois vous ne trichez pas). J’ai trouvé absolument géniale cette imbrication de deux histoires qui rend le tout aussi ingénieux qu’intelligent ! 

    Si vous commencez ce livre ne prévoyez rien pendant environ 4h : vous ne pourrez pas le lâcher. 
    JOUISSIF !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Fleuve noir) : 

    « En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée.
    Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre…
    Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu… »

  • « Un thé à l’eau de parapluie » de Karen Hottois & Chloé Malard…

    « Un thé à l’eau de parapluie » de Karen Hottois & Chloé Malard…

    Depuis quelques jours une des plus belles saisons a débuté : l’Automne.
    Ok il pleut.
    D’accord les températures baissent et le froid commence à s’installer.
    Mais ne déprimez pas et faites comme Elmo : buvez un thé………… à l’eau de parapluie » ! (cela ira tout de suite mieux !)

    Que vous soyez petit ou grand, plongez-vous dans cet album qui enveloppe le lecteur d’une bulle de douceur aux saveurs exquises. 

    Un joli éloge de la pluie, du thé, de l’amitié, du temps à s’accorder… 
    Un livre dont l’auteure aurait pu être Béatrix Potter… 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Seuil Jeunesse) : 

    « Elmo a le cœur lourd, l’automne est là, la pluie ruisselle derrière ses fenêtres, l’été s’en est bel et bien allé… Mais Elmo a un truc. Quand il a le moral en berne, il prépare un thé à l’eau de parapluie. La recette est simple : il suffit de se placer sous un gros nuage, un gros nuage plein de mer évaporée, chargé de soleil, de sauterelles et de coquelicot, et lorsque le nuage crève, lorsque la pluie se met à tomber, la récolter ! Savourer ce thé avec des amis chers de préférence, fermer les yeux, sentir les vacances couler dans sa tasse, savourer ce breuvage chaud et doux, et une fois qu’on a repris des forces, qu’on est gonflé à bloc, profiter enfin des joies sauvages de l’automne ! »

  • « Liv Maria » de Julia Kerninon…

    « Liv Maria » de Julia Kerninon…

    Liv Maria habite sur une île avec des parents aimants qui l’envoient à Berlin du jour au lendemain suite à un incident dont elle est victime. Cette destination ne sera pas la seule qu’elle connaîtra : tous les lieux qu’elle habitera et les hommes qu’elle rencontrera feront d’elle la femme qu’elle est devenue. 

    Avec ce nouveau roman Julia Kerninon nous dresse un magnifique portrait de femme dont nous suivons le cheminement intérieur au fil des pages et des voyages. Elle nous questionne sur l’enfance, le deuil, le sexe, l’Amour, le destin, les secrets, la vie… Et comme toujours dans ses écrits, livres et Littérature tiennent une place de choix !

    Liv Maria Christensen.
    Retenez bien les nom et prénom de ce personnage : vous n’êtes pas prêts de l’oublier. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (éditions L’iconoclaste) : 

    « Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?

    Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité. »