Catégorie : Lectures

  • « Le fabuleux carnet des silences » de Clare Pooley…

    « Le fabuleux carnet des silences » de Clare Pooley…

    Un carnet voyageur sur lequel des personnes peuvent parler sans concession de leur vie et de leurs ressentis peut-il changer le cours de l’existence d’autres et à quel point ? 

    Voici ce que nous propose Clare Pooley dans ce très joli roman qui brosse toute une série de portraits des plus intéressants. Vous allez beaucoup vous attacher aux différents personnages et je prends le pari qu’ils vont vous manquer une fois le livre refermé. 

    Laissez-vous tenter : vous passerez un excellent moment en compagnie de Monica, Julian, Hazard, Riley, Alice, Mary et Lizzie !

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Monica a abandonné sa carrière d’avocate pour réaliser son rêve : ouvrir un café sur Fulham Road. Le jour où un de ses clients oublie son carnet sur une table, elle ne peut s’empêcher de le lire. Les premières pages lui révèlent la confession de Julian Jessop, un artiste excentrique, âgé de soixante-dix-neuf ans qui exprime toute sa tristesse et sa solitude depuis la mort de sa femme.
    Touchée par cette idée de révéler des sentiments intimes à des inconnus, Monica décide de continuer le carnet avant de le déposer dans un bar à vin.
    Au risque de voir son destin bouleversé de manière inattendue… »

    Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2022 dont je fais partie en tant que jurée « Littérature Étrangère ». 

  • « Memory » d’Arnaud Delalande…

    « Memory » d’Arnaud Delalande…

    Harmonia, perdue dans les montages enneigées, est une clinique spécialisée qui accueille des patients dont la mémoire est altérée. Un cadavre y est découvert et huit témoins étaient présents lors du meurtre. Facile donc pour l’inspecteur de police Jeanne Ricœur ?! Sauf que ces personnes ne se souviennent absolument pas de ce qu’il s’est passé… 

    Arnaud Delalande nous offre un huis clos prenant et complètement addictif. N’imaginez pas une minute vous arrêter de lire une fois plongés dans la première page ! Le lieu est un personnage à part entière et l’écrivain s’est extrêmement bien documenté sur le problème médical qui est au cœur de l’histoire.

    Un très bon moment de lecture même si j’avais trouvé le possible meurtrier avant le dénouement final mais sans pouvoir toutefois l’expliquer ! 

    Bref je recommande. 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Un meurtre, huit témoins, pas un ne se souvient de ce qui s’est passé.
    Elle voudrait tout oublier.
    Ils donneraient tout pour se souvenir…

    Au cœur de Memory, une clinique spécialisée perdue dans la montagne et la forêt, un patient est retrouvé pendu. Un suicide qui a tout l’air d’un meurtre déguisé : huit personnes ont assisté à la scène.
    Un homme mort. Huit témoins. Un huis clos. La combinaison parfaite pour une enquête vite résolue… C’est sans compter sur l’amnésie bien particulière dont souffrent les résidents : leur mémoire n’excède pas six minutes. Ils ont vu, mais ils ne se souviennent pas.
    En plein deuil de son père adoptif, Jeanne Ricœur, jeune inspectrice de police, hérite de cette affaire impossible. Elle découvre une communauté à part, celle d’étranges victimes de la vie à la mémoire brisée, au quotidien hanté de post-it et de mémos. Tandis qu’elle essaie désespérément de reconstituer le puzzle du drame, ses propres démons refont surface…
    Mais bientôt, on la menace.
    Qui veut l’assassiner, et pourquoi ? »

  • « Le chat Pitre » de Florence Hinckel…

    « Le chat Pitre » de Florence Hinckel…

    Pitre vit avec deux petits humains (Sidonie et Joan) et deux grands (Jérôme et Hélène) qui ont parfois des idées légèrement saugrenues (voire incongrues) à son égard… 

    Cinq histoires à chavourer par toutes les familles ailurophiles.

    Il en arrive de ces choses à ce Pitre : un concours de beauté, un départ en vacances, une mission dans l’espace (nous vous conseillons de ne jamais chercher la célébrité), des super pouvoirs !

    Un recueil de cinq tomes réunis pour notre plus grand plaisir !

    À partir de 8 ans. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Nathan) : 

    « 5 incroyables aventures du chat Pitre !

    Pitre est un chat. Il vit une existence paisible, entre son panier moelleux, ses délicieuses sardines, et, bien sûr, sa famille d’humains.

    Mais alors qu’il n’aspire qu’à la paix, son calme est troublé par des aventures plus folles les unes que les autres. D’un concours de beauté au vide de l’espace, une chose est sûre : Pitre n’est chamais tranquille…

    Un récit hilarant raconté par un animal de compagnie pour les enfants de 8 à 12 ans. »

  • « Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable…

    « Mon maître et mon vainqueur » de François-Henri Désérable…

    Un revolver, des résidus de poudre sur des mains… Un juge se voit immergé dans un triangle amoureux à travers la lecture de poèmes et de haïkus. 

    De François-Henri Désirable j’avais lu sa merveilleuse enquête dans les pas de Romain Gary « Un certain M. Piekielny ».
    Déjà en 2017 il m’avait bluffée par son intelligence littéraire.

    Dans « Mon maitre et mon vainqueur » (merci Verlaine) l’auteur porte un regard des plus réalistes (et malgré tout fort original) sur la passion amoureuse. La vraie. La belle. La pire. La terrible parfois. Celle qui peut peut-être amener à commettre le pire. Celle qui parle à tous, assurément. 

    Un roman récompensé par Le Grand Prix de l’Académie Française 2021 !
    Je comprends le jury…

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    « Le cahier, c’était la première chose que m’avait montrée le juge, quand tout à l’heure j’étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.
    Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu’on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d’une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.
    Voilà ce qu’il en restait, j’ai pensé, de son histoire d’amour. »

  • « Les chemins du possible » de Marie Robert…

    « Les chemins du possible » de Marie Robert…

    Cinq années ont passé depuis Le voyage de Pénélope… Une demande en mariage (mais pas que) et hop c’est reparti pour les multiples questionnements philosophiques ! 

    Ce livre paru cette semaine, je l’attendais avec impatience.
    J’ai tout lu de Marie Robert dont je vous ai déjà parlé et elle a su une nouvelle fois me questionner, me transporter, me faire réfléchir, me faire voyager… et me donner envie de lire ou de relire certains des grands penseurs du monde entier ! 

    Lors de ces pérégrinations vous allez croiser Thoreau, Emerson, Freud, Husserl, Bergson, de Beauvoir, de Saussure, Lévi-Strauss, Arendt et Ricoeur… à Boston, Vienne, Paris, Genève, Sao Paulo, New-York, Athènes et Gizeh… 

    « Les chemins du possible », les chemins de la vie : un pur bonheur de lecture philosophique, toujours aussi accessible à tous ! 

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Flammarion) : 

    « Tu veux l’intensité sans le risque. Tu veux la vie sans la mort. Tu veux le sublime sans la tempête. Tu veux l’amour sans le quotidien. Il y a cinq ans, tu as fui pour aller au-devant de toi-même, pour t’émanciper de tes carcans, et bonne nouvelle, tu as réussi. Mais maintenant, c’est à toi d’inventer une existence qui te convient. Entretenir la douleur est une autre manière de fuir. Il est temps de faire la paix avec tes fantômes et de trouver ton port. »

    Ceci est une épopée. Entre Boston, Vienne, Paris, Genève, São Paulo et New York, Pénélope explore les chemins du possible en organisant des voyages philosophiques. Raconter et découvrir les grandes écoles de la pensée, c’est la meilleure manière de prendre possession de son monde, de vivre, d’agir et de reconstruire.

  • « Un temps pour le meurtre » de Jon Land…

    « Un temps pour le meurtre » de Jon Land…

    Vingt cinq ans après sa toute première enquête, Jessica Fletcher est de nouveau sur le pont pour résoudre le meurtre d’une jeune femme dont le lien de parenté fait resurgir un certain passé.

    Grady, Amos Tupper, Mortimer Metzger, Seth Hazlitt, Cabot Cove…  
    Tous ces noms vous disent-ils quelque chose ?
    Si oui c’est vous étiez donc fans de la série Arabesque (Murder, she wrote) et ce livre est obligatoirement pour vous !
    Vous allez en effet adorer retrouver tous ces personnages mythiques et vous vous rendrez compte ô combien ils vous manquaient et que cela fait un bien fou ! 

    Installez-vous confortablement.
    Ce cosy mystery se dévore d’un seul coup et je vous challenge: tentez de résoudre le crime avant Jessica !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (City) : 

    « Auteure de romans policiers à succès, Jessica Fletcher se trouve toujours au mauvais endroit au mauvais moment  : là où elle passe, il y a toujours quelqu’un qui trépasse  ! Un jour, elle donne une interview à une jeune journaliste et le lendemain, celle-ci est retrouvée morte, une balle dans la tête.

    Il ne faut pas longtemps à Jessica pour découvrir que la jeune femme était la fille de la victime du premier meurtre sur lequel elle avait enquêté, vingt-cinq ans plus tôt. La première fois que le crime s’était invité dans sa vie  !

    Rattrapée par son passé, Jessica prend les choses en main, car elle en est certaine  : le meurtrier va encore frapper. Heureusement, la détective amateur a non seulement une plume acérée, mais aussi l’esprit affûté et plus d’un tour dans son sac pour démasquer le coupable… »

  • « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    « La malédiction de Highmoor » d’Erin A.Craig…

    Bienvenue à Highmoor, superbe manoir sur lequel soufflent les embruns. Les filles du Duc Thaumas semblent confrontées à un funeste sort : elles meurent les unes après les autres… Est-ce vraiment dû à la malédiction comme semble le marteler la rumeur ou autre chose ? Qui est derrière tous ces meurtres ?

    Au-delà de cette histoire qui joue avec nos nerfs, Erin A.Craig campe une atmosphère incroyable.
    Entre rêve et réalité le lecteur est plongé dans une histoire terriblement addictive et a hâte de comprendre le pourquoi du comment.
    Les suppositions vont bon train tout au long des pages tournées.

    Roman jeunesse ? Thriller ? Roman fantastique ? « La malédiction de Highmoor » est un peu aux confins de tout cela.
    Si vous aimez l’air iodé, les lieux et les personnages énigmatiques,  laissez-vous envoûter ! 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Casterman) : 

    « Au manoir de Highmoor, isolé au milieu d’un vaste océan, le duc Thaumas a déjà perdu quatre de ses filles dans de dramatiques circonstances : noyade, chute, maladie…
    L’une d’elles, Annaleigh, refuse de croire à la folle rumeur selon laquelle elles seraient toutes maudites. En enquêtant sur le tragique accident de sa sœur Eulalie, Annaleigh découvre un passage caché dans la falaise. Une porte mystérieuse ouvre sur un royaume qui fait oublier tous leurs soucis aux jeunes duchesses. Noyées dans la joie et les fêtes, elles dansent jusqu’à l’aube, comme envoutées.
    Seule Annaleigh réussit à s’arracher à ces bals hypnotiques, déterminée à comprendre la puissante malédiction de Highmoor, au risque comme ses sœurs d’y perdre la vie…

    Librement inspiré du conte des frères Grimm Le Bal des douze princesses, ce roman de fantasy aux accents horrifiques rappelle les films de Guillermo del Toro et l’atmosphère vénéneuse de Rebecca de Daphné du Maurier. »

  • « La carte postale » d’Anne Berest…

    « La carte postale » d’Anne Berest…

    Tout part d’une carte postale anonyme reçue glissée au beau milieu des traditionnels voeux en janvier 2003. Elle n’est pas récente. Au recto, l’Opéra Garnier. Au verso, quatre prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques. Quatre prénoms connus, gravés à jamais dans l’histoire familiale et dont les échos reviennent de terribles profondeurs. Ils vont chambouler le présent. La mère d’Anne, la narratrice, lui raconte une histoire : la sienne, la leur… 

    Anne Berest nous plonge une nouvelle fois avec toute la justesse qui la caractérise au coeur de ses liens de parenté par le biais d’une enquête incroyable qui aboutit à ce livre. L’immersion dans la seconde guerre mondiale permet des années plus tard de continuer de s’interroger sur la judéité et l’antisémitisme. 

    L’Histoire dans une histoire. Nous retrouvons ici des thèmes certes maintes fois abordés en littérature mais qui sont toujours aussi nécessaires parce que trop souvent (tristement) d’actualité.
    Passionnant.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Grasset) : 

    « C’était en janvier 2003.
    Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
    Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
    L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
    Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
    Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
    J’ai essayé de comprendre comment ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages. J’ai dû m’imprégner de l’histoire de mes ancêtres, comme je l’avais fait avec ma sœur Claire pour mon livre précédent, Gabriële.
    Ce livre est à la fois une enquête, le roman de mes ancêtres, et une quête initiatique sur la signification du mot « Juif » dans une vie laïque. »

  • « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    « Les enquêtes d’Enola Holmes 1. La double disparition » de Nancy Springer…

    Que se passerait-il si Madame Holmes (mère) disparaissait tout à coup sans crier gare? Et si Sherlock et Mycroft avait une………….. soeur qui refuse de se résigner sur l’éventuel sort de cette dernière et prend l’enquête en mains ?! 

    Premier tome d’une série de livres qui a été adapté par Netflix, vous serez conquis par ce p’tit bout d’femme de quatorze ans qui n’a pas froid aux yeux.
    Avec elle vous allez vivre une aventure à faire pâlir d’envie Sir Arthur Conan Doyle…

    Nul doute que vous passerez un bon moment terriblement efficace en vous plongeant dans cette toute première enquête ! Et je prends les paris : vous serez assurément tenté (tout comme moi) de poursuivre votre lecture avec les autres opus. C’est charmant et totalement IRRÉSISTIBLE.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Nathan) : 

    « Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l’existence de sa soeur : Enola Holmes !

    1888. Le jour où Enola Holmes découvre que sa mère a disparu, elle pressent qu’elle seule pourra la retrouver. Elle qui a grandi libre, est alors soumise par ses frères à l’apprentissage des bonnes manières d’une lady, puis expédiée droit vers un pensionnat de jeunes filles. Mais la chère enfant a du cran et de la ressource et elle échappe à son détective de frère, plogeant dans les basfonds de la capitale… »