Catégorie : Lectures

  • « Les jours de silence » de Phillip Lewis…

    « Les jours de silence » de Phillip Lewis…

    Il existe des livres dans lesquels vous êtes tellement bien que vous vous forcez à les lire le plus lentement possible afin de prolonger un moment de grâce particulier.
    Ce premier roman de Phillip Lewis en fait partie.

    Je me suis tellement attachée aux personnages et aux Barrowfields qu’ils me manquaient avant même d’avoir tourné la dernière page.

    Une couverture magnifique de Brigitte Slangen, une sublime plume « à l’ancienne » où tout est joliment à sa place, une ambiance palpable, des thèmes bouleversants (les joies, les douleurs, l’abandon, le deuil, l’amour pour une mère, l’amour pour un père, l’âme d’un lieu qui vous hante… en d’autres termes les fantômes du passé d’une famille du Sud des Etats-Unis, sans oublier la Littérature qui tient une place magistrale)…
    Voici un merveilleux cocktail qui fait de ces lignes un roman d’apprentissage qui m’a profondément touchée parce que d’une profondeur, d’une poésie, d’une élégance folle !

    Pour moi, Phillip Lewis fait déjà partie de ces auteurs américains « classiques » à lire obligatoirement.

    A noter la traduction remarquable d’Anne-Laure Tissut qui a su saisir, donner l’ampleur qu’il fallait au charme de cette histoire offerte aux lecteurs.

    Je recommande vivement ! (et Sacré Jayavarman aussi)

    J’ai lu ce livre dans le cadre du PicaboRiverBookClub et de rencontres littéraires qui vont avoir lieu lors du Festival America (20 au 23 septembre 2018).
    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa qui se reconnaîtra !

    Note de l’éditeur (Belfond) :

    « Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d’acier, que chacun, dans le petit village d’Old Buckram, prétend maudite. C’est ici que vivent les Aster.
    Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l’élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d’un prénom imprononçable tiré d’un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie.

    Des années plus tard, Henry Junior n’a qu’une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit… « 

  • « Dans la cage » de Kevin Hardcastle…

    « Dans la cage » de Kevin Hardcastle…

    C’est une histoire qui peut sembler banale de prime abord, un énième roman noir, une intrigue tragique parmi tant d’autres que peut nous fournir l’Amérique profonde.

    L’auteur nous propose une immersion dans le monde de la boxe et de la délinquance doublée de la volonté du personnage principal, Daniel, de préserver sa famille par-dessus tout.
    Voici le résumé que je pourrais en faire sans spoiler quoi que ce soit.

    J’avoue que la lecture n’a été ni fluide, ni palpitante de bout en bout malgré un bandeau des plus prometteurs « Un roman impeccablement conçu dont les personnages vous briseront le coeur » (John Irving himself!).
    J’avoue également avoir eu du mal à m’attacher aux personnages.

    Cela étant dit, ce premier roman est un irrésistible noeud coulant au fil des pages qui semblent certes parfois interminables mais qui participent au souhait de l’écrivain de nous offrir une ambiance, des descriptions précises, une double temporalité.

    Et donc malgré certaines maladresses et une traduction qui n’est pas des plus léchées à mon humble avis, l’écrivain est néanmoins à suivre je pense.

    J’ai lu ce livre dans le cadre du PicaboRiverBookClub et de rencontres littéraires qui vont avoir lieu lors du Festival America (20 au 23 septembre 2018).
    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa qui se reconnaîtra !

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Ancien champion de boxe et de free fight, Daniel a raccroché les gants après une blessure grave et dire adieu à ses rêves de gloire. Devenu soudeur, il mène aujourd’hui une vie tranquille avec sa femme et sa fille, âgée de douze ans, à Simcoe,  petite ville d’Ontario dont il est originaire. Difficile pourtant, dans une région minée par le chômage, de joindre les deux bouts. Aussi Daniel accepte-t-il de se mettre au service de Clayton, un caïd de seconde zone qu’il a connu dans son enfance, le temps de se renflouer. Mais vite écœuré par la violence de ce milieu, il décide de s’affranchir et de remonter sur le ring. Sans se douter que, telle l’araignée prise dans sa toile, il ne pourra se libérer de l’influence néfaste de son ami… »

  • « Une douce lueur de malveillance » de Dan Chaon…

    « Une douce lueur de malveillance » de Dan Chaon…

    Si vous décidez de vous plonger dans cette lecture, oubliez tous les codes que vous connaissez.

    Dès la couverture on sent ce p’tit truc qui fait que. Au-delà du fait qu’elle soit bien choisie et fort belle, le titre (qui comporte au passage un superbe oxymore si je ne me trompe pas) nous interpelle forcément et nous indique que l’on a affaire à n’en pas douter à quelque chose de……………………. particulier !

    Je le dis depuis le départ et je le redis (comme cela vous êtes vraiment prévenu(e)(s) : ce livre est étrange. Très étrange.
    Que ce soit l’histoire, la construction et l’écriture. Les trois forment un tout complètement dingue, parce qu’inhabituel. Mais terriblement intéressant…
    Je n’en dirai pas plus : à vous de les découvrir !

    Qui a tué et que s’est-il vraiment passé ? Dans quelle réalité sommes-nous ?
    Finalement peu importe.
    Le principal est ailleurs.

    Maltraitance, lutte pour la survie, souvenirs réels ou irréels, trouble dissociatif de l’identité…

    Ceux qui aiment avoir des réponses tranchées, passez votre chemin ou essayez d’aborder ces lignes armé d’un esprit très ouvert.
    Ceux qui aiment les histoires tordues, les intrigues pas simples (sans parler des personnages), réfléchir, vous avez trouvé votre Maître !

    Dan Chaon joue avec ses personnages, les dates et manipule ainsi à merveille le lecteur, le laissant dans la panade comme il se doit.
    L’intérêt est assurément suscité.

    C’est complexe. Et donc à mes yeux c’est MAGISTRAL.

    Belle lecture à tous !

    J’ai lu ce livre dans le cadre du PicaboRiverBookClub et de rencontres littéraires qui vont avoir lieu lors du Festival America (20 au 23 septembre 2018).
    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa qui se reconnaîtra !

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Nous n’arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »

    Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu’il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d’être libéré de prison. C’est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s’attend au pire.

    Au même moment, l’un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d’un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.

    Plongée dans les ténèbres, celles d’un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant.

  • « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    Ce livre fera assurément partie de ceux qui m’ont marquée, même tardivement.

    Je ne savais même pas que l’auteur ô combien célèbre de « 1984 » et « La ferme des animaux » lus il y a bien longtemps maintenant avait écrit un tel récit !
    La faute aux médias et au corps enseignant qui parlent souvent des mêmes livres ?

    Mon choix est né d’un hasard, à savoir celui du stock d’un de mes libraires de quartier. Nous étions déjà le 21 août, je devais lire mes deux livres du Reading Classics Challenge 2018 et je n’étais plus en mesure d’attendre une commande.
    Il avait ce Orwell en rayon. J’ai aimé la couverture, le titre et la quatrième de couv. Hop, le tour était joué !
    Mais tout cela ne fait pas un livre.

    Lorsque je me suis plongée dedans dimanche, j’ai été happée et je l’ai lu d’une traite. Pour dire…
    L’écrivain a su me plonger dans une atmosphère à la Dickens, dans la triste réalité d’une personne qui n’avait plus grand chose, dans sa propre condition en 1928.

    C’est une analyse sociologique cinglante parce qu’hyper réaliste à travers des mots d’une justesse absolue qui a su me prendre aux tripes. Vraiment.

    Il faut être préparé(e) au sujet qui n’est franchement pas drôle mais je recommande vivement !

    Note de l’éditeur (10/18) :

    « A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l’alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l’espoir et l’infortune se livrent un duel épique. »

  • « Fugitives » d’Alice Munro…

    « Fugitives » d’Alice Munro…

    L’écrivain a eu beau recevoir le Prix Nobel de la Littérature en 2013, je ne cautionne pas avec cette seule (et unique lecture d’elle je l’avoue) son titre de « souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine » ! (Wikipedia)
    Je suis pourtant une grande amatrice du genre…

    Je me suis littéralement ENNUYÉE et au final le livre m’est tombé des mains.

    Je reconnais néanmoins la force de ses descriptions minutieuses côté écriture, mais les histoires ne m’ont en rien intéressée ni les personnages touchée.
    Pire : les lignes m’ont paru terriblement froides.

    Pour ma part donc, à oublier et ce très vite !

    Je suis quoi qu’il en soit ravie de l’avoir découverte par le biais du Reading Classics Challenge 2018.
    Je ne serais jamais allée vers elle sinon je pense…

    Note de l’éditeur (Points) :

    « Elles fuguent. S’échappent. S’en vont voir ailleurs. Elles : des femmes comme les autres. Par usure ou par hasard, un beau matin, elles quittent le domicile familial ou conjugal, sans se retourner. En huit nouvelles, Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. Avec légèreté, avec férocité, elle traque les marques laissées par le temps et les occasions perdues. »

  • « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    Ce livre est dédié je cite « A tous ceux qui ont déjà léché la cuillère ».
    Une sympathique et gourmande entrée en matière comme je les apprécie…

    C’est un bon Chick Lit, un véritable page turner !
    Une fois les personnages installés, on veut irrésistiblement connaître la suite.
    Les lignes fleurent bon les cupcakes et autres gourmandises. Certains chapitres nous offrent même la recette de ces pousse-au-crime culinaires…

    Une lecture certes facile, pleine de bons sentiments mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

    Le seul hic : plus on tourne les pages, plus on a faim !

    À noter que c’est un bon récapitulatif pour celles et ceux qui souhaiteraient ouvrir un p’tit endroit charmant comme celui-là. Le positif et le négatif sont traités de manière factuelle.
    J’ai ressenti une certaine réminiscence d’écho…

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
    Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! »

  • « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

    « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

    Chère Virginie Grimaldi,

    Cette lettre n’est pas un souvenir de nous deux. 
    Nous ne nous connaissons pas encore.
    Je ne suis pas certaine qu’il y en aura une autre mais la vie faisant parfois que ce sera mon souvenir, notre souvenir si vous y répondez, un souvenir parmi tant d’autres si suite il y a.
    Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une belle histoire ( sur un malentendu, ça peut marcher…).

    Je dois vous avouer deux choses.
    La première est que les succès en librairie me fichent de plus en plus une peur bleue parce que je suis rarement d’accord avec la masse. Disons pour le dire plus joliment que je navigue souvent à contre-courant, mais je me dis que le principal c’est de savoir nager non ?!
    La deuxième est que je vous ai lue uniquement (à la base) pour faire plaisir à une copine afin que nos instants parisiens ne soient plus comparables à Waterloo morne plaine lorsqu’elle me parle de vous devant un thé, une pâtisserie ou un hamburger.

    Que les choses soient bien claires : je n’ai aucun problème avec la Chick Lit ou les Feel Good. J’en ai d’ailleurs fait une rubrique spéciale sur mon blog. Ce n’est pas parce que c’est plus pétillant que c’est moins profond.
    En revanche il faut qu’elle soit bonne, que dis-je, excellente, qu’elle sorte vraiment du lot en d’autres termes, pour susciter un réel intérêt de ma part sinon l’auteur en prend pour son grade.
    Eh ben franchement, c’est votre cas ! (avouez que vous respirez là hein ?! J’aime bien faire durer le suspense… Mais vous aurez une place de choix, à part. 

    Vous avez en effet une palette d’émotions incroyable sans pour autant que l’on se sente cul-cul la praline à la lecture. Bien au contraire. Vous savez conjuguer à merveille une histoire qui tient la route ET une plume (ce qui n’est pas donné à tout le monde en l’espèce).
    A travers des thèmes dramatiques, vous avez le don de nous faire rire, pleurer (ça y’est j’ai avoué l’inavouable), de nous faire du bien avec vos mots si justes.
    Vos personnages sont terriblement attachants. Simples mais pas superficiels. Des personnes dans lesquelles nous pouvons tous nous retrouver, nous identifier.

    Bref en gros vous avez réussi à me bluffer, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas fréquent.

    Alors oui je prends le risque en tant que « blogueuse littéraire » (mais pas que) plutôt étiquetée sérieuse chieuse, ayant participé à des jurys, des soirées mondaines et des évènements du milieu mais en rébellion avec une certaine partie de la « communauté de blogueurs » d’assumer complètement cette lettre ouverte et donc publique.
    Je m’expose sans aucun doute à des sourires sous cape, à des réflexions (à l’ombre de messages personnels dont je ne serais jamais la destinataire bien sûr) du style « elle est passée du côté obscure de la littérature (plus « populaire » oui et alors ?!) ou autres railleries mais qu’en ai-je à faire ? Absolument rien.

    Oui, je lirai vos précédents et dernier livres en date ainsi que celui en cours et les prochains entre des Classiques que j’affectionne et des Contemporains jugés moins « légers ».
    Mieux encore : je ne parlerai plus aux personnes qui ne vous auront pas lue ! (Nathalie puissance 10, sors de ce corps !)

    Parce que la Littérature c’est cela à mes yeux : ce tout incroyablement éclectique que les écrivains nous offrent, des rencontres relevant parfois du surnaturel entre des auteurs et des lecteurs, ce p’tit quelque chose qui fait que et que j’ai ressenti entre vos lignes.

    Je ne suis pas forcément à l’aise lorsque je suis sincèrement touchée par quelque chose ou quelqu’un.
    Alors, tout simplement : merci d’être là, quelque part, avec votre stylo et votre talent de conteuse hors pair.

    Bien à vous

    Céline / Charthémiss

    Sur ce, n’oubliez jamais de faire tomber vos préjugés et belle lecture à tous !

    Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie Virginie Grimaldi Editions Le livre de poche / Fayard

    Note de l’éditeur (Le livre de poche / Fayard) :

    «  Je veux qu’on divorce. »
    Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
    Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
    Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
    Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

    Ce billet inaugure une série de choix de livres qui m’ont requinquée pendant mes deux semaines de vacances cet Eté (ne soyez donc pas étonnés de la suite à venir. J’ai du retard sur le reste mais je vais finir par le combler).

  • « Ragdoll » de Daniel Cole…

    « Ragdoll » de Daniel Cole…

    La couverture est déjà un teasing comme je les aime à elle toute seule :

    « Un corps.
    Six victimes.
    Aucun suspect. »

    Ce livre, j’ai failli ne jamais me plonger dedans, plus par agacement que par non envie.

    Je vous explique…
    Je devais rencontrer l’auteur grâce à Babelio. Je ne l’ai jamais reçu à temps ! (…) C’est typiquement le genre de choses qui, bien qu’anodines je le reconnais, m’exaspèrent. Du coup, je ne suis pas allée à l’évènement. Il m’est parvenu des semaines plus tard, et j’ai attendu que mon énervement retombe afin de pouvoir l’apprécier comme il se doit.

    C’est une course contre la montre que l’on a du mal à lâcher une fois l’histoire commencée (et elle démarre sur les chapeaux de roues !).

    Le lecteur est confronté à une double enquête : une judiciaire, l’autre journalistique; toutes les deux palpitantes.
    Les personnages sont nous seulement bien choisis mais encore brillamment travaillés.
    L’intrigue est ficelée aux p’tits oignons.

    J’ai relevé une chose particulière qui a attiré mon attention et qui m’a donc plu  : ce thriller sort des sentiers battus mais à vous de découvrir pourquoi.
    Je ne vous en dirai pas plus pour ne rien dévoiler…

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la Poupée de Chiffon. Tout juste réintégré au Metropolitan Police Service de Londres, l’inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspectrice Baxter. Chaque minute compte, car ce nouveau serial killer vient de communiquer, par voie de presse, une liste de six noms. Son programme de meurtres pour les jours à venir. Avec le meilleur pour la fin : Wolf lui-même… »

    NDLR : Je lirai bien évidemment la suite, « L’Appât » .

  • « Un Eté à Patmos » de Marie-Diane Meissirel…

    « Un Eté à Patmos » de Marie-Diane Meissirel…

    À travers Gaspard, un photographe talentueux débutant, Marie-Diane Meissirel se lance dans l’écriture.
    Et dans son regard le sien, forcément…

    Un premier roman qui fleure bon la Grèce si chère à son coeur, qui nous propose une étude de personnages des plus intéressantes à travers une série de portraits et en filigrane une réflexion sur la réussite à tout prix, la vie, la quête de soi, le regard que l’on peut porter sur les autres…
    Le tout dans une temporalité insulaire, estivale et théâtrale.

    On ferme le livre à regret.
    Le lecteur aimerait en effet bien connaître le destin de toutes celles et ceux découverts et appréciés au fil des pages…

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Fereniki) :

    « Gaspard est photographe, débutant. Un galeriste célèbre, séduit par son travail, lui commande un reportage sur Patmos et l’invite dans sa villa. Gaspard va immédiatement tomber sous le charme de cette île lointaine et mystique, mais aussi découvrir qu’elle est le lieu de villégiature d’une certaine élite. Il y multiplie les rencontres avec des personnalités qui le fascinent et lui inspirent une série de portraits. La plus marquante est celle d’Antinéa, une femme ravissante que la vie a malmenée. Aux côtés de Gaspard, elle redécouvre le goût de l’insouciance. Cette métamorphose, dans ce huis clos estival, n’est pas sans provoquer des tensions. »

    Autres livres de l’écrivain : « Un héritage grec » et « Huit mois pour te perdre » , que je vous recommande également vivement !