Catégorie : Lectures

  • « Anatomie d’un scandale » de Sarah Vaughan…

    « Anatomie d’un scandale » de Sarah Vaughan…

    Une fois encore, sur les bons conseils de notre Chevalier Libraire national, j’ai nommé Nathalie Couderc, j’ai moi aussi succombé à « Anatomie d’un scandale » que j’ai littéralement dévoré en 24h !

    Ce livre est un véritable page turner.
    L’addiction est complètement irrésistible !

    L’intrigue est intelligente, sur fond de secrets, de mensonges, de manipulations, d’emprise, de vengeance sur plus de vingt années dans les arcanes de la jeunesse dorée d’Oxford puis du pouvoir à Westminster.

    La construction, qui donne alternativement voix aux personnages principaux, nous prouve que Sarah Vaughan a très bien étudié les différents « characters » qu’elle nous propose.

    C’est ficelé d’une manière tellement brillante que j’en verrais bien une adaptation cinématographique…

    Je vous le recommande vivement !

    Note de l’éditeur (Préludes) :

    « Kate vient de se voir confier l’affaire de sa vie, celle qui accuse l’un des hommes les plus proches du pouvoir d’un terrible crime. Kate doit faire condamner James Whitehouse. Sophie adore son mari, James. Elle est prête à tout pour l’aider et préserver sa famille. Sophie doit trouver la force de continuer comme avant.
    Comme avant, vraiment ? Quels sombres secrets dissimule le scandale, et à quel jeu se livrent réellement ces deux femmes et cet homme ?

    ELLE VEUT LE DÉTRUIRE. ELLE VEUT LE SAUVER. LA VÉRITÉ EST UNE CHOSE DANGEREUSE.

    Best-seller international, Anatomie d’un scandale est un thriller psychologique et domestique sulfureux qui mêle radiographie d’un mariage et décryptage des arcanes du monde politique. Un roman ténébreux et puissant. »

  • « Ce qui nous revient » de Corinne Royer…

    « Ce qui nous revient » de Corinne Royer…

    Sur les bons conseils de notre Chevalier Libraire national, j’ai nommé Nathalie Couderc bien sûr, je me suis plongée dans une de ses croisades (Team rentrée littéraire d’hiver 2019) et bien m’en a pris !

    Mêlant fiction et réalité, Corinne Royer donne un souffle romanesque à une découverte médicale majeure mais controversée en terme de principaux acteurs : celle de la découverte du chromosome surnuméraire responsable de la trisomie 21 (ou syndrome de Down) en 1959.

    Si le livre nous plonge bel et bien dans une fort jolie histoire d’abandon, de perte, de famille il met en lumière, en parallèle et comme il se doit, Marthe Gautier dans l’Histoire.
    Ce que je retiendrai le plus, dès la première page, est la plume de l’écrivain : sublissime !

    Qui plus est et c’est à noter au passage, « Ce qui nous revient » est un très beau titre et revêt une magnifique couverture.
    Je suis toujours très sensible à ce genre de choses…

    Belle lecture à tous !

    « Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs.
    Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux,
    et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent » 

    (Rainer Maria Rilke)

    Note de l’éditeur (Actes Sud) :

    « Louisa Gorki avait dix ans quand sa mère soprano l’a embrassée en lui lançant “À dans trois jours !” – et n’est jamais revenue. Ce n’est que plus tard que la fillette a appris de son père Nicolaï la raison de la fuite d’Elena : celle-ci ne s’absentait pas pour un récital mais, enceinte d’un enfant trisomique, pour un avortement. Elle s’est ensuite sentie incapable de rentrer chez elle, et Louisa a grandi seule avec Nicolaï et leur chagrin.
    Quinze ans après, Louisa prépare un doctorat en médecine. C’est dans ce cadre qu’elle rencontre Marthe Gautier qui, à la fin des années 1950, a joué un rôle capital dans la découverte du chromosome surnuméraire de la trisomie 21 et s’est vue écartée de l’histoire officielle au profit d’un collègue masculin. Ces deux femmes ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre sur la science et la conscience, la résilience et la persévérance, la dépossession et l’indépendance.
    Si ce texte est une fiction, Marthe Gautier est bien réelle : celle que l’on surnomme la Découvreuse oubliée habite à Paris. Mêlant une authentique controverse scientifique à un drame familial bouleversant, Corinne Royer place son manifeste pour une réhabilitation tardive au cœur d’un roman fougueux et fantasque, et célèbre les promesses fleurissant dans les creux dessinés par la perte. »

  • « La libraire » de Penelope Fitzgerald…

    « La libraire » de Penelope Fitzgerald…

    C’est grâce à l’adaptation cinématographique sortie dans les salles obscures le 19 décembre 2018 (que je n’ai pas encore vue cela soit dit en passant) que j’ai eu envie de me plonger dans « La libraire ».

    Une atmosphère anglaise comme je les aime, une touche de cruauté sociale, beaucoup d’humour,  une folle envie de réaliser un rêve…
    Il n’en fallait pas plus pour que je succombe à ce petit bijou littéraire de Penelope Fitzgerald.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Petit Quai Voltaire Editions La Table Ronde) :

  • « Candyland » de Jax Miller…

    « Candyland » de Jax Miller…

    {Lecture commune du mois de décembre du Picaboriverbookclub }

    Je me suis plongée dedans, je l’ai arrêté, je l’ai repris, j’ai failli le refermer définitivement, j’ai persisté…
    Certaines copines Picabettes (qui se reconnaîtront 😉 ) m’ont motivée et m’ont dit de m’accrocher car au final il était super…
    Mais là j’avoue : à un peu plus de 200 pages lues, je jette l’éponge !

    Je n’arrive pas à être touchée par les personnages, l’histoire ne me passionne pas du tout et surtout, j’ai un souci avec l’écriture (ou la traduction) que je trouve assez pauvre…

    Alors comme ma PAL fait toujours de la concurrence à la Tour de Pise et que j’ai appris à me donner le droit d’abandonner une lecture qui ne me plaît pas, voilà voilà.

    Nul doute qu’il trouvera quelqu’un qui l’appréciera…

    Note de l’éditeur (J’ai lu) :

    « Sadie Gingerich, une ancienne amish, est seule dans sa confiserie d’une ville minière de Pennsylvanie. Sa vie est bouleversée lorsque son fils est assassiné par sa petite amie, Allison. Cruauté du destin, Sadie rencontre Danny, le père d’Allison, en proie à ses propres démons. Leurs lourds passés et le choc du meurtre s’entremêlent pendant l’enquête de police, révélant une vérité indicible.
    Entre les doux pâturages de la communauté amish, les montagnes isolées du Nord et les villes minières abandonnées de la Rust Belt, la vie et l’amour sont broyés, laminés par la drogue et la pauvreté de l’Amérique rurale. Un lieu où les rêves ne se réalisent jamais et où les fins heureuses n’existent pas. »

  • « Les riches heures de Jacominus Gainsborough » de Rébecca Dautremer…

    « Les riches heures de Jacominus Gainsborough » de Rébecca Dautremer…

    Pour celles et ceux qui sècheraient côté cadeaux de Noël (J-3 pour rappel), ne cherchez plus et filez chez votre libraire en espérant que ce dernier l’ait en stock (ce qui devrait être obligatoire).

    Tout en sensibilité et en poésie, le texte et les sublimes illustrations de Rébecca Dautremer invitent petits et grands à réfléchir sur ce que nous ferons, faisons et/ou avons fait d’une chose commune à tous : la vie, à travers sa palette d’émotions et de sentiments (mélancolie, joies, peines…).

    Un voyage joliment philosophique, dès 3 ans et jusqu’à……………..
    Nous avons en effet tous à apprendre de Jacominus Gainsborough.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Sarbacane) :

    « Je voulais dire quelque chose de simple, comme la vie. »                                                           Rébecca Dautremer

    « En douze scènes de genre traversées par les saisons, ponctuées de trois pêle-mêle et d’une dizaine de portraits du héros à différents âges, voici le récit d’une vie. Ses petits riens, ses grands moments, ses joies, ses peines, ses doutes, ses épreuves… Avec, au final, la chance d’avoir été aimé et le bonheur de contempler, au crépuscule de son existence, ses amis fidèles, Policarpe, César, Agathon ou Byron, sa compagne Douce la bien nommée et ses petits-enfants autour de soi.

    Pour la première fois, Rébecca Dautremer peint des animaux humanisés.

    Elle nous offre une fresque unique pour parler à tous du bonheur d’être en vie, à travers le destin d’un humble petit lapin. Et nous livre en prime son histoire la plus personnelle… »

  • « Faire danser les gens » de Fred Rister…

    « Faire danser les gens » de Fred Rister…

    #FDG , ou la musique en « infra-veineuse » (les connaisseurs comprendront et apprécieront; les autres reviendront vers moi pour les explications)…

    Avouons d’emblée que je souffre d’une culture musicale assez pauvre (disons que ma playlist n’est pas aussi « avouable » que celle de Mon Brun). Je craignais du coup que ce livre ne soit pas du tout pour moi.
    Alors faites ce que j’ai fait : sortez de votre zone de confort le cas échéant et plongez-vous dans ce que vous ne connaissez peut-être pas parce qu’au final nous avons tous esquissé des mouvements bougé (grave) nos popotins et/ou chantonné perdu nos voix sur « I Gotta Feeling » (et bien d’autres tubes planétaires : « Love Don’t Let Me Go » , « Love Is Gone » …).

    C’est l’histoire d’un p’tit gars du Nord, d’un homme de l’ombre qui s’est battu et qui se bat toujours pour tenter de réaliser tous ses rêves…

    Emprunt d’une justesse naturelle et bien écrit (jolie surprise), les lignes ne souffrent d’aucun bling-bling, pathos ou autre chose qui pourrait déranger le lecteur malgré les noms évoqués et le sujet.

    Un p’tit miracle se produit à la lecture et j’espère que Fred Rister ne fera pas danser les anges trop vite…

    Note de l’éditeur (Editions Séguier) :

    « Je suis de Malo-les-Bains, près de Dunkerque. Fils d’ouvrier tranquille, je décrochai un BP de coiffure, gagnais ma vie, j’étais aimé de mes parents et bien sûr, quelque chose me manquait. C’est au Stardust, la boîte mythique de La Panne, assis dans la cabine du DJ, que quelque chose changea. La musique, cette musique, me percuta pour la vie. Ça doit être ça, une « vocation », et trente ans plus tard des célébrités m’embrassaient, je me retrouvais en haut des classements mondiaux, ceux des ventes de disques, et je voyais la planète entière danser sur mes tubes ! Cette musique ? Je fais de l’électro pop music. La plus controversée – et méprisée – de la musique actuelle. Mais la plus populaire, aussi. Une œuvre existe dès lors qu’elle est lue, vue, écoutée – ici, je rivalise avec Ravel ! Alors n’allons pas écrire qu’un homme sût croire en son « destin » ou je ne sais quelle connerie. J’ai subi neuf cancers. Je suis le plus célèbre des inconnus. Je travaille avec plaisir pour les autres sans chercher leur gloire. Et je n’ai pas quitté le Nord comme jamais je ne renierai ma musique. Il n’y aurait pas d’autre façon de se trahir. De se mentir. De se tuer. »

    Fred Rister est un DJ et producteur de musique électro pop français. Il a co-écrit et co-produit plusieurs des grands tubes planétaires de David Guetta, dont les hits Who’s That Chick et I Gotta Feeling avec les Black Eyed Peas. Ils reçoivent ensemble en 2011 le Grammy Awards de la Meilleure Chanson Dance de l’année pour When Love Takes Over.

    J’ai eu l’occasion de rencontrer Fred Rister lors de la séance de dédicace organisée à la Librairie Idéale à Paris mercredi soir.
    Un beau moment. Il n’est en effet pas avare du temps accordé aux personnes qui viennent le voir et il est d’une humanité rare…

    Ce livre se lit autant qu’il s’écoute.
    Carole Madelon-Marie a créé LA playlist à offrir en parallèle à vos oreilles sur Spotify.

    Outre cette auto-biographie, il est à rappeler que le 16 mars dernier est sorti dans tous les bacs le titre « I want a miracle » (#IWAM).

    Que ce soit pour le single ou le livre, sachez que Fred Rister reverse l’intégralité des ventes à Kidney Cancer Association.

    #fuckcancer

  • « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    Une couverture qui ne peut pas laisser indifférent et un titre aussi énigmatique que beau tiré d’un roman de Thomas Wolfe pour la version française (rien à voir avec celui en anglais « The risen » qui veut dire « Le ressuscité » et que j’aime beaucoup aussi)…

    On oscille entre le passé et le présent dans la peau d’Eugene.
    Des ossements retrouvés dans la rivière de la ville qu’il n’a jamais quittée, Sylva (Caroline du Nord), vont lui remémorer sa relation avec une fille au prénom énigmatique, Ligeia, qu’il avait partagée avec son frère Bill et qui avait disparue aussi soudainement qu’elle était apparue.

    Au-delà de l’histoire, une réflexion laissée à l’appréciation du lecteur sur la famille (ses rivalités, ses secrets), l’adolescence, les libertés insufflées par la période hippie… sur l’emprise, la force et la faiblesse de destinées construites sur des non-dits et des mensonges.
    Sans oublier les paysages, les éléments, éternels et sublimes sujets de la littérature américaine.

    Lu dans le cadre du PicaboRiverBookClub (auteur et titre choisis pour le mois de novembre), ce livre irrésistiblement envoûtant qui se dévore (trop) vite est tout simplement MAGNIFIQUE.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Points – Seuil) :

    « Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle.

    1967 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.

    À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn. »

    A noter la traduction de qualité d’Isabelle Reinharez.

  • « Winterhouse Hôtel » de Ben Guterson…

    « Winterhouse Hôtel » de Ben Guterson…

    Sur les conseils de la librairie rennaise Le Failler, je me suis plongée avec toute mon âme d’enfant dans ce roman jeunesse dès les premières lignes.

    Une couverture à tomber qui n’est pas s’en rappeler celles dans lesquelles excellent les anglo-saxons…
    Des personnages mystérieux à souhait…
    Un hôtel fascinant…
    Une histoire magique…

    La fan de Wes Anderson, Jean-Pierre Jeunet et J.K. Rowling que je suis en a eu pour son compte.

    Enseignant, critique littéraire et ex-salarié de Microsoft, Ben Guterson, américain de son état, signe là son premier roman pour les lecteurs à partir de 11 ans.

    Sur la toile on parle de tome 1.
    Vivement le prochain donc et belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Wiz Albin Michel) :

    « Quelques dollars dans une enveloppe, un ticket de bus et une adresse : c’est ce que trouve Elizabeth Sommers devant sa porte close en rentrant de l’école, à la veille des vacances de Noël. Son oncle et sa tante sont partis pour trois semaines, et elle doit rejoindre Winterhouse Hôtel, où une chambre l’attend.
    Surprise ! Loin de la pension miteuse qu’elle imaginait, Winterhouse Hôtel est un manoir fascinant, tout droit sorti d’un film de Wes Anderson. Cerise sur le gâteau, elle y rencontre Fred, un garçon de son âge, qui comme elle est passionné de livres, d’énigmes et de jeux de mots.
    Tant mieux, car les mystères, codes et autres bizarreries ne manquent pas à Winterhouse, et ces vacances promettent d’être palpitantes ! »

    Traduction d’Anne-Sylvie Homassel et illustrations de Chloé Bristol.

  • « 13 à table ! » : des nouvelles pour une belle cause…

    « 13 à table ! » : des nouvelles pour une belle cause…

    Hier au soir avait lieu le lancement du recueil “13 à table !” (5e édition) à la Recyclerie (83 Boulevard Ornano, 75018 Paris) au profit des Restos du Coeur.

    Cette année, le collectif d’auteurs (Philippe Besson, Françoise Bourdin, Maxime Chattam, François d’Epenoux, Éric Giacometti, Karine Giebel, Philippe Jaenada, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Véronique Ovaldé, Romain Puértolas, Jacques Ravenne, Tatiana de Rosnay, Leïla Slimani, Alice Zeniter) a écrit des nouvelles sur le thème de la Fête.

    Comme toujours, 1 livre acheté (5€ intégralement reversés) = 4 repas distribués.

    Alors FILEZ TOUTES ET TOUS CHEZ VOS LIBRAIRES !!

    13 à table ! Editions Pocket 2018