Étiquette : Suède

  • « La petite librairie de Riverside Drive » de Frida Skybäck…

    « La petite librairie de Riverside Drive » de Frida Skybäck…

    Jeune veuve suédoise Charlotte débarque à Londres afin d’hériter d’une librairie : celle de sa tante Sara. Si elle vient dans l’optique de la revendre, c’est sans compter sur les deux salariés Martinique et Sam, William un écrivain en résidence et Tennyson le chat qui vont tout mettre en oeuvre pour essayer de la faire changer d’avis…

    On aimerait que cette charmante librairie existe ! Les pages fleurent bon l’odeur du papier ancien et les secrets de famille. Une fois commencé, vous ne pourrez pu le lâcher !

    Lorsqu’un feel good est bon pourquoi faudrait-il ne pas en parler ? Autant l’assumer, sans aucune honte.
    J’avoue avoir passé un excellent moment avec ce livre. Une lecture parfaite pour un moment cocooning en Automne…

    Bon moment cosy à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (éditions Charleston) : 

    Depuis le décès brutal de son mari, un an plus tôt, Charlotte vit cloîtrée chez elle au cœur de la campagne suédoise, tentant de noyer son chagrin dans le travail. Aussi, quand elle apprend qu’une tante, dont elle n’a jamais entendu parler, lui a légué une librairie à Londres, elle prend le premier vol pour l’Angleterre, déterminée à vendre la propriété le plus rapidement possible. Mais elle tombe rapidement sous le charme de la librairie à l’ancienne, de ses étagères en bois massif et de son vieux chat ronchon. Tout comme elle s’attache petit à petit aux employés, ainsi qu’à William, le jeune écrivain qui habite à côté…

    Alors que Charlotte choisit de rester et de se battre pour sauver la librairie de la faillite, un secret de famille enfoui depuis trente ans refait surface. Pourquoi n’a-t-elle jamais connu sa tante ? Quel secret se cache derrière les murs de la librairie ?

  • « Sommeil blanc » d’Emelie Schepp…

    « Sommeil blanc » d’Emelie Schepp…

    Le 23 mars 2017 je vous parlais de son premier thriller « Marquée à vie » que j’avais beaucoup aimé.

    J’attendais le deuxième avec impatience.
    Peut-être un peu trop…

    J’ai été effectivement quelque peu déçue par ce nouvel opus en terme d’enquête qui ne m’a pas autant tenue en haleine que la première et en terme de personnage, à savoir la procureure Jana Berzelius dont le mystère sur sa personnalité ne s’épaissit pas forcément.

    J’espère que le troisième (que j’attends tout de même) ne manquera pas d’intérêt…

    Note de l’éditeur (Harper Collins) :

    « Une deuxième enquête de Jana Berzelius.

    Quand une jeune Thaïlandaise utilisée pour faire passer de la drogue est retrouvée morte des suites d’une overdose, tous les indices tendent à prouver qu’un certain « Danilo » est lié à l’affaire. Un ennemi personnel que Jana Berzelius a bien l’intention de faire disparaitre. Ancien frère d’armes, il en sait trop sur son enfance sordide. En parallèle, l’équipe de Jana se concentre sur la recherche d’un magnat de la drogue qu’on dit d’une intelligence hors du commun. Tout en brûlant de connaitre son identité, Berzelius doit aussi veiller à ce que Danilo ne dévoile pas… la sienne. »

  • « Marquée à vie » d’Emelie Schepp…

    « Marquée à vie » d’Emelie Schepp…

    Note de l’éditeur :

    Nörrkoping, l’hiver.
    La procureure Jana Berzelius arrive sur la scène du meurtre d’un haut responsable de l’Immigration en Suède, assassiné dans sa maison, au bord de la mer Baltique. Le tueur n’a laissé aucune trace. Etrangement, les seules empreintes que l’on retrouve sont celles d’un enfant – or, la victime n’en a pas… Quelques jours plus tard, le meurtrier est identifié. Mais il est mort. On retrouve son corps sur un rivage désolé, l’arme tout près de lui. Il s’agit bien d’un enfant. Signe particulier, il présente sur la nuque une scarification énigmatique.
    Ce nom, gravé grossièrement à même la chair, provoque brutalement chez l’impénétrable Jana, pourtant réputée insensible et glaciale, un véritable séisme intérieur. Car elle porte la même scarification à la base du cou. La marque d’un passé qui ne lui revient que par flashes incontrôlables…

    Ce livre est le premier roman d’Emelie Schepp. Il a été publié en Suède en 2014 et vient de paraître chez Harper Collins France.
    Deux autres tomes ont paru également dans le pays de l’écrivain (en 2015 et 2016). En France, j’espère qu’ils ne tarderont pas trop… 
    Pour information, elle a signé un contrat pour six livres à ce jour.

    C’est toujours délicat de chroniquer un thriller, surtout que je m’attache personnellement à ne jamais trop dévoiler les livres que je lis.

    Ce que j’ai aimé ?
    Déjà le fait que ce soit une plume féminine dans ce milieu très masculin. Les thrillers venus des pays du Nord sont particulièrement durs. Sans que cela soit le contraire (ce n’est pas le cas), j’ai ressenti une certaine élégance à arrêter le côté sordide de l’histoire au moment où il fallait. J’ai apprécié cela ayant du mal avec la violence, qui est souvent trop gratuite en la matière.
    Ensuite le rythme du livre. Deux histoires se font écho. Le lecteur oscille entre le passé et le présent. La personnalité de l’héroïne se révèle ainsi complexe, surprenante, intrigante et donc irrésistiblement intéressante.
    Enfin, elle a réussi à me balader (et ça, j’aime !). J’avais émis deux hypothèses en cours de lecture. La deuxième a primé, mais en partie seulement. Je n’ai donc pas trouvé cela si « facile » comme intrigue. Elle m’a bien tenue en haleine.

    Comme souvent avec les thrillers c’est très cinématographique côté écriture lorsqu’ils sont réussis.
    J’en verrais bien une adaptation.

    Belle lecture à tous !

    J’ai eu l’occasion de rencontrer l’écrivain à l’occasion d’un petit déjeuner littéraire.
    Personne très avenante, elle a partagé avec nous un maximum d’informations sur sa façon d’écrire, sa vie quotidienne, sa famille et nous a recommandé de voir la série « The Bridge » qu’elle aime particulièrement… 😉
    Ce fût un moment délicieux et fantastique en terme d’échanges que je ne suis pas prête d’oublier !

    NDLR. Déçue par son second livre, je n’ai pas continué…