Étiquette : Premiers romans

  • « Moro-sphinx » de Julie Estève…

    « Moro-sphinx » de Julie Estève…

    Note de l’éditeur

    Lola est une trentenaire parisienne, comme les autres. Enfin pas tout à fait. Jamais la phrase dite par Charles Denner dans L’homme qui aimait les femmes de François Truffaut n’a été si bien appliquée : les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde en tous sens. Lola arpente la ville, amazone, chaque fois que son envie devient plus forte que la raison, l’homme succombe, chasseur devenant proie, même le plus repoussant. À la fin de l’acte, clac, elle lui coupe un ongle. Lola, c’est M la maudite, aux pulsions guerrières. Elle semble sortie d’un manga, bouche rouge et grands yeux. Jusqu’à ce que Lola tombe amoureuse. Mais est-elle vraiment faite pour l’amour ? Et si la passion, c’était la fin du rêve ?

    Lola est une serial lover des plus particulières…

    Elle butine. Les hommes.
    Elle collectionne. Leurs ongles.
    Comme des trophées. Sur l’autel de la solitude, de la détresse, de la misère affective.

    « Elle mérite d’avoir un truc à elle, un truc qui ne la quittera pas,
    quelque chose qui ne meurt pas »

    « Vous vous rendez compte le sexe qu’il faut pour remplir un bocal, même petit, ce qu’il faut de coups et de chagrin pour faire ça »

    « Le chocolat amincit les peines,
    il console quand on n’a pas deux bras sous la main pour vous serrer »

    « Les grands désirs n’ont pas de grandes cause, pas de raison »

    « La dignité est un sacerdoce et l’océan a de ces horizons
    qui vous font prendre le large »

    « On peut vivre sans richesse, presque sans le sou.
    Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas »

    « Elle veut couper le son, l’image, elle veut disparaître, s’échouer tout au fond.
    Elle pue la misère et l’eau du bassin »

    Et puis un jour l’insecte se fait attraper et s’interroge sur l’Amour et son avenir, sur le pardon.

    « Ca commence par un rien et ça finit dans une longue traînée d’amertume »

    « Elle a le trac car bientôt, il l’aimera dans la normalité ou pire, par habitude »

    « Le pardon réclame du temps »

    « Mais dans le coeur c’est différent. 
    Dans le coeur, le coup de grâce.
    Dans le coeur, elle peut s’échapper »

    Julie Estève est un papillon qui vient d’éclore.
    Sa trompe est d’une grande précision, tout à la fois crue et puissante et en fait au final un écrivain inoffensif mais nécessaire.
    C’est une espèce peu commune, à sauvegarder (obligatoirement), dont on reparlera (forcément).

    Belle (sacrée) lecture à tous !

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    Editions Stock

    NDLR. Dixième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !

  • « Le Dieu des Petits Riens » de Arundhati Roy…

    « Le Dieu des Petits Riens » de Arundhati Roy…

    C’est une amie qui m’a offert ce livre et qui marque mon entrée dans la littérature indienne…

    Note de l’Editeur :

    Rahel et Estha Kochamma, deux jumeaux de huit ans, vivent en Inde, entourés de leur grand-mère, Mammachi, qui fabrique des confitures trop sucrées, de l’oncle Chacko, un coureur de jupons invétéré, esprit romantique converti au marxisme pour les besoins de son portefeuille, de la grand-tante Baby Kochamma, qui nourrit un amour mystique pour un prêtre irlandais, et de leur mère Ammu, désertée par son mari, qui aime secrètement Velutha, un Intouchable. Un drame va ébranler leur existence et les séparer. Comment réagir quand, à huit ans, on vous somme de savoir «qui aimer, comment et jusqu’où» ? Comment survivre quand, après un événement affreux dont on a été témoin, on vous demande de trahir la vérité pour l’amour d’une mère ?

    Dès le début, j’ai été subjuguée par l’écriture.
    La traduction est, je pense, très réussie et participe pour beaucoup à la qualité de la lecture (bravo à Claude Demanuelli, personne de l’ombre ô combien indispensable !).

    Ce Dieu des Petits Riens est le premier roman de l’auteur, le plus célèbre écrivain indien de langue anglaise.
    Pour ce livre inspiré de sa vie, elle a reçu le Booker Prize en 1997.

    J’avoue avoir été très vite obligée de me plonger dans quelques recherches sur la littérature en provenance d’Inde.
    Je n’y connaissais absolument rien. J’étais un peu perdue.
    Il m’a donc fallu m’imprégner de certaines informations essentielles qui m’ont permis de mieux comprendre et de me replonger avec délice dans les lignes.

    L’Inde, comme la plupart des pays d’Asie, est très codifiée.
    Qui plus est, elle a été colonisée pendant de nombreuses années.
    A travers les personnages, nous avons affaire à une véritable dissection des codes de cette société si particulière.
    Arundhati Roy y dénonce l’injustice fondée sur le système des castes sur fond d’imaginaire et de liberté liés à l’enfance.

    Si la construction peut sembler décousue au premier abord, nous sommes finalement en présence de souvenirs qui s’enchaînent comme dans des rêves, au gré d’évènements plutôt dramatiques même si certains passages sont également drôles.

    Ce livre m’a donnée envie d’en découvrir plus sur ce foyer de civilisations qui compte parmi les plus anciens du monde.
    Il est émouvant, envoûtant, poétique…

    Belle lecture à tous !

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    Editions Folio

    A lire accompagné d’un très bon Darjeeling of course!

  • « Le festin du lézard » de Florence Herrlemann…

    « Le festin du lézard » de Florence Herrlemann…

    Note de l’éditeur :

    La nuit est tombée sur la grande et mystérieuse maison. Au fond du parc, la lourde grille reste obstinément femée sur l’autre monde. De la salle à manger montent des voix. Avec son fidèle Léo, Isabelle se prépare à descendre dîner. Tout semble normal.

    Normal ? Pas si sûr…

    Très vite, le doute s’installe : qui sont-ils, cette Mère qui terrorise Isabelle et règne sans partage sur ce monde comme replié sur lui-même ? ce Léo, qui jamais ne parle, ni ne répond ? ces visiteurs, dont Isabelle semble tant redouter la présence ? Et pourquoi ces barreaux, aux fenêtres de sa chambre ? Qui donc est Isabelle ?

    Une maison.
    Un monologue.
    L’emprise.

    L’histoire de l’emprise d’une mère sur sa fille…
    D’un écrivain sur ses lecteurs !

    Plusieurs jours après avoir refermé ce livre, j’ai du mal à ne plus y penser effectivement. 

    Bien que très différent sur le fond et sur la forme, ce premier roman m’a bizarrement ravivé le choc émotionnel éprouvé à la lecture de « Vipère au poing » d’Hervé Bazin il y a bien longtemps désormais.
    Le rapport mère/enfant m’avait littéralement retournée à l’époque. C’est en ce sens que j’y ai pensé.
    Là s’arrête ce souvenir parce que les deux oeuvres n’ont rien à voir.

    Florence Herrlemann nous propose une écriture vive, déstabilisante, fascinante et addictive qui exerce un sacré pouvoir sur le récit.

    Monologue allégorique, onirique qui mêle le réel et l’irréel, appellation de mère martelée comme un couteau tranchant, meurtre par procuration à travers les lignes, les mots…
    En dire plus serait vous révéler le reste, dévoiler ce charme envoûtant et hors du commun qui se dégage de ce livre.

    Une expérience, comme on en vit peu.

    Un GRAND MERCI à Denis et ses Lectures du hibou pour m’avoir mis entre les mains un nouveau talent littéraire à découvrir absolument, à retenir assurément et à suivre obligatoirement.
    Lorsque des blogueurs font le travail des maisons d’édition, on trouve des pépites dont on veut parler, que l’on veut défendre.

    Belle lecture à tous !

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    Editions Antigone 14

  • « De nos frères blessés » de Joseph Andras…

    « De nos frères blessés » de Joseph Andras…

    Joseph Andras, qui a refusé le Goncourt du Premier Roman cette année, revient avec ce livre sur un personnage sacrifié, Fernand Iveton, militant communiste français d’Algérie et anticolonialiste rallié au FLN, seul européen guillotiné de la Guerre d’Algérie.

    Le titre se fait l’écho dicible d’actes indicibles et reflète d’une certaine manière la pudeur d’une écriture malgré tout percutante, cinglante.

    L’écrivain retrace la vie, le parcours de ce personnage libre et conscient de ses actes (il s’est lui-même proposé pour la mission) qui a subi les pires tortures pendant les 4 jours qui ont suivi son arrestation, qui a été emprisonné puis condamné pour finir exécuté et dont le procès a été une mascarade juridique, judiciaire et politique.

    Si le fond ne peut pas être rejugé puisqu’il aborde un fait historique la forme, elle, est terriblement prometteuse.

    L’auteur dira lors d’une interview accordée à Biblios : « La compétition, la concurrence et la rivalité sont à mes yeux des notions étrangères à l’écriture et à la création. (…) Que l’on ne cherche pas à déceler la moindre arrogance ni forfanterie dans ces lignes: seulement le désir profond de s’en tenir au texte, aux mots, aux idéaux portés, à la parole occultée d’un travailleur et militant de l’égalité sociale et politique. ».
    Deux hommes de conviction réunis à travers un même livre donc.
    A ce point c’est rare. Donc beau.

    Si c’est un one shot, c’est dommage mais je comprendrai.
    Si un autre suit, il me tarde.

    Belle lecture à tous !

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    Côté premiers romans, Actes Sud nous régale…

    NDLR. Neuvième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !

  • « La descente du Laps » de Philippe Mertz…

    « La descente du Laps » de Philippe Mertz…

    J’ai lu ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique proposée par Babelio (recevez un livre en échange d’une critique).

    Note de l’éditeur :

    Le personnage en a assez de photographier la guerre et ses horreurs. Il rentre en France, non auprès de sa femme qui ne l’aime plus (mais l’a t-il aimée lui ?).
    Il rencontre un chauffeur de taxi et lui demande de l’emmener au Crotoy, là où il a passé ses vacances étant petit. Le chauffeur de taxi lui propose de descendre le Laps, un jour.
    Jusque là, l’histoire est normale. Le Crotoy est joli sous le soleil et la baie magnifique.
    La guerre le rattrape ou bien elle ne l’a jamais quitté vraiment.

    Même si ce premier roman nous offre de belles lignes sur la Baie de Somme et quelques interrogations intéressantes sur la perception de la guerre, celles sur le changement de vie, le couple et autres thèmes abordés ne m’ont pas complètement convaincue et m’ont laissée quelque peu sur le côté…

    Dommage.
    Parce que j’aurais bien aimé l’aimer celui-ci ! (le titre et la couverture avaient aiguisé ma curiosité…).

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    Editions Les Soleils Bleus

  • « Ce qui nous sépare » d’Anne Collongues…

    « Ce qui nous sépare » d’Anne Collongues…

    Sept histoires qui s’entremêlent pour n’en faire au final qu’une seule, au gré des stations et d’un voyage effectué en RER, voici ce que nous propose le premier roman d’Anne Collongues.

    « Peu importe la destination, seul compte le départ »

    « (…) à quel point il est agréable de s’asseoir dans un train,
    de se confier au mouvement,
    l’apaisement instantané que procure le détachement »

    « Le fauteuil rend spectateur et la vitesse léger »

    « (…) des villes qui ressemblent à s’y méprendre à celle d’où elle est partie tout à l’heure, villes sans commencement ni fin,
    qui se fondent les unes aux autres, grises, maussades (…) »

    Servies par une écriture (déjà) maîtrisée et métaphorique à souhait (je ne suis pas étonnée qu’elle ait été publiée chez Actes Sud), ces bribes de vies faites d’illusions, de rêves, de regrets, d’espoirs, de solitudes marquent de leurs empreintes psychologiques ces pages dont les rames sinueuses engendrent des tournants singuliers dans chacune des normalités décrites.

    Ce qui sépare est parfois ce qui rassemble…

    « Choisis ce que tu veux et ensuite continue, sinon ça ne sert à rien »

    « Il faut persévérer pour progresser et prendre du plaisir »

    « L’ailleurs vers lequel elle rêvait de se tirer »

    « (…) c’est le même paysage qui revient indéfiniment comme reviennent les jours, quand ils se suivent et s’émoussent, (…) »

    « Impossible de revenir en arrière, c’est trop tard. Il suffirait pourtant de presque rien pour dévier la trajectoire des évènements »

    J’ai simplement envie de vous dire ceci : laissez vous embarquer !

    Et pour tous ceux qui prennent quotidiennement les transports en commun : ce livre va vous faire les apprécier. 

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    NDLR. Huitième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !

    Note de l’éditeur :

    Un soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue.

  • « Le grand marin » de Catherine Poulain…

    « Le grand marin » de Catherine Poulain…

    J’avais comme un gros doute.
    Il s’est malheureusement confirmé.
    Je me suis forcée eu égard à la sélection des 68 (j’ai fait la promesse de lire tous les livres choisis).

    Une nouvelle fois donc, me voici à contre-courant (sans vouloir faire de mauvais jeu de mots).

    Ce premier roman est encensé par beaucoup.
    Il est même qualifié de « grand » par certains.
    Eh bien je suis désolée de l’annoncer tel quel : je me suis profondément ennuyée !

    N’en déplaise à la plupart , je n’ai pas réussi à relever la moindre trace de contemplation ou de poésie entre les lignes.
    Trop de dialogues que j’ai trouvé inintéressants au possible coulent sans aucun doute le livre pour cause de longueurs multiples et je n’ai éprouvé aucune émotion face à l’écriture saccadée de l’auteur.

    Seul point positif : je connais désormais beaucoup d’espèces de poissons !

    Editions de L’Olivier 

    NDLR. Septième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 ! 
    Ce livre est sélectionné pour le Prix Orange 2016.

  • « Bianca » de Loulou Robert…

    « Bianca » de Loulou Robert…

    Note de l’éditeur

    Parce qu’elle devrait manger davantage et n’aurait pas dû s’ouvrir les veines à un si jeune âge, Bianca est admise dans l’unité psychiatrique pour adolescents de sa ville natale. Bianca ne s’élève pas contre cette décision. Elle ne se révolte pas. Même si elle ne voit pas en quoi le fait d’être enfermée et soumise à de multiples interdits peut atténuer la souffrance qui la détruit, Bianca se tait, obéit et regarde. Elle observe le monde chaotique qui l’entoure. Tous, médecins, soignants, patients et familles ont l’air si fragiles, si démunis… Aucun remède ne semble exister, aucune lumière ne paraît capable d’éclairer ce lieu opaque où Bianca a le sentiment effrayant de s’être enfermée toute seule. Et pourtant… La vie est là. Les sensations, les émotions, les visages, les événements, les affrontements, les pulsions, les sentiments vous cernent et vous travaillent au corps. On peut croire qu’on ne sait plus vivre, on vit tout de même. Et Bianca observe avec une attention scrupuleuse ce flot de vie inexorable qui, sans qu’elle n’y puisse rien, l’envahit, la ranime et la submerge.
    Avec une retenue rare et une lucidité tranquille, Loulou Robert retrace le déroulé de cette traversée singulière.

    Cela commençait plutôt bien.
    Loulou Robert avait des choses à faire dire à son héroïne sur son placement en HP (eh oui, encore un livre sur ce sujet !).
    Le ton libre, typique de sa génération, rendait le livre piquant, mordant, poignant, attachant.

    « On peut mentir en souriant ou oser dire la vérité. »

    « Le silence rapproche quand on le comprend. »

    « Aujourd’hui, je me rends compte que ce n’est pas nous qui sommes fous, c’est le monde qui est fou. Et si on est abîmés, c’est parce qu’on s’en est aperçus. »

    « Tout le monde fait semblant. Le mensonge comme instinct de survie. »

    « Etre calme, ça ne sert à rien. Ca ne fait rien ressentir. »

    « Ce qui m’est arrivé ne me définit pas. »

    « Le temps abîme plus qu’il ne guérit. On oublie souvent de le dire. »

    « Quand tu n’existes pas aux yeux des autres, tu finis par ne plus exister. »

    « On ne prête jamais attention au dos de quelqu’un, sauf quand il part. »

    Et puis cela a traîné en rond et en longueur. L’histoire a fini par souffrir de clichés et l’écriture de maladresses redondantes.
    Il n’en fallait pas plus pour que la profondeur du début laisse place à l’essoufflement, à l’ennui…
    Quel dommage !

    Bianca ne m’a donc pas suffisamment convaincue pour que je défende à 100% ce premier roman.

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    Editions Julliard

    NDLR. Sixième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !

  • « Comme neige » de Colombe Boncenne…

    « Comme neige » de Colombe Boncenne…

    Note de l’éditeur :

    A la maison de la presse de Crux-la-Ville, Constantin Caillaud découvre par hasard Neige noire, un roman d’Émilien Petit dont il croit pourtant avoir tout lu. Excellente trouvaille, elle va lui donner l’occasion rêvée de recontacter Hélène, sa maîtresse évanescente qui lui a fait aimer cet auteur. Mais au moment de la revoir pour lui confier le livre-sésame, il ne parvient plus à le retrouver. Il cherche alors sur Internet ; aucune trace. S’adresse à l’éditeur : le titre n’a jamais figuré au catalogue. Qu’à cela ne tienne, Constantin écrit à Émilien Petit et à ses amis écrivains : tous nient l’existence de Neige noire.

    D’entrée de jeu, nous savons donc que la réalité va flirter avec la fiction…

    « Je ne me souviens pas du tout de ce que j’ai fait hier au soir »

    Le lecteur va ainsi être baladé tout au long du livre dans une histoire aux contours volontairement flous et somme toute originale !

    Et cette phrase de Stendhal que l’on retrouve dans le livre est citée fort à propos  :

    « Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route »

    Au-delà des faux semblants, sont abordées non seulement la question des livres, de leurs auteurs, des lecteurs et de l’édition mais également celle du couple.

    Comment démêler le vrai du faux ?
    Ne pas répondre à la question nous permet de nous laisser porter avec un certain amusement…

    Belle lecture à tous !

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    Editions Buchet / Chastel

    NDLR. Cinquième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !