Étiquette : Poésie Haïkus

  • « Les fragments du coeur » de Marion Fritsch…

    « Les fragments du coeur » de Marion Fritsch…

    Dans la vie, il faut oser non ?
    Alors je me lance… et soyez indulgents s’il vous plaît !

    Des livres s’ouvrent, portails enchantés,
    Distillant l’ivresse en nos âmes rêveuses.
    L’obscur recule, les peines effacées,
    Sous le regard voilé d’une muse gracieuse.

    Les mots, tel un baume, caressent nos peines,
    La poésie contemporaine, autrefois lointaine,
    S’invite dans mon cœur, brisant ses chaînes,
    Révélant une beauté soudaine et souveraine.

    Les fragments respirent et palpitent, une page frémit,
    Des dessins s’animent, les feuilles bruissent.
    Une symphonie de murmures fleurit,
    Tissant un voile où l’âme se blottit.

    Qu’importe notre lien à cet art sublime,
    La poésie transcende le temps, intemporelle.
    Ces éclats du cœur, ces rythmes, ces rimes,
    Touchent l’essence de notre être, étincelle.

    Comme les astres illuminent la voûte céleste,
    Les vers éclairent nos nuits les plus sombres.
    Éveillant à chaque mot, à chaque geste,
    Que la beauté demeure, même dans les ombres.

    Céline (8 décembre 2024)

    De très jolis poèmes au fil des saisons vous attendent dans ces pages…
    Osez vous y plonger, et tester votre plume à cette occasion !

    Belle lecture à tous !
    À partager, et à offrir aussi…

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Albin Michel) : 

    « J’ai aimé tout de nous et même le chagrin, je l’ai serré contre moi jusqu’à en faire de l’amour. »

    Née en 1991, Marion Fritsch a créé son compte Instagram « Un livre Une histoire » en 2023. A l’époque où le discours amoureux se flétrit, comment réinventer les sentiments ? Dans Les Fragments du cœur, son premier livre, Marion Fritsch fait le récit d’une histoire d’amour à travers ses quatre saisons, et pose les enjeux nouveaux d’une émotion universelle, entre passion et résilience.

  • « Des Mots de Contrebande, (aux inconnus qui comme moi…) » d’Alain Cadéo…

    « Des Mots de Contrebande, (aux inconnus qui comme moi…) » d’Alain Cadéo…

    Voilà.
    Il est 1h21.
    Plus aucun bruit si ce n’est la douce respiration des poilus à mes côtés.
    Je viens de refermer « Des Mots de Contrebande, (aux inconnus qui comme moi…). Quel titre sublime !

    Alain Cadéo est un grand homme de Lettres comme on n’en a malheureusement plus beaucoup.
    Alain Cadéo, c’est notre nouveau Cyrano !

    Ces lignes se prêteraient à des lectures par l’écrivain lui-même dans un théâtre, une librairie, un salon de thé…
    A bons entendeurs !

    Au-delà des mots, nous sommes à mes yeux en présence de la langue française dans toute sa splendeur. Celle que j’aime et qui a construit la personne que je suis.

    Avec ce recueil de billets le lecteur entrera dans l’intimité d’un écrivain, ce qui fait son essence, son encre…
    Il plongera dedans comme il le souhaite : soit de manière très policée les uns après les autres, soit de manière désordonnée ou plutôt choisie en fonction de ses envies.
    Et surtout il les laissera infuser, comme il se doit.
    Il fera aussi attention à ce qui est en italique, si poétique pour peu que l’on se prête au jeu d’assembler les morceaux…

    Les mots et leurs significations.
    Les mots et leurs sens.
    Les mots et leurs conséquences.
    Les mots et leurs comportements.
    Les mots et leurs silences.
    Les mots et leur beauté.

    C’est un objet rare et donc précieux que l’on a entre ses mains, un de ces livres de chevet dont on s’imprègnera, encore et toujours et qui ne cessera jamais de nous accompagner.

    Alain Cadéo est un magnifique passeur de réflexions, d’émotions.
    A nous de savoir les recevoir, les faire vivre, les partager, les transmettre.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (La Trace) :

    « Ces petits mots, ces intentions, ces billets, sont destinés à celles et à ceux qui, ne se connaissant pas, font partie de la même famille éparpillée : les affamés d’azur.

    Nous, mendiants de la lumière, tendant la main pour des piécettes de partage, menue monnaie de notre joie, ce que nous cherchons c’est de pouvoir, sans aigreur ni amertume, poursuivre notre quête, nous rassembler autour des « mots de la tribu ».

    Là, dans la caverne aux mille reflets de nos têtes, devant un bon brasier de phrases crépitantes, compagnons retrouvés nous tenant chaud, enfin ne nous ne serons plus seuls… »

  • « Histoire d’un voyage de six semaines  » de Mary Shelley et Percy Bysshe Shelley…

    « Histoire d’un voyage de six semaines  » de Mary Shelley et Percy Bysshe Shelley…

    Refusant de lire deux fois le même livre, il a fallu que je réétudie la bibliographie de Mary Shelley et je suis tombée sur ce titre qui a forcément titillé la voyageuse que je suis.
    Et j’ai bien fait parce que je me suis régalée à la lecture !
    Traduit pour la première fois, il s’est révélé être une petite pépite comme je les aime.

    J’ai ainsi pu me faire une autre vision de l’écrivain si connue pour son roman « Frankenstein« .
    En effet, lorsque j’ai lu ce dernier il y a bien longtemps désormais, l’histoire était telle qu’elle avait primé sur le fond et avait effacé de ma mémoire tout le reste.
    Dans ce récit de voyage, j’ai pu ressentir tout le souffle romanesque, toute la poésie servie par la SUBLIME plume de Mary Shelley.

    J’aurais juste aimé qu’il comporte plus de pages tellement j’ai apprécié non seulement l’écriture donc mais encore les détails d’une époque relevés avec précision et intérêt.

    Belle lecture à tous !

    Livre lu dans le cadre du Reading Classics Challenge 2018 du mois d’octobre.

    Note de l’éditeur (Textuelles) :

    « Le 28 juillet 1814, alors qu’il est déjà marié et père d’un enfant, Percy Bysshe Shelley s’enfuit sur le Continent avec la toute jeune Mary Godwin. Dans un étonnant périple de six semaines, à pied, à dos d’âne, en voiture ou en canoë, ils vont traverser une France dévastée par les guerres révolutionnaires avant de gagner la Suisse puis de suivre le cours enchanté du Rhin en Allemagne et en Hollande. Deux ans plus tard, les voici repartis vers la Suisse, à Genève, où Byron les rejoint bientôt pour un été qui appartient à la mythologie littéraire comme celui où la future Mary Shelley conçut l’idée de Frankenstein. Sur les pas de Rousseau ou en excursion sur la Mer de Glace, les jeunes gens découvrent des lieux émouvants ou sublimes qui laisseront une empreinte durable sur leur œuvre littéraire. Écrit à deux mains, Histoire d’un voyage de six semaines, publié à l’automne 1817, contient leurs impressions de ces deux voyages ainsi que l’un des plus grands poèmes de Percy Shelley, « Mont Blanc ». Entre fragmentation et unité, réalité et invention, cette œuvre profondément romantique, traduite pour la première fois intégralement en français, fait du récit de voyage une véritable composition poétique. »

  • « Imprécis de la pluie » d’Yvette Rodalec…

    « Imprécis de la pluie » d’Yvette Rodalec…

    Ce livre se laisse infuser, comme un bon thé.
    Je l’ai ouvert lorsque j’en avais envie, entre un terminé et un autre ouvert.
    Je m’en imprègnerai, encore et encore.

    Son format et son papier sont d’une élégance folle.
    Au passage, je découvre une maison d’édition que je ne connaissais pas.
    Ce qu’on y trouve ? Des extraits de romans, d’essais; des poèmes; des reproductions de tableaux, de lithographies, de sculptures, de photographies; des haïkus… qui ont pour thème commun la pluie donc.

    Où que vous l’ouvriez, vous lirez ou regarderez les gouttes d’eau qui tombent dehors ou sur vous comme vous ne l’avez jamais fait; comme vous ne les avez jamais humées, respirées, ressenties; comme des muses.

    Même pour les plus récalcitrants, je suis certaine que vous apprendrez à l’apprécier (je suis prête à prendre le pari).

    Pour ma part, je confirme et je signe : la pluie est une véritable poésie des sens…

    Belle lecture à tous !

    Editions Dialogues

  • « Trios » de Rahmatou Sangotte…

    « Trios » de Rahmatou Sangotte…

    Je ne sais pas si c’est parce que je suis fondue d’Asie, mais j’apprécie particulièrement le haïku, forme poétique très codifiée d’origine japonaise.

    J’ai pris connaissance de ce terme en lisant un livre d’Amélie Nothomb.
    De mémoire, comme le chocolat et le champagne, elle en est très friande.

    En composer n’est pas simple, mais les lire procure pour ma part un réel apaisement de l’âme.
    On flirte avec l’imagination, la musique, le beau, le sublime…

    Lorsque Rahmatou du blog Dis-le en livres (que j’ai rencontrée grâce à Lecteurs.com et qui est devenue une amie) m’a dit qu’elle en écrivait, c’était comme une évidence.

    Ses « Trios » m’ont accompagnée en Asie en avril dernier, et depuis je le garde précieusement près de mon lit parce que j’aime me replonger dedans.
    Pour moi, les haïkus sont tellement imagés que les émotions peuvent être très différentes à la relecture, aux relectures.

    J’ai également pu apprécier « La lune dans les cheveux » (ouvrage collectif auquel Rahma a contribué) qu’elle m’a sympathiquement offert, et elle m’en a conseillée d’autres que je vais me procurer…

    Belles lectures à tous, au sens strict du terme !

    Du coup, en guise d’hommage, j’ai décidé de me lancer…
    Soyez indulgents, c’est mon tout premier.
    Rahma, je compte sur toi pour corriger ce qui doit l’être !

     Editions L’iroli