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  • « Baumgartner » de Paul Auster…

    « Baumgartner » de Paul Auster…

    Sy Baumgartner, éminent philosophe et enseignant ressent un vide abyssal depuis la disparition tragique de son épouse Anna neuf années auparavant. À soixante-et-onze ans, il lutte chaque jour pour donner un sens à sa vie sans elle…

    Le récit, tissé avec habileté par Paul Auster, explore les méandres complexes de la mémoire et de la perte. Des souvenirs de leur rencontre jusqu’aux quarante années de leur amour passionné, le roman dévoile subtilement les strates de leur histoire commune. Dans cette œuvre Auster examine avec finesse la relation entre un homme et le fantôme de sa bien-aimée et soulève une question fondamentale: pourquoi certains moments restent-ils gravés dans nos souvenirs tandis que d’autres s’effacent dans l’oubli ?

    Ce livre est l’exploration émouvante, poignante et méticuleuse de l’attachement et des vicissitudes du deuil de l’être cher.

    En 2023, la femme de Paul Auster, l’écrivain Siri Hustvedt, annonçait que son mari souffrait d’un cancer du poumon. Ce mardi 30 avril 2024 ce dernier s’est éteint. Si la littérature est en deuil l’auteur, lui, perdure à travers ses écrits. À jamais.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Actes Sud) : 

    Sy Baumgartner, professeur de philosophie à Princeton, veuf solitaire de soixante-dix ans, entame un voyage dans le grand palais de la mémoire. Ses pensées lentement partent à la dérive “vers le passé, le passé distant que l’on distingue à peine, vacillant à l’extrémité la plus lointaine de la mémoire, et par fragments lilliputiens, tout lui revient”.
    Se déploient, en spirales de souvenirs et de réminiscences, sa jeunesse à Newark, la vie de son père, révolutionnaire fantôme d’origine polonaise, sa rencontre foudroyante, à vingt et un ans, avec Anna, poétesse en herbe, puis leur amour fou quarante années durant. Jusqu’à sa disparition, qui laisse Sy comme amputé de celle qu’il appelait sa moitié. Se dessine alors une étude sensible, profonde et fouillée sur l’attachement et les méandres du deuil de l’être aimé.
    Un roman traversé par les forces de l’amour et de la perte, étonnamment lumineux.

  • « La librairie sur la colline » de Alba Donati…

    « La librairie sur la colline » de Alba Donati…

    Ces 290 pages pourraient se résumer en une seule phrase : tout quitter pour réaliser un rêve, celui d’ouvrir une librairie en Toscane !

    Au fil des mois, des saisons qui passent, des soucis et des bonheurs rencontrés, c’est le journal de bord d’une aventure livresque, italienne et humaine que nous offre Alba Donati dans son livre au charmant titre évocateur La librairie sur la colline.

    C’est l’histoire d’un lieu où l’on aimerait assurément se rendre…
    C’est l’histoire de personnes que l’on souhaiterait ardemment connaître…
    C’est l’histoire de livres, forcément… 

    Un voyage immobile qui capture l’essence même de mon amour pour les livres et les endroits qui les abritent. Il me tarde de pouvoir en discuter avec vous à mon retour à la librairie!

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Satellites) : 

    « La vérité, c’est qu’il faut lire pour connaître vraiment le monde parce que les gens qui écrivent partent toujours d’un détail qui cloche. »

    Alba Donati menait une vie trépidante. Pourtant, à la cinquantaine, elle décide de tout quitter pour réaliser son rêve : ouvrir une librairie en Toscane, dans le village de son enfance. L’aventure semble rapidement vouée à l’échec. Perchée sur une colline, avec moins de deux cents habitants dans les environs, la librairie doit affronter un incendie destructeur, puis les restrictions du confinement. Mais alors que tout paraît perdu, il s’organise autour d’Alba un étonnant et formidable mouvement de solidarité.

    Ce récit inspirant et plein d’humanité est celui d’une femme passionnée qui rêvait de changer de vie.

  • « S’en aller » de François Sureau…

    « S’en aller » de François Sureau…

    “S’en aller” est un récit d’une profondeur troublante, une plongée introspective dans l’âme humaine à travers le prisme du départ où François Sureau explore les méandres de l’existence, capturant avec une sensibilité rare les tourments de l’homme face à l’inéluctabilité du temps qui passe.

    Véritable méditation sur la vie, la mort et tout ce qui se trouve entre les deux l’écrivain de l’Académie Française aux multiples autres vies explore avec subtilité ces thèmes universels, nous invitant à réfléchir sur notre propre existence et sur le sens que nous lui donnons. À travers une plume poétique et envoûtante il nous conduit dans un voyage intérieur où chaque mot résonne comme une note dans une symphonie.

    Découvert il y a peu lors d’interviews à La Grande Librairie et dans Quelle époque ! (mieux vaut tard que jamais) je suis tombée en amour de François Sureau qui est un énorme coup de coeur humain ET littéraire. Nul doute que je vous parlerai d’autres écrits de l’auteur ultérieurement… 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    « Je connais peu d’images aussi frappantes que celle par laquelle Nabokov décrit le départ d’un train : ce sont les wagons qui reculent le long du quai. Quant à la destination, elle n’est jamais celle qu’on a entrevue, en esprit, au moment de s’en aller. »

    François Sureau n’a jamais cessé de rechercher la compagnie bienfaisante de ceux qui, comme lui, ont été habités par le désir de s’en aller ; de Victor Hugo, fuyant la politique à Guernesey, à Philby père et fils fuyant la loyauté nationale, en passant par Patrick Leigh Fermor et sa soif d’éprouver la mystérieuse unité du monde. À travers leurs voyages, l’auteur revoit certains moments de sa vie : la Hongrie au moment de la chute du Mur, l’Inde et l’Himalaya, la guerre en Yougoslavie. Dans ce récit, l’écrivain poursuit avec éclat sa méditation sur la beauté de l’aventure.

  • « Ressac » de Diglee…

    « Ressac » de Diglee…

    Si vous ne l’avez pas déjà lu « Ressac » fait partie de ces beaux récits qui font du bien tellement il est inspirant !

    L’histoire d’une introspection pour mieux se trouver, se retrouver.

    Les mots, la région, le lieu… J’ai tout aimé.
    Lu exprès en décalé eu égard à sa parution je comprends désormais son succès.
    Une lecture que je ne peux que conseiller ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Points) : 

    Un récit sensible et puissant pour celles et ceux qui ont déjà éprouvé un désir de prendre le large.

    Sur un coup de tête, Maureen Wingrove décide de s’éloigner du monde et des réseaux sociaux pour tenter de se retrouver. Direction la Bretagne, pour une semaine de retraite dans une abbaye battue par les embruns. Une semaine dense, intense. Une semaine assaillie par des vagues de souvenirs, par des émotions, par des portraits de femmes, par des rencontres insolites et inoubliables. Une semaine face à elle-même, en quête de sérénité. Ressac est le journal de cette parenthèse.

  • « Cette maudite race humaine » de Mark Twain…

    « Cette maudite race humaine » de Mark Twain…

    Beaucoup aimé cet essai satirique de Mark Twain mais je suis restée sur ma faim avec les seulement 73 pages !

    Écrits à la fin de sa vie et édités à titre posthume, ces cinq textes sont plus que jamais d’actualité !

    “L’homme est l’animal qui rougit. C’est le seul animal qui fasse
    cela ou qui ait des raisons de le faire.”

    “De tous les animaux, l’homme est le seul à être cruel.”

    “Le sens moral permet à l’homme de faire le mal.
    Il lui permet de faire le mal de mille façons.”

    “À l’état sauvage – un état naturel-, les animaux supérieurs souffrent de
    quelques maladies, affections sans conséquence, la principale étant la vieillesse.

    L’homme, au contraire, s’y précipite dès l’enfance et s’y maintient jusqu’à la fin,
    faisant des maladies son régime ordinaire.”

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Babel) : 

    «Cette maudite race humaine» regroupe cinq textes d’un recueil de courts essais de Mark Twain, écrits à la fin de sa vie, publiés de manière posthume. Tendre satire sur « le complexe de supériorité » de l’homme, cette volée de flèches désopilante sur la tendance anthropo-centrée de celui-ci, révèle – s’il en était encore besoin – la causticité irrévérencieuse de cet auteur culte. Avec une préface de Nancy Huston.

  • « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

    Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

    Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

    En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Bartillat) : 

    « Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

    Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

    De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »

  • « Un éléphant dans ma salle d’attente » de Florence Ollivet-Courtois…

    « Un éléphant dans ma salle d’attente » de Florence Ollivet-Courtois…

    Suivez les pas de Florence Ollivet-Courtois, première vétérinaire libérale et itinérante qui soigne les animaux sauvages en France depuis plusieurs années ! Une référence.

    Elle est passée par l’École vétérinaire de Maisons-Alfort et a beaucoup appris de ses formations à l’étranger.
    Lorsqu’elle se rend chez son ostéopathe ce n’est jamais pour rien: dos en vrac pour avoir lancé la tête d’une girafe lorsque celle-ci a dû se relever suite à une anesthésie, cheville fragile après avoir aidé un tigre à descendre d’un camion… Pas commun n’est-ce pas ?
    Les zoos et parcs animaliers n’ont plus de secrets pour elle si ce n’est ce qui peut parfois arriver de très spécial à un animal sauvage. Car au-delà de sa désormais expertise médicale en la matière, elle doit faire travailler son imagination et sa créativité pour parvenir à soigner ces bêtes hors normes lors de nombreuses interventions.

    Un récit PASSIONNANT pour peu que vous vous intéressiez aux animaux, aux vies faites d’aventures et d’anecdotes en tous genres.

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (humenSciences) : 

    « Un éléphant qui boite, une tortue qui ne veut pas hiberner, un chameau qui a mal aux dents, l’oeil du python qui s’est infecté…, Florence Ollivet-Courtois intervient. Dans sa trousse : des tranquillisants, des anti-inflammatoires, mais aussi un fusil hypodermique et des tenues de camouflage car ses patients ne sont pas toujours coopératifs.

    Première vétérinaire libérale en France à exercer exclusivement sur la faune sauvage et les animaux des réserves zoologiques, cette scientifique dévouée aux animaux a notamment inventé une technique insolite pour faire une prise de sang à un mâle otarie de 400 kg ou encore convaincu une femelle chimpanzé diabétique de prendre chaque jour son insuline.

    Une vie d’aventures au service des animaux sauvages.

    Florence Ollivet-Courtoisest vétérinaire et conseillère scientifique de La tanière Zoo Refuge (Eure-et-Loir), un lieu unique en Europe qui accueille des animaux sauvages et domestiques, abandonnés, maltraités ou en situation critique. »

  • « L’énergie vagabonde » de Sylvain Tesson…

    « L’énergie vagabonde » de Sylvain Tesson…

    Sylvain Tesson dans tous ses états !

    Carnets, calepins, récits d’aventure, journaux, aphorismes, critiques, études, reportages et regards… 
    Tout ce qui fait cet écrivain voyageur hors normes que j’adore. 

    Un indispensable à avoir dans ses bibliothèques, à portée de mains toujours… 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin 

    Note de l’éditeur (Robert Laffont) : 

    « En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s’il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
    L’énergie vagabonde, c’est la traversée de l’éphémère, perpétuellement renouvelé.L’énergie vagabonde consiste à faire moisson d’idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd’hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
    Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l’Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n’a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l’Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j’ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l’espoir de donner un ordre à ces agitations.
    Je crois aux vertus de la tangente et de l’échappée.
    Puisse l’énergie vagabonde ne jamais se tarir ! »
    (Sylvain Tesson)

  • « Londres, escapades littéraires »

    « Londres, escapades littéraires »

    Lors de mon achat je n’avais pas prêté attention à la quatrième de couverture et j’étais persuadée que je me frotterais aux pensées d’auteurs… anglais. 

    Mais finalement, n’y a-t-il pas meilleur touriste qu’un étranger pour parler d’une ville ?
    Et pas n’importe laquelle : Londres !

    Ce petit recueil propose ainsi les réflexions des escapades littéraires dans la capitale anglaise de Voltaire, Abbé Prévost, Charles Nodier, Stendhal, Jules Michelet, Gérard de Nerval, François-René de Chateaubriand, Théophile Gautier, Hector Berlioz, Victor Hugo, Hippolyte Taine, Paul Verlaine et Emile Zola.

    « Celui qui n’a jamais vu Londres doit y entrer comme je viens de le faire,
    par un temps véritablement anglais : pluie ou brouillard » 
    (Jules Michelet)

    « Je n’ai jamais rien vu, dans tous mes voyages, qui approche de la beauté de ce spectacle.
    La Tamise, depuis Londres jusqu’à la mer, est non seulement une des plus larges rivières de l’Europe, mais une des plus agréables (…) » 
    (Abbé Prévost)

    « On ne peut rien imaginer de plus charmant, de plus coquet, de mieux tenu, que cette longue suite de maisons, de cottages, de parcs, de serres, de jardins pépiniéristes,
    qui commence au-delà de Hyde Park pour ne jamais s’arrêter »
    (Théophile Gautier)

    Comment ne pas succomber à cette lecture hors du temps qui mélange voyage et littérature et qui donne envie de se replonger dans certains classiques… français ?

    ENJOY!

    ©Céline Huet-Amchin 

    Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

    Note de l’éditeur (Pavillons Poche Robert Laffont) : 

    « Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu’y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
    Si Montesquieu prenait toutes les précautions possibles avant de s’aventurer dans les rues pavées de Londres, si Chateaubriand déplorait de s’y trouver « plongé dans un gouffre de vapeur charbonnée, comme dans une des gueules du Tartare » et si le climat y a inspiré plus d’un mot ironique, chez Gautier notamment, beaucoup d’autres, comme Verlaine, ont sublimé la capitale britannique lors de leurs escapades à travers ses promenades immenses et ses délicieux squares. »

    « Un dimanche d’été, quand le soleil s’en mêle, Londres forme un régal offert aux délicats : […] Un soleil clair, léger dans le ciel fin, bleuté À peine. On est comme en un bain où se pavane Le parfum d’une lente infusion de thé. » Verlaine, Londres.