Étiquette : BD

  • « Par la force des arbres » de Dominique Mermoux et Édouard Cortès…

    « Par la force des arbres » de Dominique Mermoux et Édouard Cortès…

    Acheté en fin de matinée… Lu d’une traite !

    Il y a tout ce que j’aime dans cet album graphique de Dominique Mermoux d’après le récit éponyme d’Édouard Cortès : de la réflexion, un voyage (intérieur), un choix de (nouvelle) vie plus en accord avec ses convictions, un souffle de liberté, des illustrations naturalistes à tomber…

    Un très beau moment de lecture ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Rue de Sèvres): 

    Comment retrouver de l’air quand le quotidien et son rythme infernal nous étouffe ?
    Edouard Cortès a choisi, pour se libérer du « monde d’en bas », d’aller vers celui « du haut » : au bord du gouffre, il va quitter femme et enfants pendant plusieurs mois pour vivre dans une cabane de sa propre construction, nichée dans un arbre en pleine forêt. Loin des réseaux sociaux et du tumulte de la société, il trouve une échappatoire dans le silence et la contemplation solitaire, et redécouvre des sensations essentielles au bien-être de chacun. Après avoir retranscrit son histoire en roman, il laisse à Dominique Mermoux le soin d’adapter avec justesse et sensibilité cet étonnant récit de vie.

  • « Le vieil homme et son chat » de Nekomaki…

    « Le vieil homme et son chat » de Nekomaki…

    Je prends toujours autant de plaisir à me plonger dans les histoires du Vieil homme et son chat…

    J’avais découvert le tout premier tome grâce à la librairie Le Renard doré (merci Mickaël qui se reconnaîtra s’il passe par là) et depuis je retourne me les offrir et compléter ma collection là-bas (il est hors de question de les prendre ailleurs !).

    Alors si vous aimez le Japon et les chats (mais pas que), cette lecture est pour vous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Casterman ) : 

    Daikichi, instituteur à la retraite et veuf, vit avec Tama, un chat de 10 ans. Ou bien est-ce Tama qui veille sur son vieux maître pour honorer une promesse faite à son épouse disparue ?
    Au fil des saisons et d’un quotidien fait de promenades paisibles, de repas partagés entre voisins de toujours et d’évocations des années passées, Daikichi et son chat s’entraident, se chamaillent, et s’adorent.

  • « Le Printemps de Sakura » de Marie Jaffredo…

    « Le Printemps de Sakura » de Marie Jaffredo…

    Une pépite comme je les apprécie !

    À la faveur d’un déplacement professionnel de son papa (français) Sakura est confiée à sa grand-mère (japonaise)…

    Ce merveilleux roman graphique aborde de la plus jolie et de la plus juste des manières le deuil maternel, la transmission, le partage, les souvenirs, l’importance de la nature, l’acceptation, la résilience, etc.

    N’hésitez pas un instant et plongez dans cette délicieuse lecture !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Vent d’Ouest) : 

    Sakura, 8 ans vit à Tokyo. Depuis le décès accidentel de sa maman quelques années auparavant, la fillette n’arrive pas à surmonter son chagrin. Obligé de s’absenter quelques semaines pour raisons professionnelles, son papa, français d’origine, décide de la confier à sa grand-mère japonaise. Mais les premiers moments avec cette aïeule vivant de façon traditionnelle au rythme de la nature, plongent l’enfant dans un désarroi encore plus grand ! Pourtant, contre toute attente, ce séjour va profondément transformer Sakura… Le temps d’un printemps auprès de Masumi, aussi douce que joyeuse, la fillette découvrira en elle des ressources insoupçonnées, lui permettant de dépasser le drame, et de s’ouvrir de nouveau à la vie. Cette résurrection passera par l’éveil de ses sens et la découverte de plaisirs simples : la pêche aux coquillages, la saveur des dorayakis, la sensation du sable chaud, le chant des roseaux, les senteurs du jardin, l’air de la mer, les rencontres avec les villageois ou encore la compagnie affectueuse d’un chat l’aideront à passer le cap de la résilience…
    Émouvant et sensible, ce roman graphique d’une immense poésie nous invite à revenir à l’essentiel pour trouver l’authenticité. À travers le parcours de Sakura, le lecteur effleure le raffinement japonais et la richesse de la culture asiatique. Certainement un des plus beaux albums de Marie Jaffredo, empreint de sagesse où le choix de l’aquarelle contribue pleinement à l’harmonie générale.

  • « Journal anthropique de la cause animale » d »Anne Defreville…

    « Journal anthropique de la cause animale » d »Anne Defreville…

    En fonction du degré de vos convictions, vous ne verrez assurément plus les animaux, le bien-être et la cause animale de la même façon après la lecture de ce journal NÉCESSAIRE et INDISPENSABLE !

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Futuropolis) : 

    Quelle est la part de l’humanité dans la crise écologique ? Non, l’humanité c’est trop large. Quelle est NOTRE responsabilité individuelle ? Bien sûr, c’est un vaste sujet et il n’est pas ici question d’essayer d’en aborder tous les contours ni de parler de la situation de tous les animaux.
    Par courts chapitres, le lecteur se rendra au Centre ornithologique de Pont de Gau, au CNRS, dans une tannerie de peaux de crocodiles d’une grande marque de luxe française, à la SPA, suivra le travail de différentes associations écologiques, ira à la rencontre d’un couple de bergers dans le Var et fera connaissance avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Le livre se fait également le porte-parole de plusieurs associations qui expliquent leurs combats au quotidien (contre la pêche intensive ou la sauvegarde des baleines).

    Un journal naturaliste constitué de rencontres, reportages, souvenirs, dans différents milieux (l’alimentation, l’industrie du luxe, la santé, la recherche…), qui propose au lecteur de faire une introspection sur l’attitude contradictoire de l’homme face à l’animal : son amour inconsidéré pour les animaux face à leur extermination anthropique.

     

  • « Dans la tête de Sherlock Holmes » de Cyril Lieron & Benoit Dahan…

    « Dans la tête de Sherlock Holmes » de Cyril Lieron & Benoit Dahan…

    Amateurs de littérature anglaise et du personnage phare de Sir Arthur Conan Doyle en particulier, n’avez-vous jamais rêvé de vous balader dans le cerveau de Sherlock Holmes afin d’essayer de mieux le comprendre ? 

    Cyril Lieron & Benoit Dahan ont osé le faire ! 

    Tout le génie de cet album tient dans les illustrations sublissimes dont les bulles sont de véritables dissections de la folie contagieuse du détective hors norme. 

    Un très bel objet littéraire à (s’)offrir !

    ©Céline Huet-Amchin

    Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

    Note de l’éditeur (Ankama) : 

    « Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela…
    La découverte d’une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n’est pas l’unique victime d’un complot de grande ampleur.

    Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d’un magicien Chinois. D’autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective… »

  • « Les grands espaces » de Catherine Meurisse…

    « Les grands espaces » de Catherine Meurisse…

    Plonger dans ce livre, c’est avoir rendez-vous avec les doux souvenirs d’enfance de l’auteur.

    Campagne, vieilles pierres, odeurs, apprentissages en tout genre, liberté, nature… le tout parsemé d’une bonne dose de graines littéraires finement choisies.

    Au-delà de l’authenticité cultivée et de la poésie, cet album est également un plaidoyer sur tout ce qui ne convient pas à ce jour.

    Que ce soit le graphisme ou le texte, c’est très réussi.
    J’ai vraiment BEAUCOUP aimé.

    N’oubliez jamais d’ouvrir, quel que soit votre âge, la porte imaginaire dont vous avez la clef depuis la nuit des temps.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Dargaud) :

    « Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d’arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d’y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d’un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l’auteure raconte le paradis de l’enfance, que la nature, l’art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu’à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d’une enfance et l’imaginaire qui s’y déploie, en toute liberté. »

  • « Crapule » de Jean-Luc Deglin…

    « Crapule » de Jean-Luc Deglin…

    Les félins ont été, sont et seront toujours un sujet d’étude passionnant.
    Preuve en est avec ce nouveau livre, proposé par Jean-Luc Deglin aux Editions Dupuis.

    A travers des dessins parsemés de couleur bleu sur fond noir et blanc, entre ronrons, doux coussinets, coups de griffes, morsures et câlins, Crapule et son humaine vont apprendre à se connaître et à s’apprivoiser en donnant lieu à des situations drôles et cocasses teintées d’humour noir et parfois un peu amères.

    C’est que la vie avec un chat (ou plus) n’est pas toujours aisée !

    On sent que l’écrivain, mâle de son état, a assurément bien étudié le comportement de sa muse féline, qu’il n’oublie d’ailleurs pas de remercier.

    Ce que j’ai apprécié ?
    On se sent comme au théâtre !
    Chacun pourra retrouver ce qui fait le charme (ou pas) de son poilu dans les mises en scène choisies fort à propos.
    On rit (beaucoup) et on le relit pour bien capter toutes les subtilités souhaitées je pense par l’auteur.

    Dernière chose fort importante : ces 128 strips ont été également chatpprouvés par Nabuchodonosor, qui a désespérément tenté de cacher le titre comme vous pouvez le voir !

    Editions Dupuis

    Un grand merci à Lecteurs.com pour cette parenthèse de lecture bien sympathique.

  • « Holmes (1854-1891 ?) » de Cecil & Brunschwig…

    « Holmes (1854-1891 ?) » de Cecil & Brunschwig…

    Aussitôt offerts (à moi-même) les deux premiers tomes, aussitôt dévorés !
    Je récupère les deux suivants chez mon libraire ce soir… 

    Il faut dire que Holmes, c’est comme Poirot : j’ai du mal à y résister, quel que soit le support… 

    Les planches sont de toute beauté (vraiment, VRAIMENT !) et le parti pris de l’histoire des plus intrigantes…

    4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux Chutes de Reichenbach. Pour son frère, Mycroft Holmes, sa mort est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue.
    Mycroft tente de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, pour cela, il envoie des hommes de main au 221B Baker Street… Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse de croire à cette version des faits.
    Il se lance à travers l’Europe entière dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l’histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

    Bande dessinée complètement addictive, je recommande vivement ! 
    En sirotant un Earl Grey, of course! 

    Holmes (1854-1891 ?) Cecil & Brunschwig Editions Futuropolis

    Editions Futuropolis

    Le bonheur continue depuis…

    ©Céline Huet-Amchin

  • « Rose Valland, Capitaine Beaux-Arts » de Catel, Polack et Bouilhac…

    « Rose Valland, Capitaine Beaux-Arts » de Catel, Polack et Bouilhac…

    En marge de l’exposition « 21 rue de la Boétie » cet album, édité aux Editions Dupuis, retrace (rapidement) le combat d’une vie : celui de Rose Valland, « historienne d’art, résistante et capitaine de l’armée française qui a activement contribué au sauvetage et à la récupération de presque 45 000 œuvres d’art volées par les nazis. »

    Ce livre en deux parties (une BD et des documents historiques) vous donnera envie d’aller plus loin, et notamment de lire « Le front de l’art » qu’elle a écrit.

    Belle lecture (indispensable) à tous !

    Films à voir sur le sujet : « The Monuments Men » et « Le train » .