Catégorie : Lectures

  • « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    Un grand procès.

    Des animaux comparaissent et vous devoir argumenter.

    Pourquoi donc les Hommes devraient les protéger ?

    Seule une espèce sur dix sera sauvée…

    147 pages que vous dévorerez sur fond d’enjeux majeurs de notre temps.
    Une fable irrésistible.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Faubourg)

    Un procès à grand spectacle, sous l’œil des caméras du monde entier. Des animaux défilent devant le président du tribunal. Chacun d’eux doit dire pourquoi son espèce mérite de survivre. Pourquoi l’homme devrait dépenser des fortunes pour sa protection. Seul un sur dix sera sauvé. Le jury, ce sera le public.

    Comparaissent le grand hibou, le martinet noir, le papillon vulcain, l’arénicole… Les interrogatoires sont vifs, tendus, hilarants. Et les animaux très convaincants. Alors, lequel choisir ? Le président du tribunal est de plus en plus nerveux. Il faut dire qu’il y a des coups de théâtre…

    Cette fable satirique est aussi une joyeuse leçon d’écologie. Elle nous invite à regarder le monde animal d’un autre œil. Émerveillé et complice. »

  • « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    Le sixième livre de Sylvie Le Bihan est un GRAND roman flamboyant et incandescent qui embellit assurément cette rentrée littéraire et qui va vous faire voyager !

    Je vous le recommande vivement.

    Belle lecture à tous !

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d’un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps…” »

    À l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d’amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d’artistes et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.
    Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d’apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d’un héros et le prix de la gloire.

  • « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    Jeudi 30 juin : je termine en beauté Le mois anglais en vous parlant du “Cirque des merveilles” ! 

    Nellie Moon est une enfant au physique peu ordinaire. Un jour, son père la vend à un directeur de cirque, Jasper Jupiter, pour vingt dollars… 

    Comme pour “La fabrique des poupées”, Elizabeth Macneal nous plonge dans l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle et a su une nouvelle fois retenir toute mon attention de lectrice. 

    Les “phénomènes de foires”, les “bêtes curieuses” ont connu malheureusement  leur heure de gloire à une époque. Sans parler de la maltraitance animale.
    L’écrivain nous immerge dans ce contexte de manière extrêmement réaliste. Même si parfois c’est dérangeant il est utile de parler de ce type d’agissements condamnables qui ont existé pour ne plus jamais les revivre.

    Dans la lignée de son premier roman l’écrivain dissèque la solitude, la dépendance, la possession, l’emprise, l’amitié, l’amour, la jalousie, la réalisation de soi-même, le succès, le pouvoir. Elle décrit ainsi avec brio tout une palette d’émotions et campe une atmosphère aussi angoissante que fascinante au fil des pages.

    Une nouvelle réussite. Vivement le prochain. 

    Vous appréciez Dickens, Hugo ? Ce livre est pour vous.

    Belle lecture à tous !

    Un grand merci renouvelé à Aurélia qui se reconnaîtra. 

    © Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Les Presses de la Cité) : 

    « Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire.
    Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ? »

  • « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    Annabel Abbs fait revivre Lucia Joyce, « la fille de » oui. 
    J’avoue que je ne connaissais ni son existence, ni sa vie…

    Ce livre est le portrait tragique d’une femme artiste sacrifiée par sa famille.

    Entre souvenirs et conversations avec Jung son thérapeute, l’emploi du « je » nous propose une immersion plus vraie de nature.
    Le lecteur se retrouve ainsi dans la peau de Lucia et ça fait froid dans le dos.
    À l’époque rappelez-vous, on internait les femmes pour tout et n’importe quoi…

    Cette biographie romancée qui se dévore est mon premier choix dans la catégorie littérature étrangère en tant que jurée du Grand Prix des Lecteurs 2022 Pocket…
    Les résultats seront connus sous peu ! 
    En attendant il entre dans le challenge du Mois Anglais. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Qui se souvient de Lucia Joyce ? En 1929, la fille du plus grand auteur irlandais révolutionnait, à Paris, la danse contemporaine. En 1934, elle disparaissait de la scène publique – d’asiles en sanatoriums, tel un jouet aux mains des psychiatres… Sa lumière n’aura brillé que cinq ans. Étouffée par un monstre, son grand écrivain de père, rejetée par un autre, son grand amour Samuel Beckett, elle aura sans cesse été la « muse » des uns, la proie des autres dont on se nourrit puis qu’on fait taire. Il est temps d’entendre, enfin, la voix de Lucia Joyce. » 

  • « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    Il n’est jamais trop tard pour découvrir un auteur ! 

    Romancière anglaise du XXe siècle « la plus sous estimée », elle mérite d’être mise à l’honneur ne serait-ce que pour son humour so british et son écriture des plus plaisantes. 

    Le pitch ?
    Miss Mildred Lathbury accueille un couple en guise de nouveaux voisins et fera tout pour les réconcilier entre deux tasses de thé le jour où Mrs Napier décidera de quitter son mari…

    Sous ses airs de « lecture facile » Barbara Pym porte un regard affûté et donc intéressant sur les relations entre les femmes et les hommes non sans une pointe d’anthropologie (qui la passionne tant) et d’auto-dérision. 

    Une lecture réjouissante, parfaite en ce mois de juin dans le cadre du Mois Anglais !

    Nul doute que je prendrai plaisir à continuer de découvrir l’oeuvre de cet écrivain dans un futur très proche… 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
    Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l’un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s’épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l’un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »
  • « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

    Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

    Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

    En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Bartillat) : 

    « Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

    Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

    De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »

  • « Les enquêtes de Jane Austen : le fantôme de l’abbaye » de Julia Golding…

    « Les enquêtes de Jane Austen : le fantôme de l’abbaye » de Julia Golding…

    Quoi de mieux que de partir enquêter avec Jane ?

    Un premier tome réussi qui peut-être donnera envie aux plus jeunes de se plonger dans les oeuvres d’une écrivain que j’affectionne particulièrement.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Albin Michel Jeunesse) : 

    Jane Austen est furieuse : son père a décidé de l’envoyer à l’abbaye de Southmoor pour tenir compagnie à Lady Cromwell pendant les festivités d’anniversaire de son fils Whickam. À treize ans, Jane se languit de découvrir le monde, et non de se plier aux exigences d’une vieille aristocrate ! Mais quand son frère aîné, Henry, proche du fils Cromwell, lui raconte la légende selon laquelle le fantôme d’un moine hante les ruines de l’abbaye et sème la terreur parmi ses occupants, la curiosité de Jane est piquée. En élucidant ce mystère, elle pourra échapper à ses ennuyeuses responsabilités, et surtout, elle trouvera enfin de quoi alimenter sa passion pour l’écriture…

  • « Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen…

    « Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen…

    Hannah, romancière danoise primée, est contre toute forme de littérature «facile» et prône une littérature digne de ce nom, plus profonde. Lorsqu’elle provoque publiquement un auteur à succès qu’elle exècre, Jorn Jensen, en lui affirmant que «n’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois», elle ne s’attend pas à se retrouver en Islande pour écrire un livre d’un genre littéraire qui n’est pas le sien ni à enquêter sur un meurtre…

    Jenny Lund Madsen est plus connue dans son pays pour ses scénarios, et pour un premier roman, c’est un coup de maître! Elle a su camper admirablement ses personnages et les immerger dans un double jeu passionnément addictif.

    Une nouvelle plume à découvrir c’est toujours intéressant! Au-delà du côté policier j’ai beaucoup apprécié les réflexions qui portent sur la littérature et la création littéraire.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallmeister) : 

    “N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois !” Hannah en est persuadée lorsqu’elle interpelle Jørn Jensen, star du polar au Danemark. Snob, alcoolique et solitaire, Hannah est elle aussi romancière, mais elle écrit de la ‘‘vraie’’ littérature. Même si, dernièrement, elle est en panne d’inspiration. Aussi, quand Jensen la met au défi d’écrire un polar en trente jours, accepte-t-elle le pari. Direction l’Islande, ses tempêtes de neige et sa nature indomptable, le décor idéal pour un roman policier. Le voyage prend néanmoins une autre tournure lorsqu’un adolescent est retrouvé mort dans le village où Hannah a posé ses valises. La romancière s’improvise alors enquêtrice. Mais ses maladresses et son insistance ne sont pas du goût de tous. Entre orgueil et écueils, Hannah trouvera-t-elle enfin sa propre lumière ?

    Du jeu de pistes au jeu d’écriture, Trente jours d’obscurité est un polar dépaysant et touchant, loin des sentiers battus.

  • À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson…

    À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson…

    Revêtez votre tablier, sortez vos ustensiles, et choisissez une ou plusieurs recettes parmi les nombreuses (70 !) propositions salée et sucrées que contient ce très joli livre (petits déjeuners, pique-niques, collations, repas légers, déjeuners, dîners, friandises, douceurs, glaces, gâteaux, desserts) !

    Au-delà de l’aspect cuisine (à la mode Régence s’il vous plaît !) vous plongerez dans l’atmosphère et les œuvres de Jane. C’est donc un double plaisir, gourmand et littéraire, qui vous attend…

    Vivement un rafraîchissement des températures actuelles bien trop chaudes pour pouvoir déguster le chocolat chaud du Général Tilney !

    Belles recettes et dégustations à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Hachette Heroes) :

    « Les bonnes tartes aux pommes représentent une part importante du bonheur de notre foyer. » (Jane Austen)
     
    Du pique-nique à Box Hill aux dîners de famille de Mrs Bennet en passant par le souper au Netherfield Ball et la cueillette de fraises à Donwell Abbey, la cuisine joue un rôle-clé dans les romans de Jane Austen.
     
    Avec À la table de Jane Austen retrouvez dans votre assiette l’esprit et la verve d’Austen à l’époque de la Régence, à travers de nombreuses recettes réinventées au goût du jour. La soupe blanche de Netherfield, les tartes du pique-nique de Box Hill, le chocolat chaud du General Tilney ou encore le gâteau aux baies d’été, offrez-vous grâce à plus de 70 recettes une immersion pleine de charme et de saveurs dans l’œuvre d’Austen.
     
    Ce ravissant livre de cuisine renferme également des courts textes et des notes liés à Jane Austen et à son œuvre, pour une immersion totale dans l’univers de la célèbre romancière.