Catégorie : Lectures

  • « L’extraordinaire voyage du chat de Mossoul raconté par lui-même » d’Elise Fontenaille & Sandrine Thommen…

    « L’extraordinaire voyage du chat de Mossoul raconté par lui-même » d’Elise Fontenaille & Sandrine Thommen…

    Voilà.
    C’était LE livre qu’il me fallait.
    Là, maintenant, tout de suite.

    L’incroyable (et pourtant vraie !) histoire d’un chat qui a entrepris un long périple entre Mossoul en Irak, ville tombée entre les mains de Daesh, et Bergen en Norvège où sa maîtresse et ses quatre filles ont dû se réfugier. 

    Parler autrement des migrants, de façon plus positive que d’habitude, c’est bien là le formidable message transmis par cet album jeunesse que tout le monde devrait lire.

    Texte et illustrations m’ont fichue les poils (ainsi qu’à Sacré Jayavarman comme vous pouvez le constater), de la plus jolie des manières.

    Belle lecture à tous ! 

    Un GRAND MERCI renouvelé à mon amie K. qui se reconnaîtra. 🙏🏼❤️

    Note de l’éditeur (Gallimard Jeunesse Giboulées) :

    (à partir de 6 ans)
  • « Bad man » de Dathan Auerbach…

    « Bad man » de Dathan Auerbach…

    J’ai eu le plaisir de pouvoir lire « Bad man » en avant-première ET de rencontrer Dathan Auerbach en petit comité grâce au Picabo River Book Club dans un p’tit salon de thé charmant du Ve arrondissement (Coeur de Baker) le 29 janvier dernier.

    Comme vous le savez je déteste spoiler un livre (d’autant plus celui-ci).

    Si vous allez chez votre libraire ce jour, date de sa parution, vous aurez entre les mains un thriller psychologique (étrange/surnaturel) à la frontière volontairement floue et aux « characters » extrêmement bien étudiés.
    Entre les lignes, c’est également une critique sociale et judiciaire de l’Amérique.

    Le suspense, l’angoisse grandissent comme il se doit au fil des pages mais pas forcément de la manière dont on les entend traditionnellement.
    En cela j’ai trouvé Dathan Auerbach original et donc intéressant.

    Sa lecture rend un peu dingue et la fin (sans révéler quoi que ce soit) laisse le lecteur libre quant à son interprétation.
    C’est voulu par l’auteur après lui avoir posé la question.

    Dernière chose : vous n’irez certainement plus jamais au supermarché avec l’esprit tranquille. 😉

    Et donc pour en savoir plus, lisez-le !
    Franchement, l’écrivain est sacrément prometteur…

    Note de l’éditeur (Belfond Noir) :

    « On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l’espoir n’est plus permis.

    Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l’affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride.

    Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s’est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n’a jamais cessé ses recherches.

    Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu’un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui ? Le directeur qui n’a jamais collaboré à l’enquête ? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance ? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées… Qui est ce bad man dont l’ombre inquiétante plane sur la ville ? »

    Traduction : Nathalie Peronny.

    Merci encore à Léa et à Belfond via la toujours sympathique Anaïs.

  • « À l’ombre du grand marronnier » de Sophie Horvath…

    « À l’ombre du grand marronnier » de Sophie Horvath…

    Sophie Horvath.
    Retenez bien ce nom parce que vous allez bientôt en entendre parler.

    Le pitch ? (de Sophie elle-même)

    « Un petit village de l’Ouest de la France, en apparence épargné par la guerre. Mais que ce soit Marthe la fille du maire, Michel le nouvel instituteur qui déclenche les passions, Eugène l’éleveur de pigeons ou encore Ferdinand le sonneur de cloches… chacun lutte à sa façon. »

    Ce livre, c’est l’histoire de personnes qui ne sont pas parties à la guerre en 39-45 mais dont la présence a été nécessaire au quotidien à des niveaux totalement différents (éducation, vie locale, résistance, réseaux clandestins…).
    L’intrigue se situe dans un petit village, avec tout de même une petite incartade dans la Capitale.

    D’une délicate plume, sincère et bienveillante, Sophie a le don de nous plonger dans l’atmosphère de l’époque, d’y installer des personnages plus attachants les uns que les autres.

    C’est un bel hommage aux personnes de l’ombre qui ont oeuvré pour un autre combat que celui des armes (à proprement parler) et la Liberté.

    J’ai particulièrement apprécié les passages relatifs à l’angoisse vécue par les enfants qui ont besoin d’être rassurés, à la volonté ferme de s’en sortir coûte que coûte chez les adultes, à la délicate question de « à quoi faut-il s’attendre après ? » que tous se posent.

    « A l’ombre du grand marronnier » est un livre auto-édité, qui aurait mérité qu’une maison s’intéresse à lui.
    Mais peu importe : le tout premier texte (auto-édité lui aussi) de Sophie « La Fleur de Clémentine » va paraître le 10 avril prochain chez Flammarion sous le titre « Le Quartier des petits secrets ». SAVE THE DATE et comptez sur moi pour vous en parler…

    En attendant, belle lecture à tous !

    “Il faut apprendre à ne pas se fier aux apparences.
    Il y a parfois des maux invisibles.”

  • « Un prénom d’héroïne et de héros » – « Un prénom de héros et d’héroïne » de Sarah Sauquet…

    « Un prénom d’héroïne et de héros » – « Un prénom de héros et d’héroïne » de Sarah Sauquet…

    J’ai failli m’appeler Cécile.
    Si cela avait été le cas, j’aurais pu faire référence (avec fierté) aux deux pages qui lui sont consacrées.
    Finalement, et sans raison particulière d’après les souvenirs de mes parents, ce fût Céline.

    OMFG mais non.
    Non non non.
    Moi qui pensais me (re)trouver dans ce beau livre.
    Ce n’est pas possible.
    Retourne-le au cas où… on ne sait jamais.
    Si je ne suis pas dans les héroïnes, peut-être me trouverais-je dans la partie des héros alors, par erreur.
    Eh ben non.
    Arrête de rêver.
    Totalement injuste cette histoire, et complètement lost in translation je suis.
    Mais que vais-je donc pouvoir bien faire pour ne pas perdre la face ?!
    Réfléchis… Il y a toujours une autre solution…

    Mais oui.
    Mes autres prénoms peut-être ?
    Voyons voir…
    Ne riez pas…
    Françoise : rien.
    Jacqueline : rien.
    WTF?!
    C’est tout de même abuser là, limite la honte. 
    Je vais demander le remboursement, à mes parents !
    Allez, dernière chance…
    Marie peut-être ???
    OUIIIIIIIIIIII !!!
    VICTOIRE
    Putain Pétard j’ai eu peur.
    Heureusement que j’en ai quatre au final.
    L’honneur est sauf.
    Call me by this name now please!

    D’un prénom à la Littérature, il n’y a donc qu’une plume.
    Celle de Sarah Sauquet, qui a eu cette idée folle d’une si jolie passerelle entre les deux.

    Ce « dictionnaire des plus beaux prénoms inspirés de la littérature » est une véritable petite pépite, une ode à la lecture.

    Huit bonnes raisons d’y succomber ?
    C’est :
    1/ le livre qui vous fait aimer les dictionnaires.
    2/ le livre qui donne envie de vous replonger dans les Classiques (et quelques livres plus contemporains)
    3/ le livre que vous pouvez ouvrir quand vous voulez, au prénom recherché ou au hasard.
    4/ le livre qui donne plusieures vies à des personnages (de fiction pour la plupart)
    5/ le livre qui peut vous aider à donner un prénom (qui a du sens) à vos futurs enfants… ou à vos futurs poilus ! (Sacré Jayavarman et Coon Nabuchodonosor boudent de ne pas y figurer)
    6/ le livre qui permet de demander des explications à ses parents.
    7/ le livre d’une Prof (dont on peut ressentir la passion entre les lignes) que l’on aurait tous aimé avoir…
    8/ le livre dont Mon Brun est un vrai héros… lui !!

    Sur ce, vous savez ce qu’il vous reste à faire : filez chez votre libraire.
    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Robert) :

    « Dans son dictionnaire des plus beaux prénoms inspirés de la littérature, Sarah Sauquet nous invite à dérouler avec elle le fil d’Ariane des héros et héroïnes littéraires.

    Impétueux, romantiques, insoumis, charmeurs, amoureux ou mystérieux, les Aurore, Augustin, Inès, Lucien, Mohammed, Olivia, Simon, Wendy ou Victor de la littérature mondiale sont autant de sources d’inspiration dans lesquelles puiser pour (re)lire un classique, nourrir son imaginaire… ou choisir le prénom d’un enfant à naître !

    Dans ce bel ouvrage à deux entrées, (re)découvrez 244 prénoms (122 féminins, 122 masculins) incarnés par 400 personnages de la littérature mondiale de l’Antiquité à nos jours. »

  • « Malgré tout la nuit tombe » d’Antonio Xerxenesky…

    « Malgré tout la nuit tombe » d’Antonio Xerxenesky…

    « Parfois , il faut aller jusqu’au bout pour voir ce qui va se passer. »

    Inspiré par l’atmosphère si particulière des films d’horreur sans toutefois nous y plonger totalement, « Malgré tout la nuit tombe » nous parle de solitude et d’occulte dans un Sao Paulo qui n’offre aucun futur professionnel à Alina dans laquelle s’est glissé avec brio l’écrivain.

    Roman à plusieurs tiroirs, ce vrai-faux thriller psychologique, aussi déroutant que fascinant, nous invite à réfléchir métaphysiquement et philosophiquement, nous pousse à chercher des réponses aux questions que tout un chacun peut se poser (le titre original est d’ailleurs « As perguntas », qui veut dire « les questions »).

    Le lecteur oscille entre un jour et une nuit, entre le réel et l’imaginaire.

    J’avoue que ce livre m’a complètement sortie de ma zone de confort, mais j’ai aimé être bousculée.

    Non seulement j’ai découvert un auteur que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier matin en petit comité mais également une maison d’édition, Asphalte, qui mérite d’être connue et soutenue tant sa ligne éditoriale en littérature étrangère nous sort de l’ordinaire.

    Il me tarde désormais de m’immerger dans les deux premiers écrits d’Antonio Xerxenesky : « Avaler du sable » et « F ».

    C’est un jeune auteur brésilien à suivre.
    Belle lecture à tous !

    A noter l’excellente traduction de Mélanie Fusaro.

    Note de l’éditeur (Asphalte) :

    « Alina a bientôt trente ans et vit à São Paulo. Doctorante en histoire des religions, elle passe ses journées devant un ordinateur, au vingt et unième étage d’un gratte-ciel, prisonnière d’un boulot alimentaire dans la publicité. Elle peine à surmonter un deuil familial et perd peu à peu sa joie de vivre. Jusqu’au jour où elle est contactée par la police, qui a besoin de ses connaissances pour démasquer une secte soupçonnée d’enlèvements. Et si c’était là l’occasion unique de briser sa routine ? De prendre sa vie en main et de trouver un sens aux questions qui l’assaillent ?

    Une journée et une nuit suffiront à ébranler les certitudes d’Alina, et par là même celles de toute une génération anesthésiée par son quotidien. Dans Malgré tout la nuit tombe, Antônio Xerxenesky fait surgir l’irrationnel dans nos existences cartésiennes, éveillant nos angoisses les plus profondes. »

    Livre lu et rencontre vécue grâce au Picabo River Book Club dont je fais partie.
    Merci à Léa et aux équipes d’Asphalte et de Trames.

  • « Journées de lecture » de Marcel Proust…

    « Journées de lecture » de Marcel Proust…

    Ou comment se replonger dans Proust, avec une nouvelle fois un incipit délicieux…

    « Il n’y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre,
    ceux que nous avons passés avec un livre préféré ».

    Véritable ode à la lecture, aux émotions livresques, ce fût un véritable bonheur de retrouver cette plume sensible, délicate et si juste.

    « Tant que la lecture est pour nous l’initiatrice
    dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes
    la porte des demeures où nous n’aurions pas su pénétrer,
    son rôle dans notre vie est salutaire. »

    « on aime toujours un peu à sortir de soi, à voyager, quand on lit. »

    Prenez donc ce temps précieux si cher à l’écrivain et lisez !

    Note de l’éditeur (Folio) :

    « Texte antérieur à l’écriture de la Recherche, Journées de lecture fut composé, dans sa première version, comme une préface à un ouvrage de l’auteur anglais John Ruskin. Y éclôt toutefois une poétique infiniment singulière, Marcel Proust esquissant là sa propre conception de l’expérience de lecture, et avec elle, déjà, de celle du temps qui passe. »

  • « Sukkwan Island » de David Vann…

    « Sukkwan Island » de David Vann…

    Tout va bien.
    Enfin, à peu près bien.
    Et puis tout à coup…

    Le premier roman « nature writing » de David Vann est digne d’un uppercut.
    Le huis clos en Alaska à l’atmosphère si particulière et le nombre très restreint de personnages participent au malaise qui monte crescendo, jusqu’au dénouement final.

    Très psychologique, « Sukkwan Island » est un livre qui vous prend aux tripes et que vous ne serez pas prêt(e)(s) d’oublier.

    En dire plus serait le dévoiler donc, belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Gallmeister) :

    « Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable.

    Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine, David Vann s’installe d’emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.

    Ce roman a remporté les prix Médicis étranger 2010, prix des lecteurs de L’Express, prix de la Maison du livre de Rodez, prix du Marais 2011 des lecteurs de la médiathèque L’Odyssée de Lomme. Depuis son formidable succès en France, ce roman a été traduit en dix-huit langues et est aujourd’hui disponible dans soixante pays du monde. Une adaptation cinématographique est en cours. »

  • « Même les monstres » de Thierry Illouz…

    « Même les monstres » de Thierry Illouz…

    {Lu en novembre 2018… J’essaie de combler mon retard !}

    Un homme « enfant des cités », devenu Avocat.
    Un défenseur de criminels, qui « a compris les faiblesses ».

    Sont-ils vraiment des monstres pour autant ?

    Thierry Illouz nous interroge sur les destinées de notre société, sur ce qu’elles engendrent, sur les limites de notre système judiciaire.

    Les mots de Victor Hugo, au début du livre, raisonnent comme un triste rappel :

    « Démontez-moi cette vieille échelle boiteuse
    des crimes et des peines, et refaites-la.

    Refaites votre pénalité, refaites vos codes,
    refaites vos prisons, refaites vos juges » 

    Un appel pour regarder l’Autre différemment.
    Un homme profondément tolérant, ouvert d’esprit, humain.

    Belle lecture (nécessaire et indispensable) à tous !

    Le 19 novembre dernier, Charles Berling a été la voix de l’auteur au Théâtre Antoine.  J’ai eu la chance d’y assister. C’était beau.

    Note de l’éditeur (L’Iconoclaste) :

    « Comment pouvez-vous défendre tous ces crimes ? lui demande- t-on souvent. À cela il répond que jamais il ne défend des crimes, mais des hommes.

    DE LA CITÉ À LA COUR D’ASSISES

    Sa robe d’avocat est posée sur le dossier d’une chaise. Il la regarde du coin de l’œil. Lorsqu’il l’enfile, il n’est plus le même. Sa voix ne tremble pas. Il ne doute jamais. Lui, l’enfant d’un quartier délaissé, le fils de rapatriés d’Algérie. Il se souvient de ses grands-parents ravagés par leur départ et leur installation dans une cité picarde. Lorsque c’étaient eux que l’on désignait comme différents, et donc monstrueux. C’est cette histoire intime qu’il convoque lorsqu’il est confronté à ses clients. Des criminels. Des monstres, comme on les appelle. Parce que défendre, ce n’est pas excuser, mais chercher à comprendre.

    UN GRAND RÉCIT SOCIAL

    Comment pouvez-vous défendre tous ces crimes ? lui demande- t-on souvent. À cela il répond que jamais il ne défend des crimes, mais des hommes. Seulement des hommes. Ils ont des visages, des histoires, des luttes, des blessures. Et parce qu’il a côtoyé la misère sociale, il le sait, le comprend. Défendre ces gens-là, se « coller à leur souffrance », c’est aussi et surtout défendre l’humanité en chacun. Et guérir ses propres failles.

    UNE VIBRANTE PLAIDOIRIE

    D’une écriture à l’oralité saisissante, Thierry Illouz livre un récit intime. Il retrace un parcours, une vocation. Et nous exhorte à regarder l’autre. Celui qui nous effraie. Celui que l’on condamne. »

  • « Quitte à tuer, autant le faire dans l’ordre » de Virginie Lloyd…

    « Quitte à tuer, autant le faire dans l’ordre » de Virginie Lloyd…

    Je suis depuis quelque temps Virginie Lloyd sur Instagram.

    C’est le titre tout d’abord « Quitte à tuer autant le faire dans l’ordre » qui m’a intriguée.
    Je l’ai tout simplement trouvé excellent !

    Le truc, c’est qu’il était hors de question que j’achète le livre sur Amazon (beurk).
    J’ai donc demandé à l’auteur si je pouvais lui acheter en direct.
    48h plus tard (comme quoi parfois La Poste fonctionne bien), il m’attendait dans notre boîte aux lettres…

    Je me suis plongée dedans hier et je l’ai lu d’un trait (il fait tellement froid dehors que j’hiberne en ce moment), sans jamais soupirer d’ennui à la lecture ni le refermer, ce qui est plutôt bon signe.

    Eh oui, oui oui OUI : l’auto-édition offre parfois des p’tites pépites bien agréables !
    À bons entendeurs…

    Ce roman complètement déjanté à l’écriture très contemporaine fait un bien de dingue !
    Une bonne dose d’humour (noir), beaucoup d’émotions, de tendresse (sans jamais être gnan-gnan) et des thèmes profonds traités en filigrane (le bonheur, le deuil…).
    Certes il y a quelques imperfections dues au fait de ne pas être passé entre des « mains professionnelles » mais soyons honnête cela ne gêne en rien la qualité de l’histoire et cela lui donne même un charme particulier.

    J’ai fait confiance à mon nez, et j’ai bien fait.
    Virginie Lloyd mérite une place dans le milieu littéraire. Dans un monde parallèle, elle pourrait être la fille naturelle d’Amélie Poulain et de Forrest Gump…

    Alors si vous voulez vous faire du bien, n’hésitez pas un instant.
    S’offrir son livre, en parler, c’est la soutenir et lui donner de la visibilité.

    Belle lecture à tous !

    Résumé de l’auteur :

    « Lily Brooks est rédactrice de modes d’emploi. Elle mène une vie tranquille jusqu’au jour où, par hasard, elle découvre le développement personnel. Chouette ! Une notice du bonheur ! Pas vraiment. Entre crimes et bienveillance, Lily va devoir affronter les effets secondaires de sa nouvelle vie. »