Étiquette : Apprentissage

  • « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    Le sixième livre de Sylvie Le Bihan est un GRAND roman flamboyant et incandescent qui embellit assurément cette rentrée littéraire et qui va vous faire voyager !

    Je vous le recommande vivement.

    Belle lecture à tous !

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d’un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps…” »

    À l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d’amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d’artistes et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.
    Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d’apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d’un héros et le prix de la gloire.

  • « La cité des brumes oubliées » de Sachiko Kashiwaba…

    « La cité des brumes oubliées » de Sachiko Kashiwaba…

    C’est l’histoire d’une petite fille (Lina) que son père envoie en vacances dans le nord du Japon et qui se perd dans un épais brouillard… Une fois les brumes dissipées, elle se retrouve dans un étrange village à « l’Avenue extravagante » unique ! Dans cette « vallée des brumes », son père connaît quelqu’un qui…

    Roman d’apprentissage, conte initiatique et métaphorique… Lina va devoir se dépasser, affirmer son caractère et ainsi « grandir » au milieu de personnages et de lieux extraordinaires.

    Une lecture enchanteresse ! 

    Ce livre est paru en 1975. C’est la première fois qu’il est traduit en français. Pour la petite histoire les studios Ghibli et Miyazaki l’ont adapté pour devenir le célèbre « Voyage de Chihiro » (que je n’ai pas encore vu, mais c’est prévu pour bientôt !). 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Ynnis) : 

    Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur.

    Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

  • « Encabanée » de Gabrielle Filteau-Chiba…

    « Encabanée » de Gabrielle Filteau-Chiba…

    Vous aussi vous en avez assez de votre vie urbaine étriquée de plus en plus déplaisante au quotidien ?

    Imaginez : vous vivez à Montréal, vous prenez le strict minimum et vous partez au fin fond du Kamouraska. Là, à -40°, dans votre petite cabane en bois chauffée au feu de bois que vous coupez vous-même (parfois à vos risques et périls), vous réfléchissez à la nature qui vous entoure et vous couchez dans des petits carnets toutes vos pensées… C’est ce que vous propose Anouk ! 

    “Encabanée” est une petite merveille littéraire comme je les aime ! Dès les premières lignes vous voyagez. Son écriture, sa poésie, son humour.. Je vous promets que ces 110 pages, vous allez les adorer !

    Si comme moi vous aviez beaucoup aimé Dans les forêts de Sibérie de Sylvain Tesson, partez cette fois au Canada !

    Ode à la nature et à notre rapport avec elle, vous serez conquis par cette quête écologique qui démarre. Ce livre est en effet le tout premier d’une trilogie : vous attendent également “Sauvagines” et “Bivouac” que personnellement je ne vais manquer de lire pour rien au monde. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Folio) : 

    « Il n’y avait pas de mots assez souples et multicolores. Les couleurs de cette nuit blanche ont réveillé en moi une palette d’espérance, bien plus que tous les amants du monde. L’hiver me sembla chaque jour plus doux, plus lumineux, plus riche en apprentissages. »

    Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. « Encabanée » au milieu de l’hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue…

     

  • « La mélancolie du monde sauvage » de Katrina Kalda…

    « La mélancolie du monde sauvage » de Katrina Kalda…

    Le jour où Sabrina va découvrir la beauté offerte par l’Art à la faveur d’une visite scolaire au Musée Rodin, ça va lui provoquer un tel choc que ça va changer sa vie………… pour toujours ! 

    Ce roman d’apprentissage est absolument merveilleux. Autant par l’histoire qu’il relate, les multiples thèmes abordés que par la plume de l’écrivain.
    Katrina Kalda nous conte la laideur aussi bien que la beauté. En oscillant entre ces deux antagonismes, elle parvient à ses fins pour nous faire comprendre la nécessité de savoir contempler le beau quelques soient les vicissitudes rencontrées.
    Je suis certaine que le personnage de Sabrina va vous marquer (et vous manquer une fois la dernière page tournée), assurément.

    Laissez-vous vite tenter par le quatrième roman de Katrina Kalda !
    Pour ma part il m’a donné envie de me plonger dans ses précédents écrits tellement il a su retenir mon attention et combler mes attentes de lectrice.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

     
  • « La fabrique des poupées » d’Elizabeth MacNeal…

    « La fabrique des poupées » d’Elizabeth MacNeal…

    Voici mon nouveau coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 😉

    1850, à Londres. Silas et Iris se croisent lors de l’Exposition universelle au Crystal Palace. Il est taxidermiste, elle est employée dans un magasin de poupées mais rêve de devenir peintre. Entre dans le tableau Louis Frost, jeune artiste préraphaélite. Iris devient son modèle à la condition qu’il lui enseigne son art. Leur relation se construit au fil des pages pour s’épanouir pleinement. Mais dans l’ombre Silas n’a qu’une idée en tête depuis sa rencontre avec Iris : la posséder ! 

    L’apprentissage de la liberté, l’épanouissement et la réalisation de soi-même, les désirs contrariés, la solitude, la jalousie, la dépendance aussi… voici tout ce que nous propose Elizabeth MacNeal dans ce premier roman fort réussi ! 

    Nous nous attachons dès les premières pages aux personnages principaux et secondaires. Nous sommes happés par l’intrigue qui flirte avec les codes du thriller grâce à Silas, être ambigu et mystérieux. Le lecteur est  immergé dans le Londres victorien où la place de la femme dans l’Art et la condition féminine de l’époque sont très bien décrits. 

    Si vous aimez Dickens avec un soupçon de Süskind, l’atmosphère anglaise, artistique et énigmatique, ce livre à la couverture sublime est pour vous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Presses de la Cité) : 

    « Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…

    Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession. »

  • « Les grands espaces » de Catherine Meurisse…

    « Les grands espaces » de Catherine Meurisse…

    Plonger dans ce livre, c’est avoir rendez-vous avec les doux souvenirs d’enfance de l’auteur.

    Campagne, vieilles pierres, odeurs, apprentissages en tout genre, liberté, nature… le tout parsemé d’une bonne dose de graines littéraires finement choisies.

    Au-delà de l’authenticité cultivée et de la poésie, cet album est également un plaidoyer sur tout ce qui ne convient pas à ce jour.

    Que ce soit le graphisme ou le texte, c’est très réussi.
    J’ai vraiment BEAUCOUP aimé.

    N’oubliez jamais d’ouvrir, quel que soit votre âge, la porte imaginaire dont vous avez la clef depuis la nuit des temps.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Dargaud) :

    « Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d’arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d’y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d’un futur métier : dessinatrice. Avec humour et tendresse, l’auteure raconte le paradis de l’enfance, que la nature, l’art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu’à dépasser. Les Grands Espaces raconte le lieu d’une enfance et l’imaginaire qui s’y déploie, en toute liberté. »

  • « Grégoire et le vieux libraire » de Marc Roger…

    « Grégoire et le vieux libraire » de Marc Roger…

    Un vieux monsieur atteint de la maladie de Parkinson va demander une faveur à la directrice de sa maison de retraite : que le jeune Grégoire, venu des cuisines, lui fasse la lecture.
    Sous l’impulsion et la bienveillance de M.Picquier, ancien libraire de son état, Grégoire rattrapera son ignorance en la matière, apprendra à choisir un livre et à en comprendre tout le sens.
    De ces échappées livresques en compagnie de Salinger, Maupassant et bien d’autres naîtra un lecteur hors pair, un merveilleux passeur de mots et d’histoires.

    Si le monde du travail dans les EPHAD est évoqué, la lectrice que je suis a surtout été sensible aux thèmes touchant à l’apprentissage, l’émancipation, la littérature, l’amitié, l’amour, la vieillesse heureuse, la mort, la transmission…

    Et vous, par qui ou d’où vous est venu le goût de la lecture ?

    « Tant que quelqu’un nous parle, mourir est impossible » 
    (Christian Bobin)

    « C’est quand l’arbre est couché qu’il découvre le ciel »

    « Tu lui dis, il oublie;
    tu lui enseignes, il écoute;
    tu lui fais vivre, il apprend. »
    (Confucius)

    « Je veux faire avec toi
    Ce que le printemps fait avec les cerisiers »

    « Cela vient de loin, ça ne doit pas s’arrêter.
    La littérature ne cesse de se reprendre
    et c’est son aventure qui doit finir par t’embarquer »

    NDLR. Aucun chat se cache entre les lignes contrairement à ce que tenterait de prouver la couverture ! 😉

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Marc Roger, l’auteur de ce livre, est un amoureux des mots, un lecteur public qui va de librairie en bibliothèque. Dans ce premier roman émouvant et drôle, il communique son enchantement pour la lecture, cet horizon infini qui nous relie les uns aux autres.
    Grégoire et le vieux libraire, c’est la rencontre inattendue et merveilleuse entre un adolescent et un vieux libraire. L’un n’a jamais aimé lire, l’autre a pour seule richesse sa passion des livres. Ce trésor enfoui, Grégoire va peu à peu le découvrir en faisant, chaque jour, la lecture au vieil homme atteint de la maladie de Parkinson. Et tandis qu’à la musique des mots celui-ci renaît, Grégoire s’éveille à leur pouvoir mystérieux.
    Dans cet hommage à la littérature et à l’amitié, on assiste émerveillé à la naissance d’un lecteur, à l’émancipation d’un jeune homme, et au bonheur retrouvé d’un passeur d’histoires. »

  • « Les jours de silence » de Phillip Lewis…

    « Les jours de silence » de Phillip Lewis…

    Il existe des livres dans lesquels vous êtes tellement bien que vous vous forcez à les lire le plus lentement possible afin de prolonger un moment de grâce particulier.
    Ce premier roman de Phillip Lewis en fait partie.

    Je me suis tellement attachée aux personnages et aux Barrowfields qu’ils me manquaient avant même d’avoir tourné la dernière page.

    Une couverture magnifique de Brigitte Slangen, une sublime plume « à l’ancienne » où tout est joliment à sa place, une ambiance palpable, des thèmes bouleversants (les joies, les douleurs, l’abandon, le deuil, l’amour pour une mère, l’amour pour un père, l’âme d’un lieu qui vous hante… en d’autres termes les fantômes du passé d’une famille du Sud des Etats-Unis, sans oublier la Littérature qui tient une place magistrale)…
    Voici un merveilleux cocktail qui fait de ces lignes un roman d’apprentissage qui m’a profondément touchée parce que d’une profondeur, d’une poésie, d’une élégance folle !

    Pour moi, Phillip Lewis fait déjà partie de ces auteurs américains « classiques » à lire obligatoirement.

    A noter la traduction remarquable d’Anne-Laure Tissut qui a su saisir, donner l’ampleur qu’il fallait au charme de cette histoire offerte aux lecteurs.

    Je recommande vivement ! (et Sacré Jayavarman aussi)

    J’ai lu ce livre dans le cadre du PicaboRiverBookClub et de rencontres littéraires qui vont avoir lieu lors du Festival America (20 au 23 septembre 2018).
    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa qui se reconnaîtra !

    Note de l’éditeur (Belfond) :

    « Sur un contrefort élevé des Appalaches se tient une étrange demeure, curiosité de verre et d’acier, que chacun, dans le petit village d’Old Buckram, prétend maudite. C’est ici que vivent les Aster.
    Il y a le père, Henry Senior, intellectuel autodidacte, homme de lettres révolté dans une contrée hostile aux bibliophiles. La mère, Eleonore, femme insoumise et lumineuse, qui partage ses journées entre la contemplation de la nature environnante et l’élevage de pur-sang. La cadette, Threnody, adorable fillette affublée d’un prénom imprononçable tiré d’un poème de son père. Et, au milieu, se tient Henry Junior, petit garçon sensible et attentif, qui passe le plus clair de son temps caché dans la bibliothèque, à regarder, fasciné, la figure paternelle noircir, jour et nuit, les feuillets qui composeront le roman de sa vie.

    Des années plus tard, Henry Junior n’a qu’une idée : quitter Old Buckram. Fuir pour devenir un homme ; fuir les montagnes et ce silence intranquille qui le ronge ; et, surtout, fuir pour tenter de comprendre ce qui a poussé son père, un matin, à abandonner les siens, en emportant avec lui son mystérieux manuscrit… « 

  • « Les vies multiples d’Amory Clay » de William Boyd…

    « Les vies multiples d’Amory Clay » de William Boyd…

    William Boyd est un écrivain britannique que je découvre « en vrai » avec ce livre qui n’est pas du tout son premier. Il est également scénariste et réalisateur.

    Si je vous précise cela, c’est qu’il a le don de nous balader à travers le temps et les lieux et que j’en verrais bien une adaptation au cinéma.

    Au fil des pages, je me suis prise au jeu, et vous ferez certainement comme moi : vous rechercherez à un moment donné sur Google cette incroyable Amory Clay…
    Car c’est bien là tout le génie de William Boyd, outre une écriture que j’ai beaucoup appréciée (bravo à la traductrice Isabelle Perrin) : il nous raconte la vie (tout à fait plausible) d’une femme qui n’a pas du tout existé !
    Si je vous avoue ici ce côté « biographie imaginaire », c’est que pour moi cela n’interférera pas dans votre envie de le lire (bien au contraire) et que ce n’est en rien dévoiler le livre.

    La quête d’une vie artistique plus forte que tout, la liberté féminine malgré l’époque; Paris, Berlin, Londres, New York, l’Amérique du Sud, le Vietnam…
    Ou comment des rencontres très différentes vont forger un destin…

    C’est un MAGNIFIQUE roman d’apprentissage d’une femme courageuse et irrésistiblement indépendante.

    GROS coup de coeur.

    À LIRE !

    Editions Seuil

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.

    Merci à Sylvie Le Bihan Gagnaire ( « L’Autre » et « Là où s’arrête la terre » ) de nous l’avoir recommandé sur les réseaux sociaux et à Sarah avec qui j’en ai (re)discuté dans le Perche récemment…