« Classic Tea » de Tregothnan…

Echantillon offert par Chloé de Somewhere Over the Teapot (merci à elle), ce breuvage m’a beaucoup plu !

C’est un mélange de feuilles de thé récoltées à la main en Cornouailles (maison Tregothnan, marque que je découvre par la même occasion) avec un très bon Assam d’Inde.

Promesse de leur site : « England in a cup » & « It is a blend for serious tea drinkers« .
Ah ah ah ! Rien que ça.

C’est un excellent « Breakfast Tea » selon moi.
Un des meilleurs, voire le meilleur que j’ai goûté à ce jour (« the most authentic breakfast blend ever » ).

Il paraît qu’ils ont un Earl Grey à tomber.
Stay turned.

Belle dégustation à tous d’ici là !

« Cruel vendredi : la fin approche » de Nicci French…

Imaginez…

Vous habitez Londres et vous êtes psychothérapeute.
Un vendredi, un cadavre est repêché dans la Tamise, un bracelet à votre nom autour du poignet.
Mais vous êtes bel et bien vivante !
Vous devenez de fait le suspect numéro un.

« Cruel vendredi » est le cinquième polar qui met en scène Frieda Klein mais il peut se lire indépendamment des quatre premiers (il y a juste quelques petites références mais cela ne peut pas gâcher votre lecture ni votre compréhension de l’intrigue).

Ce livre, vous n’aurez pas envie de le lâcher.
A cause de lui, vous raterez sans doute la bonne station si vous le dévorez dans les transports…
Il vous emporte dans un tourbillon psychologique très bien ficelé.
L’analyse des personnages est fine, l’enquête rondement bien menée dès les premières pages et jusqu’au rebondissement final.

Un GRAND MERCI à Lecteurs.com pour m’avoir fait découvrir cette « série » (je ne manquerai pas de lire les quatre premiers du coup et de me jeter sur le sixième dès sa parution en France).

J’ai vraiment passé un très bon moment, et ce n’est pas Jayavarman qui dira le contraire…

Pour les amoureux du genre, je vous le recommande vivement !

Pour ceux qui ne le savent pas : Nicci French est un pseudonyme sous lequel se cache un couple d’écrivains journalistes anglais (Nicci Gerrard et Sean French).

Editions Fleuve Noir

« Les vies multiples d’Amory Clay » de William Boyd…

Note de l’éditeur :

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.

William Boyd est un écrivain britannique que je découvre « en vrai » avec ce livre qui n’est pas du tout son premier.
Il est également scénariste et réalisateur.

Si je vous précise cela, c’est qu’il a le don de nous balader à travers le temps et les lieux et que j’en verrais bien une adaptation au cinéma.

Au fil des pages, je me suis prise au jeu, et vous ferez certainement comme moi : vous rechercherez à un moment donné sur Google cette incroyable Amory Clay…
Car c’est bien là tout le génie de William Boyd, outre une écriture que j’ai beaucoup appréciée (bravo à la traductrice Isabelle Perrin) : il nous raconte la vie (tout à fait plausible) d’une femme qui n’a pas du tout existé !
Si je vous avoue ici ce côté « biographie imaginaire », c’est que pour moi cela n’interférera pas dans votre envie de le lire (bien au contraire) et que ce n’est en rien dévoiler le livre.

La quête d’une vie artistique plus forte que tout, la liberté féminine malgré l’époque; Paris, Berlin, Londres, New York, l’Amérique du Sud, le Vietnam…
Ou comment des rencontres très différentes vont forger un destin…

C’est un MAGNIFIQUE roman d’apprentissage d’une femme courageuse et irrésistiblement indépendante.

GROS COUP DE .

A LIRE !

Editions Seuil
2015

Merci à Sylvie Le Bihan Gagnaire ( « L’Autre » et « Là où s’arrête la terre » ) de nous l’avoir recommandé sur les réseaux sociaux et à Sarah avec qui j’en ai (re)discuté dans le Perche récemment…

« La voix des vagues » de Jackie Copleton…

Note de l’éditeur :

Lorsqu’un homme horriblement défiguré frappe à la porte d’Amaterasu Takahashi et qu’il prétend être son petit-fils disparu depuis des années, Amaterasu est bouleversée. Elle aimerait tellement le croire, mais comment savoir s’il dit la vérité ?

Ce qu’elle sait c’est que sa fille et son petit-fils sont forcément morts le 9 août 1945, le jour où les Américains ont bombardé Nagasaki ; elle sait aussi qu’elle a fouillé sa ville en ruine à la recherche des siens pendant des semaines. Avec l’arrivée de cet homme, Amaterasu doit se replonger dans un passé douloureux dominé par le chagrin, la perte et le remord.

Elle qui a quitté son pays natal, le Japon, pour les États-Unis se remémore ce qu’elle a voulu oublier : son pays, sa jeunesse et sa relation compliquée avec sa fille. L’apparition de l’étranger sort Amaterasu de sa mélancolie et ouvre une boîte de Pandore d’où s’échappent les souvenirs qu’elle a laissé derrière elle …

Jackie Copleton signe ici une histoire poignante.

Sur fond de drame historique, trois générations s’entremêlent.

Souvenirs, secrets, coutumes, culpabilité, pardon, renaissance…
Voici les thèmes abordés dans cette fresque familiale à la beauté japonaise.

L’écrivain a enseigné l’anglais à Nagasaki et à Sapporo (elle vit depuis au Royaume-Uni).
Son écriture a su garder toute la délicatesse et la pudeur caractéristiques de ce pays.

C’est un premier roman MAGNIFIQUE.

Belle lecture à tous !

Editions Les Escales