Prix Vert Salon 2016

Quand le thé et la littérature se rencontrent, cela donne naissance au Prix Vert Salon !

Deux acteurs : Ecriturefactory.com et George Cannon.

Ecriturefactory.com est un atelier d’écriture en ligne.
J’ai pu rencontrer grâce à cet évènement les trois personnes qui l’animent : Anita Coppet, Véronique Lenormand et Sonia Racheline.
Je suis actuellement en train de le tester. Mes retours feront donc l’objet d’un prochain billet.

Est-il nécessaire ici que je vous présente la maison de thé George Cannon, qui fait partie de mes préférées ?
Depuis 1898, six générations se succèdent. C’est le spécialiste du thé en vrac haut de gamme. Ils créent des mélanges parfumés et des thés conditionnés et sont également reconnus pour le sur-mesure qu’ils savent proposés à leurs différents clients.

Deux sociétés de passionnés donc, et c’est naturellement autour d’une tasse de thé qu’Anita Coppet et Olivier Scala ont mis au point ce partenariat original.

Les candidats avaient jusqu’à mi-août pour envoyer leur nouvelle théinée sur le thème « Rendez-vous à l’heure du thé ».
Ecriturefactory.com en a reçu plus de 50 sur sa plateforme et a soumis au jury 9 textes pré-sélectionnés pour établir le podium final.

J’ai beaucoup apprécié participer à cette aventure qui a réuni deux de mes grandes passions, à savoir la littérature et le thé.
Mes remerciements renouvelés ici encore à Cathy Burg, l’attachée de presse de la maison George Cannon, qui m’a proposée d’en faire partie en tant que jurée.

Mardi soir dernier avait lieu la remise du prix…

La nouvelle gagnante « Mes sept pêchés, mes sept tasses de thé » a été écrite par Monika Miravet.
Elle a parfaitement su marier poème ancien et réalité dans les volutes imposées.
Jugez-en par vous-même :

« Mes sept péchés, mes sept tasses de thé

La première tasse humecte mes lèvres et mon gosier

Bon sang, mais pourquoi Boogie ronronne-t-il aussi fort ? Sa langue râpe ma tempe. L’écho de son miaulement dévaste l’intérieur de mon crâne. Il me faut un paracétamol. Je parachute le chat. Je m’excuserai plus tard. Je peine à ouvrir un œil. Je tâtonne pour attraper mes lunettes sur la table de nuit. Ma main heurte une tasse brûlante. Qui l’a posé ici ? La mémoire me revient peu à peu. Hier, j’ai fêté avec tristesse le départ de Marjorie. Son déménagement au Japon me laisse orpheline. Plus de chef, plus de mentor, plus de meilleure amie. J’ai désespérément bu et j’ai appelé Augustin, totalement ivre. J’enrage contre moi même. Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Je peste conte Marjorie. Elle m’abandonne et par sa faute je vais me faire dégager par le seul chic type rencontré après tant d’années d’errance affective. Je m’assois sur mon lit. Je saisis le plateau ornementé de fleurs de cerisiers. Augustin m’a laissé un mot. Un post-it rose en forme de cœur (je voue une adoration aux post-it) arbore une écriture sobre et raffinée. « Sencha Ariake. Tonique et doux, comme moi, ses antioxydants t’aideront à éliminer les excès et à mieux te concentrer pour ton grand discours. Je penserai à toi. Gus ». La tension s’évapore. Je plonge les lèvres dans le mug à l’effigie d’un Maneki Neko. La chaleur propage le calme sur mes lèvres, dans ma bouche, le long de ma trachée.

Je savoure la saveur marine de la colère.

La deuxième rompt ma solitude

– « Maman ! « 
Mon Dieu, mais pourquoi hurle-t-elle ?
Juliette déboule dans ma chambre et se jette à plat ventre sur le lit. Collier d’écouteurs, smartphone greffé dans la main, elle me regarde à peine et pianote. Mais que trouve-t-on à dire à 7h du matin ?
– « Lève-toi, j’ai faim ! »
– « Bonjour ma chérie ».
Mon ado se ravise et me claque la bise. Aujourd’hui, on se gifle de baisers.
– « Bonjour maman. Viens, j’ai une surprise pour ta promotion. Jour de ouf. »
Ouf oui… J’attrape ma robe de chambre (j’aime trouver des substituts aux noms d’objets ringards. Pour celui-ci, je cherche encore…). Ornée de motifs cachemire colorés, vestige d’un tour du monde avorté en Inde il y a bientôt 15 ans, elle est usée, mais je peine à m’en défaire. Elle exhume mes souvenirs de voyage, ma grossesse inattendue, mon retour précipité, le départ du père de Juliette. Je prends bien soin de reposer mes lunettes. Il y a des matins où entrevoir son reflet peut vous flinguer la journée. J’entre dans la cuisine. Ma douce, mon bébé, mon ange a préparé le petit déjeuner.
– « Regarde maman, j’ai décongelé des croissants, et j’ai même fait du vrai jus d’oranges (comme en témoigne le chantier sur le plan de travail. Oui, je suis un peu maniaque). Et aussi ton thé Darling machin ».
Je regarde ma mini miss. Je pense à nos fous rires plateaux télé super production booliwoodienne devant lesquels je retrouve mon âme fleur bleue. Je suis envahie d’amour et de fierté. Je n’ose lui dire que la promotion, je ne vais peut-être pas l’accepter. Je n’ai pas encore eu le courage de trancher, et je ne veux pas la mêler à une telle décision. Je m’installe et je dévore. Croissants, confiture, noix de cajou, raisins secs. Boogie, sans rancune, grimpe sur mes genoux. Je m’excuse pour tout à l’heure. Je verse le Darjeeling bien trop infusé dans mon gobelet en inox.
Je me délecte de la chaleur florale de la gourmandise.

La troisième fouille mes entrailles mises à nu et y débusque mille volumes d’étranges idéogrammes

Arrivée au bureau, je lis et relis mon discours. Mes yeux déchiffrent mais je n’en comprends plus un mot. Si j’ambitionne la place de celle qui m’a tout appris, je ne peux me résoudre à être simplement bonne. Je dois affirmer tout ce dont je suis capable malgré mes diplômes inexistants. Dans ma tête tourbillonne tout ce que Marjorie a accepté venant de « là-haut », des dirigeants cravatés, arrogants, repus de l’existence. Je rédige mon prologue à y faire face. Mon ambition est-elle là ? N’était-elle pas simplement de faire de mon mieux pour une femme que j’estime, qui m’a offert un poste inespéré à un moment clé de ma vie ? Mon insolence saura-t-elle supporter les réprobations incessantes ? Mon arrogance se taire ? Mes doigts tremblent sur le clavier. Je me lève et me dirige vers ma bouilloire (une idée de nom plus sexy ?). Je fouille dans ma boite à thés. Un Rooibos en sachet. Offert par James du marketing, dont le petit ami est un ancien rugbyman. L’Afrique du Sud. Madiba… Je rêvais de te rencontrer. Je rêvais que tu sois le sujet de mon premier grand reportage. Je cherche ma tasse. Elle est enfouie sous une tonne de post-it. La blague préférée de Marjorie, une dernière fois. « Tu vas me manquer ». « Je t’attends, touriste ! ». « Mais que c’est que tu vas nous raconter ? ». Je retourne à mon ordinateur et efface le document d’un clic. Après tout, je sais improviser.

Je déguste la rondeur de mon orgueil.

La quatrième suscite une légère sueur
et tout le noir de ma vie se dissout à travers mes pores

Me voici devant l’assemblée. La salle de conférence est rivée sur moi. Le grand patron écorche mon nom de son accent russe. Il s’approche, m’embrasse comme si j’étais sa fille (je lui ai parlé 3 fois en 12 ans de carrière. J’exècre la fausseté). Ses grosses joues sont humides, il transpire. Il me tend un paquet que lui tend sa secrétaire. Un samovar. L’objet est magnifique. Il a fait préparer un thé pour l’assistance. Il m’offre une tasse en carton recyclable et je trinque dans le vide. Je bois une gorgée. L’amertume m’écœure. C’est un faux thé de noël. C’est un faux noël. Je regarde face à moi : uniformes costumes, accoutrements, une véritable mise en scène. Comment font-ils ? Je voudrais leur demander, je les supplie en prière de me livrer leur secret, leur formule magique pour se taire, appliquer, exécuter, se sacrifier… Personne ne me répond. J’entame mon discours. Je bafouille, toussote, m’interrompt. Des larmes emplissent mes yeux. Marjorie se lève du premier rang et me rejoint sur l’estrade. Ma veste ne m’a jamais parue aussi rigide. J’étouffe. J’attrape un mouchoir dans ma poche. Un post-it en sort et virevolte. Je le ramasse. « N’oublie jamais qui tu es ». Je ne réfléchis plus.

– « Marjorie m’a tout appris. Elle m’a fait confiance, alors que je n’avais aucune qualification pour ce travail. Elle m’a engagée alors qu’elle me savait enceinte de quelques mois. Elle a su me guider, et nous avons fait alliance. Vous ne pouvez me flatter davantage qu’en me demandant de la remplacer. Hélas, je l’ai vue s’éteindre à petit feu, délaisser son mari, pleurer les enfants qu’elle n’a jamais eu, et décider de fuir sur un autre continent pour commencer à vivre. J’ai l’honneur de vous annoncer que je démissionne. Je n’ai pas votre dévouement. Je l’ai cherché, il n’est pas en moi. »

Le temps s’arrête. Marjorie attrape ma main. Je sors de ma torpeur, la repousse et m’enfuis. Je me ravise. Je ne partirai pas sans mon samovar. Je me saisis de l’objet, le hisse tel un trophée, salue mon auditoire, telle une artiste. Quelques courageux cravatés applaudissent. Le succès n’est pas véritable. Mon envie se gargarise d’épices.

A la cinquième tasse, je suis purifiée

Je m’enferme dans le bureau. J’attrape un carton de ramettes vide. Je tourne en rond. Par quoi commencer ? Je scrute ce qui m ‘entoure. Je voudrais tout emporter. Une photo de Juliette, une bougie, quelques accessoires. Je les balance dans ma boite qui parait désespérément vide. Mon ordinateur ! Je l’aime tellement. Il n’est pas à moi. Tu vas me manquer Pomepomepidou (je donne des noms aux choses qui me sont chères). Plus rien n’est à moi. Ce néant m’effraie. N’y a-t-il rien qui m’appartienne après toutes ces années ? Mon poster de Bouddha. Je le décroche, il se déchire. Je fonds en larmes. J’arrache les post-it collés çà et là sur mon poste de travail, roses, bleus, jaunes fluo, cœurs, carrés, flèches. J’en fais des confettis de rage et les fait voler en éclat. Je sors une canette de Thaï Tea Drink du mini frigo. Ma dernière. Je m’assois à mon poste. Un bouquet de fleurs lactées dégouline dans ma gorge. Je me souviens du nord de la Thaïlande, début de mon périple. J’y ai rencontré des ascètes, ai été fascinée par leur abnégation totale. Je m’étais jurée de revenir les filmer un jour, de porter leur message dans le monde occidental. Se débarrasser du superflu, tendre vers la perfection par le renoncement… Je me lève, j’inspire profondément. Mes idées se remettent en ordre. Je dis au revoir à voix haute à mes souvenirs et je sors, les mains vides.

Mon avarice se régale de crème légère et sucrée.

La sixième m’expédie au royaume des Immortels

Je débarque à la terrasse du café. Quelques SMS ont suffi à faire rappliquer mes amies dans ce qui s’apparente à notre quartier général, base de repli, bunker (extérieur, avec vue sur la tour Eiffel… La bande est un peu snob). Elles ont commandé une tournée de thé glacé. La fraîche infusion est servie dans des grands verres avec des glaçons. Elle sent les week-ends à la campagne. Les filles me font raconter encore et encore ma sortie qu’elles jugent triomphale. Marjorie nous rejoint. Elle ne dit pas un mot. Elle sort un post-it de sa poche, le colle sur mon front. Les filles applaudissent. Je le décolle et lis : MERCI. Chacune leur tour, elles entament le récit de leur deuxième vie, celle qui débute lorsqu’on renoue avec ses rêves. Certaines en sont bien loin, d’autres l’approchent, quelques-unes en ont franchi la frontière. La conversation finie, aucun autre sujet ne vient prendre la place. Il serait trop fade. Qu’importe, nul besoin de parler. Nous trinquons, buvons, rions. Nous sommes ensemble, invincibles. L’oisiveté et la nonchalance nous gagnent. Le soleil se couche. La Tour Eiffel s’illumine. Je sirote la citronnade de la paresse.

La septième ah, je ne saurais en absorber davantage !
Je sens seulement un souffle de vent frais gonfler mes manches.
Où est Peng Lai Shan?
Ah ! Laissez-moi chevaucher cette douce brise et m’envoler loin d’ici !

Je tourne la clé silencieusement dans la serrure. Evidement la satanée porte claque derrière moi. Evidement je m’agace de ne jamais réparer cette serrure. Mais ce soir, je me calme instantanément. Je vais pouvoir le faire désormais. Un coup d’œil dans la chambre de Juliette (je ne perdrai jamais cette habitude). Elle dort. Je suis soulagée d’avoir une nuit devant moi pour trouver les mots justes. Je regarde mon téléphone. Je me rends compte que je n’ai pas appelé Augustin de la journée. J’ai honte. Il ne m’a pas appelée. J’ai peur. J’entre dans ma chambre. Il est là. Il fume, assis sur l’unique chaise du minuscule balconnet. Il se retourne, m’invite à le rejoindre. Sur le tabouret faisant office de table, un service en porcelaine chinoise dont émane une délicate odeur de jasmin. Je m’assois sur ses genoux. Je soulève le couvercle de la théière pour inhaler l’arôme envoutant. Au fond, les jeunes bourgeons de thé vert forment comme un bouton de fleur. Il me sert. Nous n’échangeons pas un mot. Il sait, il approuve, il admire peut-être. Il sera à mes côtés. Il fait doux. Après un long moment, il m’entraîne vers le lit. Il m’embrasse. Ma bouche devient brasier, mes seins deviennent montagnes. Je déboutonne sa chemise et caresse le dragon tatoué sur son torse.

Je consomme le velouté de la luxure. »

(Monika Miravet)

La deuxième place a été attribuée à « Première fois » de Mireille Girot-Martin et la troisième à « Le thé du Dragon » de Michelle Labeeu.

Lors de cette soirée très conviviale, c’est entourés des toiles de Jean Cabane que la nouvelle primée nous a été lue avec délice par Véronique Lenormand et la marraine de l’évènement Eva Darlan.

Et qui sait, peut-être à l’année prochaine ?

« Eloge du silence » (Essence du thé George Cannon, Paris)

« Le désir de peindre est quelque chose d’indicible.
Comme l’absence d’un être aimé est sans mot. »

Jeudi soir avait lieu chez George Cannon le vernissage de l’exposition « Eloge du silence » qui nous a fait découvrir l’Artiste Peintre Jean Cabane.

J’ai pris beaucoup de plaisir à discuter avec lui et lui poser quelques questions auxquelles il a très sympathiquement répondu sans fard.
Jean Cabane a un parcours insolite.  La vie ne l’a pas épargné mais la Sagesse asiatique l’enveloppe.

Né à Nîmes, il habite depuis onze ans au Vietnam à Hoi An où il tient une Galerie où il s’expose lui-même ainsi que d’autres personnes.

Olivier Scala aime partager son amour pour l’Art et mettre en lumière des personnes qui le touchent particulièrement.

Il régnait lors de la soirée une effervescence des plus sympathiques  doublée d’une certaine retenue, particularité typique de mon continent chéri.

Les toiles qu’il a créées pour l’occasion se marient superbement avec le lieu que j’affectionne tant.

Dans ce velouté artistique solitaire, lent, délicat, sensuel (dans le mariage des couleurs) qui plâne dans l’atmosphère les pigments savent nous interpeler, nous parler.

C’est tout simplement beau.

A admirer jusqu’au 7 janvier 2017.

Voici également des visuels de meilleure qualité transmis par Cathy, formidable attachée de presse qui se reconnaîtra…

Etaient également présents Adeline (blog Thé + Toi), Chloé (blog Somewhere Over the Teapot et Les fourberies d’escarpin) et sa petite soeur Daphné et Nico…
Articles à suivre !

Dammann Day

Bon allez, je vais (enfin) partager avec vous la bulle théinée dans laquelle je me trouve toujours suite au Dammann Day de mercredi dernier…

Nous étions 9, 9 blogueurs, 9 petits chanceux / veinards il faut le dire avouons-le, et nous avons eu le privilège de passer toute une journée avec les équipes de Dammann Frères à Dreux.

Emilie de Tea Cookie Pistache et Estelle de Volutes Tea ont déjà posté chacune leur billet sur cet évènement.

Les prochains vont bientôt arriver :
– Adeline pour Thé + Toi
– Chloé pour Somewhere Over the Teapot
– Valentine pour Thé, Café & Scones
– Laetitia pour Thévangéliste
– Anaïs pour Anthropophagie
– Alex sur sa chaîne youtube Alex Thé

Au programme de ces heures merveilleuses :

  • départ (matinal) de Paris Gare Montparnasse à 7h en mini bus
  • petit déjeuner (royal) brioché et théiné en guise d’accueil
  • présentation / historique de la maison avec Emmanuel Jumeau-Lafond (nous avons eu en mains certains objets resurgis du passé)
  • découverte des process d’achats en Asie (Chine, Japon et Corée) avec Marine Sonié
  • découverte du métier de tea blender avec Emmanuel Jumeau-Lafond
  • point marketing avec Pierre Merlanchon
  • dégustation de 17 thés (avec un crachoir comme pour le vin afin que notre palais puisse en profiter comme il se doit jusqu’au bout ! J’avoue que j’en ai avalé deux qui ont été des coups de coeur : le Pu’er blanc sauvage et le Oolong High Mountain Jin Xuan) + ceux que nous avons bu tout au long de la journée !
  • déjeuner sur place « accord fromages / thés » et tartes maison cuisinées par Sandrine (assistante marketing fabuleuse par qui tout est arrivé sur nos boîtes mails et qui a déclenché cette superbe aventure)
  • visite de l’atelier de fabrication avec Alexis Grand (n’hésitez pas à aller voir la vidéo de celle-ci sur le blog Tea Cookie Pistache
  • atelier « création de thé » avec l’aromaticienne Aline Guglielmino Taillefer (nous sommes repartis chacun avec le nôtre !)
  • étiquetage avec Maeva Spitz
  • passage en boutique (à notre demande je tiens à le préciser) pour des p’tites amplettes
  • retour à Paris en mini car

Comme vous pouvez le constater, ce fût une journée aux p’tits oignons…
C’était intéressant, passionnant !

Tout le personnel Dammann nous a chaleureusement accueillis et a fait preuve d’une sacrée transparence que nous avons particulièrement apprécié. Nous avons tout vu, nous avons pu poser toutes les questions que nous souhaitions. C’est loin d’être toujours le cas dans le monde du thé où l’opacité et le mensonge peuvent régner en fonction de certaines maisons sur lesquelles je ne m’étalerais pas.

Ils ont partagé avec nous quelques secrets que nous avons promis de ne pas ébruiter et que nous gardons précieusement en mémoire. Ils nous ont fait confiance et cela aussi mérite d’être soulevé.

Nous nous sommes sentis attendus (chevalets à nos noms et photos sur les tables -même Sacré Jayavarman était présent à distance, ils sont trop forts !!! , fascicule explicatif de la journée où nous pouvions prendre des notes), écoutés, respectés, choyés et aimés !
On comprend donc aisément les belles valeurs qui sont chères à cette maison, à savoir l’authenticité, l’élégance, la créativité, le savoir-faire et l’art de vivre à la française.

Je vous parlais de bulle. C’est le cas. J’y suis toujours et comme dirait Chloé de Somewhere over the teapot « on a du mal à redescendre sur le plancher des vaches » (et ce malgré le Brexit ! ).

Encore un GRAND MERCI à Sandrine, Pierre, Emmanuel, Aline, Marine, Alexis, Maeva pour leur disponibilité, leur bienveillance et pour cette organisation impeccable au timing parfait !

Des rencontres et des dégustations que je nous ne sommes pas prêts d’oublier…

Seul regret : nous ne nous sommes pas acquittés d’une chose essentielle, à savoir une belle photo de groupe ! (j’entends par là pas celle avec les charlottes mais avec vraiment tout le monde, intervenants y compris)
On peut revenir ???

Attendez-vous à ce que j’en parle encore et encore…

Ma découverte des thés Nannuoshan…

Ce matin avait lieu au Café Fauve une dégustation de thés Nannuoshan.

J’en profite pour remercier dès à présent Isaure du blog Thévangéliste pour l’organisation ainsi qu’Alain du blog Savourer le thé venu en renfort pour l’aider.

Pour information, Nan Nuo signifie « première » et Shan « montagne ».

Maison de thé récente, elle est spécialisée dans les feuilles en provenance de Chine : thés verts, thés blancs, thés jaunes, thés noirs, oolongs, pu’er…

De très belles découvertes et d’excellentes dégustations (3 infusions à chaque fois pour bien se rendre compte de l’ampleur des senteurs et des saveurs) tout en cérémonie grâce à Gabriele and in english please!
Un fort joli moment…

Bien loin des breuvages aromatisés (que je ne renie pas), cela m’a fait un bien fou un peu plus de sobriété théinée !

J’avoue avoir eu un gros faible pour le Oolong Rougui que j’ai trouvé vraiment très intéressant et que je me suis offert du coup !

NDLR. Je suis ravie d’avoir rencontré (en vrai !) à cette occasion Adeline du blog Thé + Toi, Nathalie du blog Divinithé et Madeline; et bien contente d’avoir revu TitOurs… 

« Les 7 tasses de thé » (Essence du thé George Cannon, Paris)

Ce soir avait lieu le vernissage de l’exposition « Les 7 tasses de thé » en présence de Dominique Liabeuf dans la boutique George Cannon, maison qui réaffirme après « Thé indigo » sa volonté de faire connaître des artistes proches de la philosophie qu’elle véhicule.

De très beaux objets théinés (que l’on peut s’offrir) sont délicatement dispersés avec goût dans le lieu ainsi que trois « tableaux » fort jolis de l’artiste céramiste !

C’est une nouvelle fois une sacrée découverte que j’ai faite ce soir et une rencontre.
J’ai en effet pris BEAUCOUP de plaisir à discuter avec la créatrice elle-même qui a un parcours insolite incroyable (ancienne infirmière, elle a appris les différentes techniques qu’elle maîtrise désormais à la perfection au fil de rencontres les plus improbables les unes que les autres à travers le monde et plus spécifiquement en Suisse, en Chine et en Uruguay) et qui a le don de partager sa passion.
Je sais que j’aurai l’occasion de la revoir. C’est donc avec le sourire que je suis repartie… avec des p’tites choses que je me suis offert !

Avis aux « collectionneurs » : Olivier Scala a créé un thé spécial pour l’occasion, ce qui commence à devenir une merveilleuse tradition en la matière.
Est ainsi proposé dans une sublime boîte designée par Nikosan un mélange de thé vert Sencha de Chine, bancha hojicha et sobacha, des pétales de rose et de mauve, des fleurs de cerisiers, du litchi, du yuzu et du gingembre
Quand l’Art devient muse théinée, cela ne peut être que très réussi !
NDLR. Nous avons pu le goûter chaud et frais sur place (une chouette idée). Pour ma part, la version froide a fait ressortir le mélange de thés et la version chaude les saveurs fruitées et florales. Un 2 en 1 qui m’a donc surprise et conquise.

Merci à George Cannon de continuer à se positionner différemment des autres maisons en créant ce type d’évènement.
C’est l’empreinte d’une marque à taille humaine et familiale qui fait que cela reste à ce jour une de mes préférées dans ce petit monde du Camellia Sinensis !

Merci à Cathy qui se reconnaîtra…

Et courez vite admirer les œuvres de Dominique Liabeuf et goûter ce nouveau thé ! (vous avez jusqu’au 30 juillet prochain)