Catégorie : Sorties

Bien que n’ayant pas apprécié toutes les photographies sélectionnées, c’est une très complète rétrospective du travail de Henri Cartier-Bresson qui nous est présentée ici.
Et quel bonheur artistique ce fût de découvrir ses très beaux dessins et peintures !

En revanche, je ne remercie pas la Direction du Centre Pompidou pour la totale désorganisation concernant cette exposition :
– file d’attente au 1er étage en raison d’une forte affluence (40mn)
– file d’attente au 6e étage en raison (toujours) d’une forte affluence (45mn)
ET CE MALGRE UN BILLET ACHETE A L’AVANCE SUR INTERNET !

Un petit conseil, de la bouche même du personnel : y aller soit en fin de journée, soit en nocturne…

Belle visite !

© Henri Cartier- Breson / Source : internet

 Les photographies sans flash sont autorisées à l’intérieur de l’exposition

Comme souvent à l’Hôtel de Ville, une exposition de qualité bien que fort particulière en terme de cheminement.

On ne présente plus Brassaï, photographe de renom amoureux de Paris…

Je ne savais pas en revanche qu’il avait sculpté des galets, travail des plus intéressants.
N’oubliez pas de les admirer dès la première galerie de photographies, sur votre droite.

Belle visite !

(C) Brassaï / Source : internet (interdiction de photographier à l’intérieur de l’exposition)

Une rétrospective TRES complète du nu masculin, pas si souvent mis en valeur à ce point et pour tous les goûts…

Quelques extraordinaires oeuvres d’artistes et techniques que je ne connaissais pas forcément…

Un magnifique marbre gris côté sculptures qui m’a laissée admirative…

Une exposition qui ne se veut pas « voyeuriste », chose que j’ai particulièrement apprécié !

Pour éviter la ligne à laquelle j’avais pensé (à juste titre), j’avais anticipé et pris mon billet d’entrée pour midi…

En arrivant, à ma grande surprise (exposition organisée par la RMN tout de même !), une complète désorganisation (files mélangées à l’extérieur et à l’intérieur -comme si cela ne suffisait pas- : billets du jour à horaire précis avec les billets du jour tout court, entrée des sans ticket en priorité, et j’en passe…) et du personnel non seulement incompétent (totalement incapable de répondre à la moindre de vos questions -légitimes-) mais encore non managé (le Responsable devait sans doute courir les 20 km de Paris, en évitant -soigneusement- de longer le Quai des Tuileries pour éviter de devoir travailler).
Ah franchement, sur ce point, je ne dis pas merci au Musée de l’Orangerie !

Et l’exposition en elle-même me demanderez-vous ?
SUPERBE ! (même si, de fait, il y avait beaucoup trop de monde en terme de flux -puisque non maîtrisé-)
J’ai enfin eu ce bonheur artistique infini de voir les toiles en vrai.
Les oeuvres de Frida ont cette force -dérangeante- qui vous met les poils en érection, à nulle autre pareille.
Et cela, il faut l’avouer, ça n’a pas de prix (quitte à devoir subir tout le premier paragraphe de cet article).

Pourquoi m’y suis-je rendue ?
Je « m’oblige » à m’ouvrir, à aller vers certains artistes qui provoquent chez moi aucune émotion, rien.
Braque en fait partie.
Je me suis dit que peut-être, en les voyant « en vrai », les tableaux allaient « me faire quelque chose ».
Eh bien non !

MAIS (parce que je suis ravie qu’il y ait un mais), je me suis prise au jeu d’admirer ses dessins cubistes et ses eaux-fortes que je ne connaissais pas et que j’ai trouvés particulièrement intéressants et beaux !
Cela est loin de rattraper toute l’exposition à mon goût, mais c’est déjà cela.

Quoi qu’il en soit, l’Art étant très subjectif, c’est une rétrospective complète que nous offre le Grand Palais !

A bons entendeurs, amoureux du style… ou pas.