« Une folie passagère » de Nicolas Robin…

Savoir aussi bien se glisser dans la peau d’une femme relève du génie ! 

Lu d’un trait en vol entre la Thaïlande et l’Inde, ce livre m’a permis d’oublier que j’étais dans un avion, ce qui est un comble étant donné l’histoire que je ne souhaite pas dévoiler (je vous rappelle que je ne fais pas partie des personnes qui spoilent les livres). 

C’est le premier roman de Nicolas Robin que je lis mais je vais combler très rapidement mon retard en la matière.

Sous la plume de l’écrivain je ressens un vrai conteur d’histoire, un baume réjouissant pour le coeur et les failles humaines. 

Ce livre, tragico-comédie romantique, emprunt d’une fausse simplicité m’a extrêmement touchée. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Anne Carrière) : 

« Bérengère s’évertue à être une parfaite hôtesse de l’air. Elle a quarante ans, vingt ans de métier, douze mille heures de vols au compteur, une robe turquoise sans faux plis et un impeccable chignon banane. Elle fait du ciel le plus bel endroit de la terre car, ici-bas, on l’abandonne : ni mari ni enfants, quelques amants de passage sans considération pour elle. Alors, elle cache ses blessures sous son uniforme et rien ne semble pouvoir altérer son désir de maîtrise et de perfection. Jusqu’au jour où une série de contretemps vient dérégler cette mécanique bien huilée. Jusqu’au jour où, poussée à bout, elle en vient à commettre l’irréparable.
D’une plume alerte et fantaisiste, Nicolas Robin nous embarque au septième ciel, dans une intrigue haute en couleur. Une comédie douce-amère, hommage à toutes les femmes qui enverraient bien valser les normes sociales pour trouver leur liberté. »

« Quitte à tuer, autant le faire dans l’ordre » de Virginie Lloyd…

Je suis depuis quelque temps Virginie Lloyd sur Instagram.

C’est le titre tout d’abord « Quitte à tuer autant le faire dans l’ordre » qui m’a intriguée.
Je l’ai tout simplement trouvé excellent !

Le truc, c’est qu’il était hors de question que j’achète le livre sur Amazon (beurk).
J’ai donc demandé à l’auteur si je pouvais lui acheter en direct.
48h plus tard (comme quoi parfois La Poste fonctionne bien), il m’attendait dans notre boîte aux lettres…

Je me suis plongée dedans hier et je l’ai lu d’un trait (il fait tellement froid dehors que j’hiberne en ce moment), sans jamais soupirer d’ennui à la lecture ni le refermer, ce qui est plutôt bon signe.

Eh oui, oui oui OUI : l’auto-édition offre parfois des p’tites pépites bien agréables !
A bons entendeurs… 

Ce roman complètement déjanté à l’écriture très contemporaine fait un bien de dingue !
Une bonne dose d’humour (noir), beaucoup d’émotions, de tendresse (sans jamais être gnan-gnan) et des thèmes profonds traités en filigrane (le bonheur, le deuil…).
Certes il y a quelques imperfections dues au fait de ne pas être passé entre des « mains professionnelles » mais soyons honnête cela ne gêne en rien la qualité de l’histoire et cela lui donne même un charme particulier.

J’ai fait confiance à mon nez, et j’ai bien fait.
Virginie Lloyd mérite une place dans le milieu littéraire. Dans un monde parallèle, elle pourrait être la fille naturelle d’Amélie Poulain et de Forrest Gump…

Alors si vous voulez vous faire du bien, n’hésitez pas un instant.
S’offrir son livre, en parler, c’est la soutenir et lui donner de la visibilité.

Belle lecture à tous !

Résumé de l’auteur :

« Lily Brooks est rédactrice de modes d’emploi. Elle mène une vie tranquille jusqu’au jour où, par hasard, elle découvre le développement personnel. Chouette ! Une notice du bonheur ! Pas vraiment. Entre crimes et bienveillance, Lily va devoir affronter les effets secondaires de sa nouvelle vie. »

« Chère Mamie » de Virginie Grimaldi…

Chère Virginie Grimaldi,

Je viens de terminer votre « Chère Mamie » et il n’y a pas à dire : vous avez vraiment le chic pour vivre et raconter des situations complètement farfelues qui nous font rire à en pleurer ! (je suis désormais certainement considérée comme folle à lier sur les lignes du métro 2, 11, 1, 9, 3 et celle du bus 96 tellement je n’ai pas pu me retenir… Merci à vous !).

Que celles et ceux qui veulent en savoir plus s’offrent ces petites pépites virtuelles à jamais couchées sur un joli papier que je n’ai (étrangement) pas eu envie de corner.
Elles font un bien de dingue parce qu’elles réconfortent autant qu’un doudou, un bon thé, une couverture douille-douille, un pyjama pilou pilou, des chaussettes chat, des chaussons panda, les ronrons de poilus et j’en passe. Pour dire…

Ne comptez pas sur moi pour dévoiler plus mes impressions de lecture : à 5 € le recueil de lettres, que les blogueurs lecteurs arrêtent d’attendre les SP aillent donc faire un tour chez leurs libraires (indépendants), d’autant plus que c’est pour la bonne cause. Il ne faudrait pas exagérer non plus !

Vous êtes vraiment une sacrée nana. Enfin, il me semble.
Nous nous croiserons peut-être un jour sur nos licornes respectives.
En attendant, je continuerai à vous écrire après chacun de vos livres lus.

Bien à vous

Céline / Charthémiss

Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) :

« Chère mamie,
J’espère que tu vas bien, et surtout que tu es assise. Il y a plus d’un an, j’ai commencé à t’écrire des petites cartes sur les réseaux sociaux. Des chroniques du quotidien décalées, rédigées en gloussant. Je ne m’attendais pas à ce que mes aventures deviennent un vrai rendez-vous… Alors une idée a germé : et si ces rires partagés devenaient utiles ? J’ai immédiatement pensé à l’association CéKeDuBonheur, dont j’aime la philosophie et l’engagement.
Dans ce livre, tu trouveras plein d’inédits. Des photos pour illustrer. Des grands bonheurs, des petits malheurs, de la vie. Tu m’as donné l’amour des mots, j’ai hâte que tu découvres ceux qui te sont destinés.
Gros bisous à toi et à papy, Ginie

L’association CéKeDuBonheur aide les services pédiatriques à améliorer les conditions de vie des enfants séjournant à l’hôpital à travers de multiples actions. »
www.cekedubonheur.fr

« Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

Ce livre est dédié je cite « A tous ceux qui ont déjà léché la cuillère ».
Une sympathique et gourmande entrée en matière comme je les apprécie…

C’est un bon Chick Lit, un véritable page turner !
Une fois les personnages installés, on veut irrésistiblement connaître la suite.
Les lignes fleurent bon les cupcakes et autres gourmandises. Certains chapitres nous offrent même la recette de ces pousse-au-crime culinaires…

Une lecture certes facile, pleine de bons sentiments mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

Le seul hic : plus on tourne les pages, plus on a faim !

A noter que c’est un bon récapitulatif pour celles et ceux qui souhaiteraient ouvrir un p’tit endroit charmant comme celui-là. Le positif et le négatif sont traités de manière factuelle.
J’ai ressenti une certaine réminiscence d’écho…

Note de l’éditeur (Pocket) :

« Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! »

Si vous voulez suivre Jenny Colgan, c’est par l@ : « Life is sweet with Jenny Colgan » .

« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

Chère Virginie Grimaldi,

Cette lettre n’est pas un souvenir de nous deux. 
Nous ne nous connaissons pas encore.
Je ne suis pas certaine qu’il y en aura une autre mais la vie faisant parfois que ce sera mon souvenir, notre souvenir si vous y répondez, un souvenir parmi tant d’autres si suite il y a.
Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une belle histoire ( sur un malentendu, ça peut marcher… ).

Je dois vous avouer deux choses.
La première est que les succès en librairie me fichent de plus en plus une peur bleue parce que je suis rarement d’accord avec la masse. Disons pour le dire plus joliment que je navigue souvent à contre-courant, mais je me dis que le principal c’est de savoir nager non ?!
La deuxième est que je vous ai lue uniquement (à la base) pour faire plaisir à Nathalie alias Namg Namg / Eirenamg afin que nos instants parisiens ne soient plus comparables à Waterloo morne plaine lorsqu’elle me parle de vous devant un thé, une pâtisserie ou un hamburger.

Que les choses soient bien claires : je n’ai aucun problème avec la Chick Lit ou les Feel Good. J’en ai d’ailleurs fait une rubrique spéciale sur mon blog. Ce n’est pas parce que c’est plus pétillant que c’est moins profond.
En revanche il faut qu’elle soit bonne, que dis-je, excellente, qu’elle sorte vraiment du lot en d’autres termes, pour susciter un réel intérêt de ma part sinon l’auteur en prend pour son grade.
Eh ben franchement, c’est votre cas ! (avouez que vous respirez là hein ?! J’aime bien faire durer le suspense… ). Mais vous aurez une place de choix, à part. 

Vous avez en effet une palette d’émotions incroyable sans pour autant que l’on se sente cul-cul la praline à la lecture. Bien au contraire. Vous savez conjuguer à merveille une histoire qui tient la route ET une plume (ce qui n’est pas donné à tout le monde en l’espèce).
A travers des thèmes dramatiques, vous avez le don de nous faire rire, pleurer (ça y’est j’ai avoué l’inavouable), de nous faire du bien avec vos mots si justes.
Vos personnages sont terriblement attachants. Simples mais pas superficiels. Des personnes dans lesquelles nous pouvons tous nous retrouver, nous identifier.

Bref en gros vous avez réussi à me bluffer, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas fréquent.

Alors oui je prends le risque en tant que « blogueuse littéraire » (mais pas que) plutôt étiquetée sérieuse chieuse, ayant participé à des jurys, des soirées mondaines et des évènements du milieu mais en rébellion avec une certaine partie de la « communauté de blogueurs » d’assumer complètement cette lettre ouverte et donc publique.
Je m’expose sans aucun doute à des sourires sous cape, à des réflexions (à l’ombre de messages personnels dont je ne serais jamais la destinataire bien sûr) du style « elle est passée du côté obscure de la littérature (plus « populaire » oui et alors ?!) ou autres railleries mais qu’en ai-je à faire ? Absolument rien.

Oui, je lirai vos précédents et dernier livres en date ainsi que celui en cours et les prochains entre des Classiques que j’affectionne et des Contemporains jugés moins « légers ».
Mieux encore : je ne parlerai plus aux personnes qui ne vous auront pas lue ! (Nathalie puissance 10, sors de ce corps ! )

Parce que la Littérature c’est cela à mes yeux : ce tout incroyablement éclectique que les écrivains nous offrent, des rencontres relevant parfois du surnaturel entre des auteurs et des lecteurs, ce p’tit quelque chose qui fait que et que j’ai ressenti entre vos lignes.

Je ne suis pas forcément à l’aise lorsque je suis sincèrement touchée par quelque chose ou quelqu’un.
Alors, tout simplement : merci d’être là, quelque part, avec votre stylo et votre talent de conteuse hors pair.

Bien à vous

Céline / Charthémiss

Sur ce, n’oubliez jamais de faire tomber vos préjugés et belle lecture à tous !

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie Virginie Grimaldi Editions Le livre de poche / Fayard

Note de l’éditeur (Le livre de poche / Fayard) :

«  Je veux qu’on divorce. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

Ce billet inaugure une série de choix de livres qui m’ont requinquée pendant mes deux semaines de vacances cet Eté (ne soyez donc pas étonnés de la suite à venir. J’ai du retard sur le reste mais je vais finir par le combler).