« Carnet de route : Iran » de Philippe Bichon

Cela fait un moment qu’il me faisait de l’oeil celui-là.
Il m’a été conseillé par Sophie que j’ai pu croiser lors d’un stage organisé par Antonia Neyrins et Pat Masioni et je ne regrette pas du tout de m’être laissée tenter.

Le rendu de l’écriture et des dessins est très réussi je trouve, ainsi que le papier choisi.

De l’Iran j’avoue ne pas connaître grand chose.
J’ai vu récemment un magnifique documentaire de ce pays sur France 5 qui m’a donnée envie d’y aller.
Je ne sais pas si j’aurai l’occasion de m’y rendre un jour (pas certaine que cela tente Mon Brun), mais en tout cas c’est un sacré voyage depuis notre canapé…

Laissez-vous tenter, sans aucune hésitation !

Philippe Bichon propose d’autres pays sous cette forme.
Je recraquerai (très vite), c’est certain…

« Voyages d’encre : carnets de Chine 2005-2013 » de Simon

Note de la librairie Le Phénix :

« Une aventure graphique et humaine à travers toute la Chine rassemblée dans un livre d’art.

À partir d’une œuvre originale constituée d’une trentaine de carnets inédits (dont 7 grands formats 32 x 42 cm), une sélection des plus belles doubles pages est présentée et mise en scène, accompagnée d’un récit épique, nourri d’anecdotes et plein d’humour.

Simon nous livre un véritable hymne à la Chine, pour découvrir, au delà du dessin, ce que signifie ce pays aujourd’hui, qui sont les Chinois sous le regard d’un Occidental, qui vit désormais à Pékin.

Cet ouvrage est une vraie leçon de géographie, il évoque un parcours à l’aide d’une carte, mais également un cheminement intérieur ; le lecteur est appelé à « voyager » avec Simon dans les provinces et les lieux où il s’est rendu : Pékin, la Grande Muraille, Liaoning, Guangxi, Gansu, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Guizhou… »

Si Dominique Sudre de Lecteurs.com ne m’en avait pas parlé il y a quelques jours de cela, je serais passée complètement à côté et cela aurait été franchement dommage.

En attendant le jour où j’irai visiter la Chine avec mes pinceaux, c’est un SUPERBE (grand) livre à offrir aux mordus de carnets de voyage !

2,110 kg de croquis, dessins, aquarelles, textes… qui dépaysent avec un enchantement certain.

Encore un GRAND MERCI à mes parents…

Editions Akinomé

Ce carnet a remporté Le Grand Prix de la Fondation d’Entreprise Michelin dans le cadre du Rendez-vous du carnet de voyage à Clermont-Ferrand en novembre 2015.

Un très joli billet sur ce ouvrage est à lire sur le blog Domi C Lire.

« Deux remords de Claude Monet » de Michel Bernard…

Note de l’éditeur :

« Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l’État le don des Nymphéas, pour qu’ils soient installés à l’Orangerie selon ses indications, il y mit une ultime condition : l’achat un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, pour qu’il soit exposé au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucun motif. Deux remords de Claude Monet raconte l’histoire d’amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l’Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu’au bout. »

Ce roman nous fait rentrer dans l’intimité de Monet et nous dévoile certains côtés du peintre que l’on connaît peu, voire pas du tout.

L’écriture est sobre bien que richement détaillée.
J’ai parfois ressenti cette sensation étrange, intéressante que l’auteur était là et me lisait son roman ou que je regardais un tableau qui me parlait…

C’est une très belle galerie de portraits, de lieux, d’évènements autour du peintre.

Le livre, paru en 2016, a le charme (irrésistible à mes yeux) d’un autre temps…

Belle lecture à tous !

Editions La Table Ronde

« Les vies de papier » de Rabih Alameddine…

Note de l’éditeur :

Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l’ombre des murs anciens de son appartement, elle s’apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l’une des oeuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov.
À la fois refuge et « plaisir aveugle », la littérature est l’air qu’elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu’elle ne cesse d’écouter. C’est entourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu’Aaliya se sent vivante.
Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient de l’odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l’imprévisibilité de Beyrouth.

Sur l’autel du souvenir, la littérature, la poésie, les citations prennent vie dans un Beyrouth aussi tragique que beau.

Au fil des pages, Aaliya nous donne envie de nous replonger dans certains livres devenus des classiques.

Ce récit est une ode aux librairies et aux libraires (les vrai(e)s !), au papier, aux textes, aux mots mais aussi à l’Amitié et à la Liberté.
Comme un remède à tous les maux…

Belle lecture à tous !

L’auteur a reçu le Prix Femina étranger 2016 pour ce livre.

Editions Les Escales

« Les vies multiples d’Amory Clay » de William Boyd…

Note de l’éditeur :

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s’en servir. Elle ignore alors que c’est le déclencheur d’une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.

William Boyd est un écrivain britannique que je découvre « en vrai » avec ce livre qui n’est pas du tout son premier.
Il est également scénariste et réalisateur.

Si je vous précise cela, c’est qu’il a le don de nous balader à travers le temps et les lieux et que j’en verrais bien une adaptation au cinéma.

Au fil des pages, je me suis prise au jeu, et vous ferez certainement comme moi : vous rechercherez à un moment donné sur Google cette incroyable Amory Clay…
Car c’est bien là tout le génie de William Boyd, outre une écriture que j’ai beaucoup appréciée (bravo à la traductrice Isabelle Perrin) : il nous raconte la vie (tout à fait plausible) d’une femme qui n’a pas du tout existé !
Si je vous avoue ici ce côté « biographie imaginaire », c’est que pour moi cela n’interférera pas dans votre envie de le lire (bien au contraire) et que ce n’est en rien dévoiler le livre.

La quête d’une vie artistique plus forte que tout, la liberté féminine malgré l’époque; Paris, Berlin, Londres, New York, l’Amérique du Sud, le Vietnam…
Ou comment des rencontres très différentes vont forger un destin…

C’est un MAGNIFIQUE roman d’apprentissage d’une femme courageuse et irrésistiblement indépendante.

GROS COUP DE .

A LIRE !

Editions Seuil
2015

Merci à Sylvie Le Bihan Gagnaire ( « L’Autre » et « Là où s’arrête la terre » ) de nous l’avoir recommandé sur les réseaux sociaux et à Sarah avec qui j’en ai (re)discuté dans le Perche récemment…