Une couverture sublime pour une histoire que vous aurez du mal à lâcher une fois commencée !
Face à un monde qui a ses propres codes, à des situations décrites tels des couperets qui rythment admirablement les différentes temporalités, Harley McKenna intègre le Panthéon des héroïnes littéraires qui marquent et qui n’est pas s’en m’avoir fait penser (même si les deux intrigues n’ont rien à voir) à la Turtle de Gabriel Tallent dans « My absolute darling » par sa volonté, son courage, son cheminement psychologique, son combat intérieur sur l’autel de l’héritage paternel transmis.
Vous ne serez pas prêts de l’oublier !
Que la fin soit prévisible ne m’a pas dérangée. Pour moi, l’essentiel est ailleurs dans ce premier roman très réussi de cette rentrée littéraire 2019.
A mentionner également l’excellente traduction d’Héloïse Esquié.
Un GRAND MERCI renouvelé à Léa via le Picabo River Book Club et aux Editions Sonatine ainsi qu’ à Manon et à Cécile pour cette lecture commune que je recommande vivement (et qui intègre non seulement le Challenge « A l’assaut des pavés » étant donné ses 551 pages mais encore Le Mois américain ).
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Sonatine) :
« À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père. »