Je l’ai découvert grâce à une collègue lors d’une immersion professionnelle à la librairie Millepages à Vincennes.
Pour tous les amoureux de la série, impossible d’y résister ! Les éditions Marabout nous propose un livre absolument magnifique, agrémenté de sublimes photographies qui rendent hommage à tous les personnages et des recettes qui n’ont pas l’air compliqué à réaliser.
A l’approche de Noël (J-66) c’est assurément un bien joli cadeau à déposer sous le sapin, ou avant si comme moi vous cédez à la tentation sans qu’aucune occasion la justifie !
Upstairs :
Breakfast
Le déjeuner et le souper
Thé anglais et garden-parties
Pique-niques, parties de chasse et courses
Repas de fête
Le dîner à l’étage
Downstairs :
Dîner chez les domestiques
Le thé et le souper
Salle distillatoire
Préface de Gareth Neame, producteur exécutif de Downton Abbey
Si l’auteur m’a quelque peu perdue côté histoire (mais pour l’avoir rencontré hier c’est volontaire de sa part ), j’ai beaucoup apprécié le style des plus réalistes et la magnifique traduction de Carole d’Yvoire.
On ressent à sa lecture la nécessité extrême d’écrire de Kevin Powers, ce qui rend le texte fort et intense.
Nul doute que je vais me plonger très vite dans son premier roman, « Yellow birds » qui lui avait valu une place de finaliste au National Book Award. Sa poésie me tente également beaucoup.
Encore un GRAND MERCI à Léa dans le cadre du Picabo River Book Club et à toute la sympathique équipe Delcourt Littérature !
« Leur destin s’est scellé sur les ruines de la Plantation Beauvais, aux abords de Richmond, en Virginie, puis les flammes ont brouillé leurs traces. Nul n’a jamais su ainsi ce qui est arrivé à Emily Reid Levallois. A-t-elle péri en 1865 dans l’incendie criminel de la plantation qu’elle a peut-être provoqué pour se débarrasser d’un mari tyrannique ? Ou s’est-elle réinventée une vie ailleurs, comme le prétend la rumeur ? Rawls et Nurse, esclaves en fuite, ont-ils disparu dans les marais de Great Dismal ? Et le vieux George Seldom réussira-t-il, bien des années plus tard, à démêler l’énigme de ses origines, lui qui a été trouvé, enfant, avec un simple mot épinglé sur la poitrine : « Prenez soin de moi. Je vous appartiens maintenant » ? De la guerre de Sécession à l’Amérique contemporaine, Kevin Powers fouille l’histoire violente et déchirée de son pays à travers les vies de ces personnages emblématiques du Sud, tout en explorant cette question qui hante depuis toujours le cœur des hommes : quelle empreinte laissons-nous sur terre ? »
Mama Red, c’est un livre à la fois original, percutant et émouvant, écrit avec le coeur…
Mama Red, c’est le pari fou de se pencher sur la relation Homme-Animal, de mettre en parallèle des thèmes forts et variés : vache et attachement maternel, vache et masculinité, vache et violence, vache et pauvreté, vache et religion…
Mama Red, c’est le premier roman de Bren McClain, écrivain américain, qui porte en elle une humanité tellement profonde qu’elle saura vous toucher.
Mama Red existe. Elle coule des jours paisibles quelque part en Caroline du Sud et j’ai trop envie d’aller lui parler…
Mama Red paraît aujourd’hui. Lisez-le et vous comprendrez !
« Dans sa ferme de Caroline du Sud, Sarah élève seule un garçon qui n’est pas le sien. Veuve et sans le sou, elle craint de ne pas avoir l’instinct maternel nécessaire. Quand elle apprend qu’un garçon a gagné 680$ à la foire au bétail de 1951 grâce à un bœuf, elle inscrit son fils au concours et se procure un veau. La nuit suivante, à plusieurs kilomètres de là, la mère du veau brise sa clôture de barbelés et parvient à le rejoindre. Sarah décide de garder la vache, la baptise Mama Red et commence à observer les leçons d’amour maternel de l’animal. L’éleveur Luther Dobbins a lui aussi inscrit son fils au concours. Prêt à tout pour gagner, il inculque à son fils des valeurs viriles. N’est-il pourtant pas plus tendre, à l’intérieur ? Et qui se soucie du moment où ces petits garçons seront confrontés au destin ultime de leur animal ? Enhardie par son instinct maternel naissant, Sarah se destine elle aussi à la victoire. Mais sont-ils vraiment prêts à en assumer les conséquences ? »
Un GRAND MERCI à Léa (livre lu dans le cadre du Picabo River Book Club) et à toute la formidable équipe de la maison d’édition Le nouveau pont. La soirée d’hier restera assurément dans ma mémoire.
Sans aucune prétention et n’ayant pas à rougir de ses réelles qualités intrinsèques, ce page-turner comblera tous les amoureux des livres et des p’tits bonheurs qui vont avec.
Arrivé à point nommé entre mes mains, j’ai très vite apprécié les différents personnages très éclectiques croisés et au fur et à mesure des pages j’ai eu autant envie de relire certains livres évoqués que de découvrir d’autres mentionnés.
Véritable ode à la lecture, aux libraires, à la vie, je l’ai refermé le coeur gonflé de beaux projets, la bouche en coeur et des étoiles plein les yeux.
« Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es. Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre…
La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions. Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres… »
D’Elizabeth Gaskell, grande romancière victorienne britannique, je n’avais rien lu (oooooouuuuhhhhh la honte !). Inconditionnelle du XIXe siècle et du Royaume-Uni en particulier, il était donc grand temps que je me plonge dans un de ses écrits.
Mes parents m’avaient fait regarder l’adaptation du livre réalisée en 2004 par Brian Percival pour la BBC un soir à Rennes. Je vous en avais parlé en mars dernier ( « North and South » ). Tout m’avait plu. Il était donc logique que je commence par celui-ci.
Autant vous le dire tout de suite : j’ai A.D.O.R.É ! L’atmosphère, les personnages, la dure réalité économique et sociale vécue par le Nord du territoire, l’immigration irlandaise, la révolution industrielle à travers les filatures de coton, les descriptions sociétales, le souffle romanesque insufflé par les inoubliables Margaret Hale et John Thornton…
Dans la même veine que Joe dans « Les quatre filles du Docteur March” de Louisa May Alcott ou Elizabeth Bennet dans “Orgueil et préjugés” de Jane Austen, Elizabeth Gaskell nous dresse le portrait d’une fille de pasteur gracieuse, intelligente, audacieuse, courageuse, généreuse bien qu’impulsive et obstinée qui tente de s’affirmer comme elle peut à une époque où les femmes n’étaient pas vraiment considérées à leur juste valeur. Un certain féminisme avant l’heure somme toute.
Nul doute que je lirai d’autres oeuvres de cet écrivain* disparu brutalement à l’âge de 55 ans, « en prenant le thé et au milieu d’une phrase »…
*Même si j’apprécie les caractères féminins très forts, je n’arrive toujours pas à dire ni à écrire « cette écrivaine » que je trouve absolument ridicule, tout comme « auteure » ou tout autre mot féminisé sur l’autel d’une société contemporaine bien trop orgueilleuse à mon goût. Mais je m’égare.
A noter la magnifique traduction de Françoise du Sorbier.
« Après une enfance passée dans un village riant du Hampshire, Margaret Hale, fille de pasteur, s’installe dans une ville du Nord. Témoin des luttes entre ouvriers et patrons, sa conscience sociale s’éveille. John Thornton, propriétaire d’une filature, incarne tout ce qu’elle déteste : l’industrie, l’argent et l’ambition. Malgré une hostilité affichée, John tombera sous son charme. »
NDLR. Lecture commune avec mon amie Sabrina (qui se reconnaîtra) dans le cadre du Challenge « A l’assaut des pavés » du mois de septembre.